Macédoine : tentative de révolution de couleur
Depuis plusieurs mois des forces internationales tentent de faire prendre la mayonnaise d’une révolution de couleur en République de Macédoine. Ainsi, encore une fois, lundi 20 juin dernier, des milliers de manifestants ont convergé dans la capitale, Skopje, pour badigeonner les bâtiments officiels de peinture de couleur et demander la démission du gouvernement de Nikola Gruevski qu’ils accusent de corruption et conflit d’intérêt. Depuis un an, ce sont les organisations subversives affidées ou financées par Georges Soros et assimilés, qui s’agitent et font descendre dans la rue des citoyens manipulés par l’important appareil de propagande états-unien : médiats, associations et partis. La surface visible en est le Parti Démocratique, jaune et bleu.
Pourtant cette opposition a refusé à deux reprises de participer aux élections anticipées décidées par le gouvernement, qui auraient du se tenir le 25 avril puis le 5 juin dernier, mais qui ont été à nouveau reportées. Cette « opposition » dirigée par les États-Unis et leurs complices de Bruxelles ne veut pas d’élection car elle sait qu’elle les perdrait comme en Serbie récemment.
Les forces subversives semblent donc plutôt tenter par un scénario, « pacifique » pour l’instant, à l’ukrainienne à base d’attaques contre des immeubles de l’administration, des dégradations de monuments et excitation des foules. De l’autre côté des barricades, pour l’instant, le gouvernement et le parti VMRO-DPMNE se contentent de rendre hommage aux policiers anti-émeute qui ont « protégé les citoyens des vandales », qualifiés de « communards » et de « sorosoïdes ».
À noter une forte participation des partisans de la « Grande Albanie » dans les manifestations. Il s’agit pour la minorité albanaise d’affaiblir suffisamment l’État, voire de miser sur l’implosion de la République de Macédoine, pour tenter de réunir à terme à l’Albanie les territoires dans lesquels ils sont ethniquement suffisamment importants…