La France, minée par 70 ans de république, n’apparaît qu’en 26e position du classement réalisé par une association allemande, Transparency International, concernant la corruption. L’état de corruption du secteur public de la France s’est aggravé ces derniers mois selon l’ONG, son score passant de 71 à 69 (100 étant synonyme d’une administration extrêmement probe, 0 d’un secteur public très corrompu).
Elle partage la 26e place avec un État qui lui est associé depuis plusieurs années et tristement célèbres pour les gigantesques affaires de corruption : le Qatar. La France arrive derrière l’ensemble des pays nordiques, derrière la Suisse, le Benelux, l’Allemagne, l’Islande, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Autriche et l’Estonie. Elle fait cependant mieux que tous ces voisins du sud : Italie, Espagne, mais aussi Portugal, ainsi que les pays balkaniques et les pays de l’Est.
Plus des deux tiers des 175 pays étudiés sont considérés comme sérieusement touchés par la corruption. Ce sont les pays blancs les moins enjuivés et les moins touchés par l’invasion qui occupent les premières places : le Danemark (1er avec une note de 92), la Nouvelle-Zélande (2e avec 91), la Finlande (3e avec 89), la Suède (4e avec 87), ainsi que la Norvège et la Suisse (5es avec 86).
Pour établir ce classement, Transparency International se fonde sur les données de onze organismes essentiellement des outils mondialistes : la Banque africaine de développement, la Fondation Bertelsmann, l’Economist Intelligence Unit, la Freedom House, Global Insight, IMD, Political and Economic Risk Consultancy, la Banque mondiale – dont Peter Eigen, le fondateur de Transparency International, est issu –, le Forum économique mondial, et le Projet de justice mondial.