Fidélité et Amitié ce 23 juillet pour le 68ème anniversaire de la mort du Maréchal Pétain.
A l’appel de Jeune Nation, un groupe de militants s’est déplacé à l’Ile d’Yeu pour rendre hommage au « Vainqueur de Verdun » et « Chef de l’Etat Français ».
Ce déplacement et cet hommage sont désormais une tradition. Tradition au sens le plus noble du terme puisque, en honorant nos morts, nous nous efforçons de recueillir toujours mieux pour transmettre au plus grand nombre de ses fils le patrimoine intellectuel, moral, politique et spirituel de notre Civilisation. Ce patrimoine qui constitue le Bien Commun de notre Nation résumé dans la devise de l’Etat Français : « Travail-Famille-Patrie », ainsi que l’ont souligné les différents intervenants.
Le matin, nous visitons le fort de la « Pierre levée », bâtisse militaire stricte dont la situation sur une île devenue touristique ne nous fait pas oublier qu’elle servit de geôle pendant 6 ans et dans des conditions inhumaines au plus vieux prisonnier du monde. Toute trace de cette détention a été effacée ; la cellule a été rendue inaccessible. 70 ans plus tard, il est une « mémoire » qui fait honte…
Nous accueillons ensuite le groupe accompagnant l’abbé Philippe Guépin et nous assistons à la messe qu’il a pu célébrer dans la petite chapelle dédiée au Père de Montfort, apôtre de la Vendée, providentiellement ouverte quand les lieux de culte nous sont ordinairement fermés pour cause de célébration en « rite extraordinaire », qui plus est « non en union » avec François « Zéro », prévaricateur à son poste, incompatible avec les principes civilisationnels que nous revendiquons et qui nous réunissent en ce jour.
Après le repas tiré du sac, sous une ombre bienfaisante en une journée très ensoleillée, l’hommage se poursuit avec une halte devant la « maison Luco » (du nom de son propriétaire) où mourut le Maréchal. Maison mise à disposition par le propriétaire, soucieux d’adoucir les derniers jours de son hôte, maquillée précipitamment en « annexe de l’hopital militaire de Nantes » par un gouvernement honteux du sort infligé à un Maréchal de France. Là est évoqué le témoignage de l’infirmière ayant recueilli le dernier soupir de Ph. Pétain et observé les manifestations spontanées de la population telles que ces « poilus », interdits d’accès à la chambre du mort, priant à genoux dans la rue pour le repos de l’âme de leur vieux chef.
Puis nous nous arrêtons à l’église où furent célébrées les obsèques du Maréchal en présence de 5 évêques, de dizaines de prêtres, de nombreux officiers au premier rang desquels le général Weygand et plus de 7000 personnes venus en une armada de petits bateaux couvrant littéralement la mer entre l’île et le continent, témoins de la ferveur du peuple de France. Là, l’abbé Guépin nous lit l’homélie prononcée ce 25 juillet 1951 par Mgr Cazeaux, évêque de Vendée, évoquant le chef auquel lui-même obéissait 35 ans auparavant, à Verdun.
En cortège silencieux, derrière nos drapeaux, nous allons ensuite déposer nos gerbes sur la tombe du Maréchal.
Le plus jeune parmi nous lit la déclaration du Maréchal à la clôture de son procès.
Déclaration très courte, d’à peine plus de 100 mots, au cours de laquelle il laisse disposition de sa vie et de sa liberté aux juges mais confie son honneur à la Patrie. C’est tout le nôtre de la représenter aujourd’hui sur sa tombe.
F.Veyret, membre du Présidium du P.N.F, souligne la radicale opposition entre la conception de la Communauté résumée dans ses « Principes » édictés par l’Etat Français et celle de leur république dont la dernière expression de la devise « Liberté-Egalité- Fraternité » s’est traduite encore le 12 juillet dernier par l’exécution de Vincent Lambert, citoyen innocent, coupable de vivre encore 10 ans après un accident de la route qui l’a paralysé, affamé et assoiffé par décision judiciaire jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Yvan Benedetti, responsable de Jeune Nation renouvelle ensuite le « Serment de l’Ile d’Yeu » par lequel nous nous engageons à faire respecter les dernières volontés d’un Maréchal de France d’être enterré au milieu de ses soldats à Verdun en même temps qu’une réhabilitation complète du chef de l’Etat Français, initiateur de la Révolution Nationale nécessaire à notre pays.
L’abbé prononce alors les prières pour le Maréchal et la France et, après le traditionnel dépôt de gerbe, l’hommage s’achève par un vibrant « Maréchal, nous voilà ! »
Avant de prendre le bateau de retour, nous prenons le temps de (re)visiter avec émotion le musée-mémorial de l’île qui présente un résumé de l’histoire de l’île et où sont reconstitués les derniers lieux de vie du Maréchal et exposés d’innombrables objets qui l’ont accompagné depuis sa carrière glorieuse jusqu’aux jours si sombres de la fin de sa vie.
Le matin, le journal local relatait sur une page complète « l’embarras » que constitue pour les autorités de l’île, la tombe du Maréchal, lieu d’hommage organisé ou individuel de Français non reniés mais aussi de profanations fréquentes par des « fonctionnaires de l’anti-France » médiatisés et glorifiés. Le musée lui-même, qualifié de « verrue » au milieu de la ville, est touché par cette haine devenue « imprescriptible » pour tout ce qui touche la France, la France historique, la France chrétienne, la France des terroirs et des clochers, la France vraie, la vraie France.
Fidélité dans l’hommage et Amitié entre les participants, venus la veille, mêlant l’agréable au devoir. Ainsi de la baignade de l’après midi, la chaleur y poussant mais aussi du banquet partagé le lundi soir et d’une ballade poussée jusqu’au « Vieux Château » modèle de celui de « l’Ile Noire » d’Hergé dans les aventures de Tintin. Tous bons moments de camaraderie qui ont agrémenté notre traditionnel déplacement de souvenirs heureux.