Les occupants afro-maghrébins ont mené deux nuits d’émeutes à Blois jeudi et vendredi. Les violences ont commencé lors de l’attaque d’une patrouille de police appelée par des riverains pour mettre un terme à un rodéo sauvage, réalisé avec un scooter volé que le propriétaire venait d’identifier. Durant ce premier face à face, les trois policiers qui tentaient d’arrêter le voleur ont été attaqués par une quinzaine d’individus dont certains armés ; pour se dégager, un policier a tiré avec son lanceur de balle de défense sur l’une des racailles. Cette dernière, qui se fait appeler « BoushB », a été hospitalisée et a perdu son œil. Ce criminel est « bien connu des services de police » ; il était sorti de prison quelques semaines plus tôt.
Avant même l’annonce de ces faits jeudi, de violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre à une soixante d’occupants, ces derniers multipliant les attaques contre les biens publics et privés, cassant de nombreux abribus et brûlant de nombreux véhicules et poubelles. Au moins deux établissements scolaires ont fait l’objet d’incendies criminels. L’attaque d’un local électrique a plongé un quartier de la ville dans le noir.
Au total, sept policiers et une racaille ont été blessés ; il n’y aurait eu que deux interpellations. Depuis plusieurs semaines, les racailles ont multiplié les incendies volontaires dans les quartiers occupés, comme les agressions contre les Français et les caillassages contre les pompiers.
Si une partie des acteurs n’est pas exactement la même, il est possible de rapprocher ces émeutes avec celles survenues ces derniers mois à travers la France : d’un côté les asociaux (racailles dirigées par des trafiquants de drogues ou extrémistes), de l’autre un pouvoir de gauche, et au milieu des policiers. Comme à Sivens, c’est le Parti socialiste (PS) qui dirige la ville de Blois et doit affronter aujourd’hui le problème de populations importées pour remplacer l’électorat ouvrier blanc qu’il a pu utiliser et manipuler durant de nombreuses années comme les racailles rouges.
Ce sont d’ailleurs des islamistes, regroupés derrière un imam, qui ont servi de représentant des racailles pour « dialoguer » avec les policiers.
Marc Gricourt est membre de la fraction gauchiste du PS, ancien membre du Nouveau parti socialiste et soutien de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Martine Aubry. Il est lui-même à la tête d’une majorité municipale qui inclus deux partis d’extrême gauche : le Parti communiste et Europe écologie-Les Verts (EÉLV). Et si le maire de Blois a déploré « les blessés et condamne fermement ces débordements inacceptables qui sont le fait d’un groupe d’individus » et affirmé que « la ville reste mobilisée aux côtés des services de l’État », l’un de ces colistiers a diffusé un message d’une toute autre teneur :
« Saloperie de flic utiliser un flashball de manière intentionnelle contre un gamin »
Les aléas de la « géopolitique de la ville »…
Pendant ce temps-là, les Français souffrent de l’occupation, comme en témoigne un habitant du quartier :
« Le quartier est devenu invivable. Tous les jours, tous les soirs, les motos de cross circulent en pétaradant à vive allure malgré les piétons, ils réveillent les enfants dans leur sommeil. Tous les jours, on appelle la police qui nous répond : “oui, oui, on intervient” et on attend souvent pour rien. Hier soir, on s’est vraiment sentis en danger, il n’y avait pas assez de policiers, ils étaient débordés par les casseurs. Les poubelles ont brûlé pendant trois heures sans qu’on voie les pompiers. Après une telle soirée, on a envie de déménager. »