L’instituteur pédocriminel Romain Farina était connu depuis près de quinze ans avant que n’éclate « l’affaire » – notamment grâce à Jeune nation qui a diffusé l’identité du pédophile jusque-là cachée par les médiats du système.
Selon le Dauphiné libéré, dès sa titularisation d’instituteur en 2001, une plainte pour attouchement sur une fillette en CP de quatre ans a été transmise à l’Éducation nationale.
La Marocaine Najat Belkacem a donc menti quand elle déclarait le 26 mars :
« Rien ne pouvait laisser penser que c’était un prédateur sexuel. Le seul indice était la condamnation de 2008, que la justice n’a visiblement pas transmise à l’Éducation nationale »
comme elle l’a fait quand elle a prétendu :
«Nous voulons faire la plus grande transparence sur cette affaire. »
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C’est donc dès 2001, l’année de sa titularisation, que le pédocriminel a pour la première fois fait parler de lui. Cette année-là, les parents d’une fillette ont porté plainte pour des attouchements sur leur enfant. Le pédocriminel avait alors au moins caressé les fesses de la fillette de quatre ans.
Romain Farina avait été placé en garde à vue et le personnel de l’établissement où il travaillait avait été interrogé.
Interrogée par la presse, une source judiciaire a osé affirmer que la plainte avait été classée sans suite, car
« à l’époque il n’existait pas de précédent judiciaire concernant l’intéressé ».
Une phrase odieuse qui a été répétée pour les faits commis au milieu des années 2000 et qui ne peuvent une fois encore qu’interroger sur les complicités et les protections dont a bénéficié Romain Farina et, au-delà, les autres pédocriminels de leur République. En 2008, pour des faits avérés que même les éventuels protecteurs de Romain Farina ne pouvaient nier ou cacher, il n’avait été condamné qu’à six mois de prison avec sursis, sans interdiction d’exercer avec des mineurs, sans que son employeur, ni même sa femme qui venait alors d’accoucher, ne soient informés.
Le caractère dérisoire de la peine de 2008 est d’autant plus effarant que la justice connaissait les faits qui lui avaient été reprochés en 2001. Et s’il n’avait été ni jugé ni condamné par la justice à cette époque, les magistrats ont informé l’Éducation nationale des faits.
« [Sa hiérarchie] a bien été informée de l’existence de cette procédure »,
a confirmé la même source judiciaire.
Après les révélations de viols et agressions sexuelles sur au moins onze enfants, la justice refuse désormais de communiquer sur l’affaire du directeur d’école de Villefontaine. De nombreux autres enfants seraient concernés et le pédocriminel aurait violé et agressé ses élèves lors de ses précédentes affectations, en Isère comme dans la banlieue de Lyon. La justice envisage également de rouvrir le dossier de l’agression de 2001.
Alors que dans l’Église catholique, montrée du doigt ad nauseam par les médiats, la hiérarchie ecclésiastique a mis en place de nombreuses mesures et fait la plus grande transparence sur ces affaires – un évêque américain vient d’être poussé à la démission pour avoir protégé un prêtre pédophile dans un pays où plusieurs dizaines de millions de dollars ont été versés aux victimes –, aucune opération « main propre » n’est en cours dans leur prétendument vertueuse République ni même envisagée, pas plus que dans la Synagogue malgré la multiplication des affaires de pédocriminalité qui ont montré l’existence de véritables réseaux bénéficiant de la protection des dirigeants de différentes communautés juives, des faits habituellement minimisés et cachés par les médiats, tout particulièrement en France.