Le 2 décembre, un très violent incendie dévastait un entrepôt des « Restos du cœur » à Vendin-le-Vieil près de Lens. Plusieurs dizaines de tonnes de nourriture, de vêtements et de cadeaux de Noël ont été détruites par les flammes. Ce fait divers a été très abondamment relayé au niveau national. Seules ont manqué à l’appel les déclarations de Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et François Hollande ; une absence bien naturelle, puisqu’il n’y avait aucune victime juive à déplorer.
Tous les médiats ont couvert l’événement, donnant la parole au personnel, aux autorités locales, aux commerçants de la région qui se lançaient dans une course effrénée pour savoir qui promettrait de donner le plus, aux voisins, aux responsables associatifs.
Pourtant, la question élémentaire qui se pose lors de cas semblables – quelle est la cause du sinistre – n’a pas été évoquée avant hier. Comme s’il importait peu de connaître les raisons qui ont conduit plusieurs dizaines de tonnes d’aides à être détruites. Aucun médiat ne semblait vouloir savoir si l’incendie avait été causé par l’incompétence de quelque employé de l’association, était d’origine accidentelle, ou si le feu avait été mis volontaire. Et dans ce dernier cas : quel(s) étai(en)t le(s) mobile(s) des incendiaires. Avec une question subsidiaire : à quelle race appartiennent-ils ?
Pourquoi ce silence ? Certains ont-ils peur que les Français apprennent que des bénéficiaires d’aides sociales, s’étant « invité » dans notre pays, non seulement abusent de notre hospitalité mais se permettent au moindre problème de causer pour plusieurs centaines de milliers d’euros de perte ?
Depuis, il a été révélé que deux départs de feu avaient été constatés par les enquêteurs. Pourtant, selon la presse « aucune piste n’est pour autant privilégiée, a affirmé jeudi le parquet de Béthune, chargé de l’enquête » (source AFP, reprise par l’ensemble des médiats dont 20 minutes).
Un incendie très violent durant l’hiver, qui touche une association au contact de populations à problèmes, deux départs de feu constatés, mais « aucune piste » ne serait privilégiée.
« Je ne peux pas me prononcer de façon objective et certaine. […] Je suis obligé d’attendre les résultats »
a affirmé le procureur de Béthune Philippe Peyroux. La consigne a été bien entendue, puisque les policiers interrogés par les médiats ont tenu également le même discours. Selon le procureur, les résultats ne seront connus que dans une semaine minimum, peut-être une semaine et demie ; ils seront donc connus quand plus personne ne s’intéressera à l’affaire, quand les Français, les commerçants, auront donné massivement à l’association sans savoir si celle-ci est responsable, et dans ses pratiques de stockage, et dans sa gestion de ces « populations à problème »…
Si la police et la justice ne privilégient « aucune piste », il a été révélé encore que les alarmes volumétriques se sont déclenchées et qu’au moins une personne se trouvait donc sur les lieux au moment du déclenchement de l’incendie.
En attendant, déjà 115 tonnes de denrées alimentaires ont été envoyées sur le site. Les promesses de dons des foyers dépasseraient 100 000 euros. Le gouvernement a annoncé un don de 50 000 euros, autant que le conseil général du Pas-de-Calais ; sans compter des marchandises pour 20 000 euros et du matériel promis par les entreprises.