Laurent Fabius n’en finira pas d’empoisonner la vie du peuple français. Alors que les négociations de paix étaient achevées avec l’Iran et qu’un compromis avait été trouvé avec l’ensemble des grandes puissances, le ministre de François Hollande s’est rendu à Genève personnellement, missionné, au nom des intérêts d’une puissance étrangère et criminelle, pour faire échouer les négociations. Dans un entretien à L’Express, l’ancien ambassadeur de France en Iran François Nicoullaud explique comment Laurent Fabius s’est opposé à la paix.
« Ce qui s’est produit à Genève est inhabituel dans une négociation. Il semble qu’à l’arrivée des ministres, John Kerry, Laurent Fabius, William Hague, Guido Westerwelle, les négociations ont été rouvertes. En général, le dossier est quasiment bouclé par les collaborateurs des cabinets. Il ne reste plus qu’à signer. […] Il restait des questions de fond non réglées. Comme l’enrichissement d’uranium et le réacteur d’Arak. On peut d’ailleurs s’étonner de la fixation de Laurent Fabius – et de Benyamin Netanyahu – à ce sujet. […] Laurent Fabius a effectivement adopté une posture très intransigeante. Il a insisté sur le fait qu’il fallait prendre en compte la préoccupation d’Israël et des Pays arabes. Peut-être y a-t-il une question de calendrier, à une semaine de la visite de François Hollande à Tel Aviv. »
L’attitude du représentant français a provoqué une vague d’indignation parmi la communauté internationale. Même le journal de Serge Bloch s’interroge : « La France en a-t-elle demandé trop lors des négociations sur le nucléaire iranien ? L’insistance du chef de la diplomatie Laurent Fabius à demander un engagement plus fort de l’Iran sur certains volets de son programme nucléaire commençait à être nettement critiquée parmi les autres négociateurs occidentaux et à Téhéran ».
Laurent Fabius a obéi aux injonctions d’Israël dont le gouvernement avant de savoir quels seraient les termes de l’accord, avait annoncé qu’il rejetait toute entente. Le criminel de guerre Benyamin Netanyahu avait annoncé que l’entité sioniste continuerait quoi qu’il arrive à faire comme elle l’a toujours fait : violer les lois internationales : « Israël n’est pas tenu par cet accord » avait-il dit au représentant américain, juif comme lui et le représentant français.
Avant la conférence le premier ministre, qui partage avec toutes les personnes évoquées ci-dessus les mêmes origines levantines avait déclaré : « Je viens de parler au président Hollande à propos de l’Iran. Nous sommes d’accord sur le fait que des discussions constructives à Genève offrent l’occasion de faire de réels progrès ».