Les menées libérales-libertaires des corrupteurs se poursuivent avec l’aval du Sénat. Le Syndicat de la magistrature s’est rendu particulièrement célèbre avec son « Mur des cons » (sic). Il y expose, notamment, le père de la jeune Anne-Lorraine Schmitt massacrée par un étranger qu’elle n’avait pas laissé la violer, un dimanche matin dans un train d’Île-de-France.
Le père de cette toute jeune femme, fort digne malgré son malheur, avait eu, selon les juges marxistes du pouvoir judiciaire, le « tort » de demander une vraie perpétuité contre le prédateur barbare qui avait tué sa fille car il s’agissait d’un récidiviste – viol sous la menace d’un couteau – qui baignait dans la pornographie et la prostitution, et dont le propre frère n’était pas du tout surpris de la récidive… alors que les juges avaient libéré ce Français de papiers – originaire d’Arménie et à nom turc – au bout de seulement deux ans !
Ce « Syndicat de la magistrature », que Manuel Valls n’a évidemment pas dissous, a intitulé son colloque de lundi dernier : « Le corps du délit ou la libre disposition de soi », y invitant un aréopage des plus ridicules, allant Europe écologie-Les Verts (EÉLV) à la Ligue des droits de l’homme (LDH), en passant par un porte-parole de l’inter-LGBT, ainsi que des « chercheures » et autres « professeures » d’inhumanités à l’opposé de ces « humanités », grammaire, humanité et rhétorique, enseignement secondaire préparant à l’entrée à l’université avant la Révolution.
Alors que la Justice est censée servir à protéger le plus faible, en le laissant libre contre la « loi du plus fort » ou « loi de la jungle » (sinon, est-elle encore légitime ?), ces syndicalistes libertaires prétendent opposer la liberté – dont on comprend mieux ici le sens maçonnique dévoyé – aux lois de protection de la personne humaine :
« Faut-il protéger l’individu contre lui-même – et ceux qui pourraient l’exploiter – dans une société où les rapports de domination ne peuvent être ignorés ? Mais que devient alors la liberté de l’individu, prise entre répression au nom d’une certaine conception de l’ordre public et régulation paternaliste au nom de la protection des plus vulnérables ? »
s’interrogent les extrémistes. Ces juges s’opposent, de manière dogmatique, à toute morale et à tout ordre public (ce qui ne les empêche pas de rendre chaque jour des décisions de justice au nom de leur République…) :
« Les principes de dignité de la personne humaine et de non-patrimonialité du corps sont au cœur des débats. Mais ces nobles principes ne servent-ils pas d’alibi au retour d’un nouvel ordre moral qui voudrait imprégner l’intervention publique ? »
Leur pseudo-morale à eux, ces dégénérés mentaux des prétoires, consiste donc à promouvoir – au nom d’une prétendue « liberté individuelle » – toutes les pratiques qui portent atteinte à la dignité de l’être humain et à sa vie sociale, biologique et intime :
« Interruption volontaire de grossesse, assistance médicale à la procréation, procédures de changement de sexe, gestation pour autrui, prostitution, fin de vie (…) sont autant de domaines où la loi autorise, réglemente, proscrit des comportements, édifiant des limites à la liberté individuelle. »
Pas étonnant que les magistrats de cette mouvance anarchiste de gauche relâchent presque systématiquement les monstres qui hantent nos faubourgs, avec ou sans bracelet électronique. Pourtant, et ça n’est pas la moindre des contradictions, les victimes du chaos organisé, comme feu Anne-Lorraine et tant d’autres n’auront pas eu, elles,
« la liberté de disposer de son corps, de son ventre, de son sexe, la liberté de procréer ou de ne pas procréer, la liberté de décider de sa mort »
que revendique cette organisation politico-syndicale subversive.
Corollaire de cette même logique très particulière, d’honnêtes pères de famille sont embastillés facilement pour un salut enthousiaste ou une recherche historique qui ne sont pas en conformité absolue avec les non-valeurs du microcosme d’occupation.
Décidément, la « liberté » est à (contre-)sens unique dans leur République des valeurs inversées !