La semaine dernière, le gouvernement marocain a eu une étrange surprise : il s’avère que depuis juillet 2018, soit plus d’un an, un mémorial de la Shoah était en construction dans la province d’Al Haouz, non loin de Marrakech. Or, le gouvernement n’a jamais autorisé (ni même eu connaissance) d’un tel projet ! Ce bâtiment sortit de nulle part a suscité de nombreuses interrogations au sein de la population marocaine : qui est à l’origine de ce mémorial ? dans quel but a-t-il été construit ? …
Pour obtenir des réponses, il suffisait pourtant d’aller jeter un œil sur les réseaux sociaux. Ainsi, on apprend que c’est une ONG nommée « PixelHelper » qui est à l’origine du projet. Cette organisation, qui se définit comme « antiraciste » et se battant pour « la défense des droits humains », postait des photos montrant l’évolution du chantier. En voici un exemple :
Remarquons la présence d’un drapeau de l’UE mis côte à côte avec l’arc en ciel LGBT en haut et en bas du tweet ci-dessus. L’ONG ne cache donc pas du tout son idéologie. Mais il y a plus intéressant encore : le leader de PixelHelper et cheville ouvrière du mémorial est un certain Oliver Bienkowski, artiste allemand d’origine polonaise se disant « issu d’un milieu franc-maçonnique ». D’ailleurs, on peut lire sur le site de l’ONG que « ses membres maçonniques veulent, comme à l’époque de la Révolution française, se défendre contre l’injustice où qu’elle se manifeste ».
Il n’est donc guère étonnant que ce personnage ressente une certaine sympathie pour ce pauvre peuple juif, affirmant que l’idée de construire ce mémorial lui est venue après avoir constaté sur la base de données du mémorial de Yad Vashem de Jérusalem que des gens portant le même nom que lui avaient été tués dans les camps de concentration. De quoi émouvoir cette belle âme dont la croyance fanatique en la religion de la Shoah doit être sans limite. Il faut dire que par ses origines, Bienkowski est parfaitement conditionné pour aller toujours plus loin dans la repentance.
Le projet à suscité la controverse au sein de la population marocaine. En effet, des accusations de « propagande israélienne » furent portées à l’encontre de l’ONG. Bien que Bienkowski nie toutes orientations pro-israéliennes, cela ne l’a nullement empêché, quelques jours avant que le scandale éclate, d’accorder une entrevue au journal israélien The Jerusalem Post. Il y expliquait prévoir pour son mémorial “dix mille blocs de pierre”, qui en feraient “le plus grand au monde”, mais surtout “une réplique des fours crématoires de Bergen-Belsen”, “des rails”, le tout dans le but “d’amener les gens depuis l’entrée, à travers le mémorial et jusqu’à la fin dans une performance émotionnelle, révélatrice et artistique qui atteindrait le cœur des visiteurs et pas seulement leur esprit”. La folie des grandeurs ! Tout pour culpabiliser le goy afin de le faire participer au culte shoatique. Le mémorial était à l’image de son créateur : un arc-en-ciel LGBT peint au sol, ou encore le graffiti d’un drapeau de L’UE. Bref, un concentré de tout ce qui détruit les peuples, les identités et les nations.
Cependant, le gouvernement marocain n’a pas apprécié cette initiative. A tel point que dans la matinée du 27 août, les infrastructures furent démolies. Le ministre de l’Intérieur justifiera cette action radicale dans un communiqué, affirmant que l’organisation n’avait jamais reçue d’autorisations pour construire le mémorial.
Au-delà de la grande satisfaction que peut nous procurer cette démolition, il reste des zones d’ombres dans cette affaire. Comment se fait-il que le gouvernement marocain ait mis autant de temps avant d’apprendre l’existence de ce mémorial ? De plus, l’ONG avait déjà annoncé, le 23 février, son ouverture pour le mois de décembre ! Une source officielle de la province d’Al Haouz explique que l’achat du terrain en 2018, n’avait pas été effectuée au nom de PixelHelper. Selon cette source, l’aménagement d’un parc pour enfant avait été annoncée. On peut également se demander comment le chantier a-t-il été financé. L’organisation est en effet très discrète concernant son fonctionnement, son financement et sur ses membres. Interrogé à ce sujet-là par le journal marocain TelQuel, Bienkowski a préféré garder le silence.
Toutes ces troublantes révélations justifient amplement la démolition de ce mémorial dont le Maroc n’aura, nous le pensons, aucun mal à se passer.
T.T.