La mort du délinquant africain-américain George Floyd a déclenchée une poussé d’antiracisme non seulement aux Etats-Unis, mais aussi dans le monde en général (à l’exception de l’Asie, peu concernée, et du continent africain où, à part quelques déclarations et manifestations ponctuelles, l’on est loin de l’embrasement des villes américaines). Or, chaque nationaliste un tant soit peu informé sait que le mot « antiracisme » est un mot de code pour « antiblanc ».
Sans surprise, une intense campagne de culpabilisation de l’homme blanc est en cours. Cette campagne, instrumentalisée et menée par des courants communautaristes, avec la complicité active de la gauche américaine, rencontre un certain succès. En effet, beaucoup d’images tournant sur les réseaux sociaux nous montre des blancs (y compris des policiers) s’agenouillés en face de manifestants noirs voire en train de leur embrasser les pieds ! Les gauchistes sont bien évidemment toujours en première ligne lorsqu’il s’agit de se prosterner en public, s’excusant d’appartenir à la race blanche, cette race intolérante, oppressive, colonisatrice, génocidaire et que sais-je encore … Pourtant, cet engouement de la gauche dite « progressiste » pour les minorités ne datent pas d’hier, et cette gauche a déjà eu l’occasion de tout mettre en œuvre pour améliorer l’existence de leurs protégés. Mais pour quel résultat ?
Les émeutes raciales ne sont pas une nouveauté aux Etats-Unis. Revenons en 1968 : plusieurs grandes villes américaines comme New-York, Chicago, Detroit ou encore Washington s’enflamment. L’assassinat de Martin Luther King est la cause des flambées de violence. Pourtant, un ensemble de lois sur « les droits civiques » ont été adoptées par le Congrès en 1964-65, et le président démocrate Lyndon B. Johnson est alors en en train de mener une grande réforme sociale visant à améliorer la vie dans les quartiers « défavorisés » à majorité noire. Cette politique est toujours en vigueur en 2020. Chaque année, des milliards de dollars sont investis dans les logements sociaux, les bons alimentaires, subventions de l’école publique et autres allocations logements…
Pourtant, la situation n’a guère évolué dans ces quartiers : les logements sociaux sont insalubres, le niveau scolaire catastrophique, sans parler des guerres de gangs et les trafics en tous genres. Ces quartiers ont autre chose en commun : ils sont presque tous aux mains des démocrates. Plus de cinquante ans de progressisme qui n’ont menés nulle part, la gauche à lamentablement échouée. Ajoutons un élément révélateur : parmi les quartiers touchés par les émeutes de 1968, beaucoup peinent encore à se reconstruire !
Cela n’empêche pourtant pas les progressistes de repartir de plus belle à la conquête de l’électorat noir. Afin de réussir cette entreprise, ils doivent faire oublier leurs échecs, et donc faire diversion. Cette diversion consiste à culpabiliser l’homme blanc en lui répétant à longueur de journée à quel point il est privilégié, on lui rabat les oreilles avec le concept de « racisme systémique », dont il est le seul coupable. Les violences policières servent de prétexte pour dénoncer un système répressif fantasmé. Il suffit de s’intéresser aux pourcentages de noirs tués par d’autres noirs (88,9 % selon une enquête du FBI datant de 2018) pour se rendre compte que les violences sont en fait essentiellement intra-racial.
La réforme sociale de Johnson n’ayant pas porté ses fruits, que propose les démocrates ? La discrimination positive ? C’est déjà fait, et dans toutes les catégories socio-professionnelles. Les Etats-Unis ont même eu droit à un président noir de 2008 à 2016. Mais cela ne suffit évidemment pas. Qu’a cela ne tienne, il faut de toute façon que l’homme blanc, bouc émissaire désigné, fasse toujours plus d’effort afin de rendre la vie plus douce aux minorités ethniques. Il doit s’excuser d’être ce qu’il est, donner toujours plus de gages. Et même avec toute la bonne volonté dont il est capable, il n’en fera jamais assez. Prenons l’exemple de Jacob Frey, maire de Minneapolis, qui lors d’un rassemblement se tenant dans sa ville le 6 juin dernier, s’est fait chasser par les manifestants. Ce jeune démocrate plein de bons sentiments a simplement répondu par la négative à une manifestante qui lui demandait s’il allait abolir la police locale. Son soutien affiché au mouvement Black lives matters et ses larmes versées devant le cercueil de Floyd sont soudainement passés à la trappe.
Minneapolis Mayor Jacob Frey showed up today at the protests. He was asked if he would commit to abolishing/defunding the police. Incredible to witness crowd hold him directly accountable. Man did a literal walk of shame. pic.twitter.com/v645mfIZHt
— Sana Saeed (@SanaSaeed) June 6, 2020
Cet incident révèle le véritable objectif du mouvement : il n’est pas question de droits civiques, mais de soumission. Les progressistes ne comprennent pas que non seulement ils ne rendront pas le monde meilleur avec leurs délires cosmopolites, mais surtout qu’ils sont les idiots utiles de gens qui ne veulent pas vivre dans une chimérique société égalitaire, mais qui veulent simplement prendre la place des blancs, racistes ou pas.
Cet aveuglement de la gauche américaine ainsi que son inefficacité à régler les problèmes n’est pas sans rappeler les « banlieues rouges » en France. Les politiques menées sont les mêmes : antiracisme forcené, extrême générosité envers les minorités ethniques, impuissance face à l’insécurité etc… et le résultat est le même : les banlieues rouges sont désormais noires, et les pauvres sont toujours pauvres. La gauche continue à se bercer d’illusions, et le peuple en paye les conséquences. Il est donc urgent que les blancs, qu’ils soient américains ou européens, se préparent à une fois de plus payer le prix des utopies mondialistes.
T.T.