Depuis plusieurs jours, les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme, non parfois sans instrumentaliser la situation pour céder à des revendications corporatistes. Les hôpitaux sont saturés et ne peuvent plus faire face à l’afflux de patients touchés notamment par la grippe. Sur les plus de 2 millions de personnes touchées par l’épidémie, 728 cas ont été considérés comme graves ; la mort de 72 malades est à déplorer.
Comme deux fois par décennie, la souche qui touche la France cette année est particulièrement forte. Le vaccin contre la grippe, largement diffusé, s’est montré largement inefficace – ce qui n’a pas empêché Marisol Tourraine de vanter la vaccination plutôt que de s’intéresser aux véritables problèmes concernant cette situation. Pourtant, cette épidémie est loin d’être grave en soi. Cela rend d’autant plus préoccupant l’incapacité du système sanitaire français à y faire face.
Hier, sous la pression des directeurs d’hôpitaux et des médecins – les urgentistes ayant évoqué une « situation sanitaire critique » –, la ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché sur l’ensemble du territoire national le plan dit ORSAN (Organisation de la réponse du système sanitaire). Ce plan est pourtant théoriquement un plan d’urgence devant répondre à des « situations sanitaires exceptionnelles » selon le gouvernement. Or, une épidémie annuelle de grippe n’est clairement pas une situation sanitaire exceptionnelle.
Selon les professionnels, la situation est comparable à la crise de l’été 2003, durant lequel la canicule avait conduit à la mort de 15 000 Français, à l’époque sans réaction des pouvoirs publics. Le plan ORSAN doit permettre notamment un meilleur accueil d’urgence avec la libération de lits prévus jusque-là pour accueillir des soins programmés. Mais au-delà de mesurettes d’urgence, aucune mesure concrète n’a été prise – ni même seulement envisagée – ni sur le moyen, ni sur le long terme, alors que la destruction systématique du système sanitaire se poursuit. C’est à se demander ce qu’il se passerait si la France devait subir une épidémie telle qu’ébola, une situation de catastrophe naturelle de niveau national ou encore une situation de guerre.
« C’est à se demander ce qu’il se passerait si la France devait subir une épidémie telle qu’ébola, une situation de catastrophe naturelle de niveau national ou encore une situation de guerre ».
La France subissant actuellement une catastrophe naturelle (remplacement du peuple originel et lent génocide à son égard) et deux situations de guerre (la prise de pouvoir par l’oligarchie financière et le djihad islamique), on peut imaginer facilement ce qui se passerait en cas d’épidémie telle qu’ébola: le Gouvernement le déclarerait une chance pour la France, importerait par millions ses porteurs sous prétexte de les soigner et forcerait le peuple, sous peine de poursuites judiciaires et de mort sociale, à s’en faire infecter.
La proposition du FN de faire muter le virus pour qu’il puisse se mêler plus facilement à la population de souche provoquerait un tollé médiatico-politique et les accusations d’antisémitisme pleuvraient, Alain Finkielkraut déclarant notamment que « derrière cette proposition du FN on peut clairement voir, si vous me passez l’expression, mgnééé, la pensée sous-jacente et proprement terrifiante, mgnééé, qu’il s’agit ici d’une volonté ouvertement nauséabonde d’infecter le peuple juif ».