Voici ci-dessous la vidéo diffusée mercredi par l’État islamique (ÉI), où plusieurs égorgeurs de l’ÉI brûlent leur passeport ; durant le reste de la vidéo, un groupe d’une dizaine d’assassins est présent et trois individus – se faisant appeler Abu Osama al-Faranci, Abu Maryam al-Faranci et Abu Salman al-Faranci – parlent tour à tour.
Dans un français approximatif, celui qui se fait appeler Abu Salman al-Faranci, énonce les objectifs de ces malades : tuer, égorger, terroriser, humilier, un programme qui paraît calqué sur celui des forces américano-russes à l’assaut de l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale – et bien au-delà.
« Et je vous appelle, venez faire votre [allégeance]. Et même si vous ne pouvez pas venir ici en Irak ou [en Syrie], faire votre [allégeance], faites-le de chez vous, faites de France. Et si vous êtes vraiment sincères dans votre [culte] et votre [foi], et que vous n’avez pas les moyens de faire la [la migration] sur cette terre, travaillez en France. Laissez-les ne pas dormir. Laissez-les dans le stress. Laissez-les dans l’insécurité. Il y a des armes, il y a des voitures. Il y a des cibles prêtes. Il y a même du poison. Si vous pouvez mettre même du poison et le faire boire à un ennemi d’Allah, faites-le. Tuez-les. Crachez-leur sur le visage. Écrasez-les avec vos voitures. Faites ce que vous pouvez faire pour les humilier, car ils ne méritent que ça. »
Loin de l’indifférence, du mépris ou de la négation de la cheftaine du parti d’extrême droite, les nationalistes ne peuvent que se sentir concernés par le nombre d’Européens qui passent à l’ennemi. Qui pourrait rester insensible devant le sort de ces jeunes Français abandonnés dans les zones ethniquement perdues, suffisamment culpabilisés, soumis aux mensonges et à la propagande républicaine, endoctrinés, dénigrés au point de renier ce qu’ils sont, au point de tourner leur juste révolte contre le système dans la pire des barbaries nihilistes. Le reconnaître, c’est reconnaître que l’ennemi c’est leur République, c’est leur matérialisme athée, leurs antivaleurs. Cela explique sans doute pourquoi Marine Le Pen, la milliardaire de Montretout dont le père avoua l’avoir élevé loin « des arabes », préfère mentir à ce sujet, faute d’avoir le courage de remettre en cause le système qui la nourrit.