
En ce mois ensoleillé de Juillet 2019, était venu le temps de nous retrouver, dans la joie, l’amitié, nous, irréductibles nationalistes, dans le but de renforcer toujours davantage nos liens.
Et, dans cette vocation, cette semaine, énergique et cadencée, a été le témoin d’un succès assuré. En effet, nous entamions les journées de bon matin par du sport, qui nous revigorait, nous chauffait, et nous remémorait des souvenirs de mathématiques, eh oui ! Et, c’est bien connu, après l’effort, le réconfort : ainsi, nous prenions le petit-déjeuner avec envie. Il s’en suivait des travaux collectifs d’aménagement du camp, des ateliers physiques ou intellectuels, ou même une visite pratique et pédagogique de la ferme et du bétail.
Après nous être restaurés, les activités étaient variées. Il pouvait s’agir de topographie individuelle, d’un crapahut (ou marche au fanion ), et même d’assister au passage du Tour de France. Bien sûr, de nombreux rassemblements rythmaient les journées, en premier lieu après le petit-déjeuner pour les couleurs.
Le camp était toujours vivant, il était en effet fréquent de chanter à table, ou même en travaillant ou lors d’une marche.
Nous avons même eu l’occasion de prendre de la hauteur et de la vitesse grâce à la tyrolienne. Nous nous sommes également frottés à un atelier moins engageant, bien que tout aussi instructif : il s’agit du gazage, pratique d’actualité.
Lorsque nous nous étions suffisamment démenés, nous enfilions notre tenue de veillée, nous prenions notre repas. Et, ensuite, vers dix heures du soir, nous nous rassemblions pour la dernière fois de la journée, et nous dirigions vers la veillée. C’était un moment chaleureux, apaisant, tant pour notre âme que pour notre cœur, un passage envoûtant de notre séjour. Et, ce, grâce à nos chants, aux Fables, et à tous ceux qui ont animé à leur façon la veillée, en particulier Yvan et son art oratoire. Voilà une formidable méthode pour terminer nos journées… enfin presque, puisque la nuit les militants veillent à tour de rôle sur le repos de leurs camarades… Car, en effet, prudence est mère de sûreté et la sécurité est la première des libertés.
Cette semaine nous a rappelé que si nous sommes régulièrement combattus, et que nous pouvons parfois être battus, nous n’avons jamais été, ne sommes jamais, et ne serons jamais abattus : l’important est de se relever à chaque chute et nous savons que celui qui se relève est plus fort que celui qui n’est jamais tombé.
Oui, comme l’écrivait Maurice Barrès, « Nous sommes les instants d’une chose immortelle ». Ne resterons que ceux qui ne plient pas, que ceux qui ne rampent pas, que ceux qu’on n’achète pas.
Alors, une fois de plus, et plus que jamais, clamons notre exaltation et notre espérance ardente car, amis, la France nous attend :
Haut les coeurs ! En avant la victoire !
Maîtres chez nous ! Qui vive ? France !
