Le tribunal administratif de Bastia valide l’arrêté anti-burkini de Sisco
Alors que sur le continent les tribunaux administratifs ont invalidé les uns après les autres les arrêtés anti-burkini, le tribunal administratif de Bastia a validé ce mardi l’arrêté pris par le maire de Sisco.
Le tribunal de Bastia a en effet rejeté la requête en référé déposée par la Ligue des droits de l’homme (LDH), disposant que « compte tenu [de la rixe intercommunautaire ayant eu lieu à Sisco le 13 août dernier], et du fait que l’émotion n’était pas retombée, la présence d’une femme portant un burkini serait de nature à générer des risques avérés d’atteinte à l’ordre public qu’il appartenait au maire de prévenir ».
Le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, s’est félicité de cette décision de justice : « C’est un soulagement pour moi et ma population, et même, je crois pour toute la Corse ». « Mon arrêté n’était pas de la prévention, je l’ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d’avoir des morts », a-t-il expliqué.
Pour rappel, le 13 août dernier, des familles d’allogènes avaient provoqué des corses sur leur plage à Sisco, et avaient blessé sérieusement cinq français à la hachette. Trois marocains seront jugés le 15 septembre pour ces agressions et seront défendus par des avocats rémunérés par le Qatar.
Cependant, la ligue des droits des allogènes a déclaré mardi soir qu’elle formerait un pourvoi devant le conseil d’état pour faire casser la décision du tribunal administratif.