Pour un criminel en cavale arrêté, le ministère de la Justice doit faire face à de multiples évasions ces dernières heures, dont les services de Christiane Taubira et de Bernard Cazeneuve sont particulièrement responsables.
Un criminel s’est évadé de la prison d’Aiton mercredi. Déjà condamné dans une affaire de vol de voiture, l’individu devait comparaître pour conduite sans permis. Malgré les menottes qu’il portait et la surveillance de deux gendarmes, il a réussi à s’enfuir.
Les services de leur République ont tenté de reporter la faute de cette nouvelle erreur sur… le procès du lynchage d’Échirolles, l’entrée habituellement utilisée pour faire pénétrer les criminels au sein du tribunal étant réservée le temps du procès aux étrangers mêlés à cette affaire.
Le criminel n’a pas été rattrapé. Aucun signalement n’a été diffusé par les autorités, ni sa race, ni son identité.
Au Pontet, le criminel étranger Mohamed el-Abassi s’évade à cause d’une erreur de nom
Les étrangers, c’est ce qu’assurent les républicains, ne sont pas surreprésentés dans les prisons – sauf quand ils affirment qu’ils le sont pour dénoncer le racisme des institutions. C’est donc un hasard tout particulièrement incroyable qui a permis à Mohamed el-Abassi de s’évader. Un juge rouge de Christiane Taubira a accordé une permission de sortie à un condamné, appliquant les mesures ultralaxistes du gouvernement.
Mais le magistrat s’est trompé d’individu et n’a pas pris le soin de vérifier le nom et le numéro d’écrou du criminel. C’est donc un homonyme, un encore plus dangereux criminel, qui a bénéficié d’une sortie qu’il n’avait pas demandée. Le criminel maghrébin, condamné à 9 ans pour des braquages, n’a évidemment pas réintégré la prison à l’issue de sa permission.
« Il y a eu une mauvaise orthographe du nom pour une permission de sortie et à partir de là une cascade de choses ont [sic] fait que le mauvais détenu est sorti. […] Une enquête judiciaire et administrative a été ouverte afin de faire la lumière sur les procédures qui ont abouti à faire sortir le détenu qui n’était pas concerné. […] Il y a des erreurs malgré les procédures mises en place assez [sic] strictes »,
a déclaré le directeur adjoint de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire Pierre Raffin. Ni sa photo ni son signalement n’ont été diffusés.
Trois criminels étrangers s’évadent de la prison d’Amiens
Si la surreprésentation des étrangers est un mythe, les coïncidences sont étonnantes. Si au Pontet c’est un criminel maghrébin qui s’est évadé, à Amiens, ce sont trois « itinérants » à papiers moldaves et roumains, qui sont en cavale. Les trois criminels, dont l’un est un dangereux violeur, un autre a été condamné pour vols aggravés et le dernier était en détention provisoire pour escroquerie, ont simplement scié les barreaux de leur cellule avant d’utiliser des draps pour passer les murs de la prison.
L’évasion s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi ; les gardiens auraient constaté les faits peu après, mais, malgré la mobilisation des forces de l’ordre, ils n’ont pas été retrouvés. Si les statistiques de ce type n’étaient pas interdites, un citoyen non averti pourrait constater que 100 % des évasions commises ces dernières heures sont le fait de criminels étrangers.
Comme dans les autres cas, les signalements des criminels, même celui du violeur qui présente une grave menace pour les Françaises, n’ont pas été diffusés.