La méthode libéraliste est éprouvée. Visant à terme la destruction d’un pilier social, les dirigeants procèdent par petites entailles dans la tradition et la loi naturelle. Un cas très identifiable s’est déroulé en quelques années avec les déviants sexuels. Ils ont obtenu d’abord la dépénalisation de l’homosexualité et son retrait de la liste des maladies. Ils ont ensuite créé le PACS – affirmant alors qu’il n’y aurait plus « d’avancées » ensuite. Puis ce fut le “mariage” homosexuel, la légalisation de la possession d’enfants, l’adoption, la PMA-GPA pendant que d’autres s’activent pour obtenir la légalisation de la pédocriminalité.
C’est le même procédé qui est utilisé contre le repos dominical, qui subit des attaques de plus en plus décomplexées et de plus en plus violentes.
À droite, c’est le franc-maçon Xavier Bertrand qui a attaqué hier.
« Chacun serait libre de choisir. […] Les salariés seraient payés double, sauf accord d’entreprise contraire »
a-t-il déclaré, évoquant la création – pour rendre l’esclavagisme plus amusant – d’un « droit de tirage » de 15 dimanche par an à tous les responsables de magasin. Il s’agirait pour commencer de 15 dimanches par an, avant qu’une organisation patronale n’en réclame 30 et que le gouvernement en accorde 20, etc. Chaque ouvrier serait donc libre de choisir comment il veut être exploité : travailler de nuit, travailler le dimanche, le tout pour un salaire de plus en plus faible l’obligeant à de plus en plus scandaleux « choix » déterminés par le seul motif économique devenu la seule référence morale.
À gauche, Manuel Valls a confirmé le choix de passer de la situation actuelle – cinq dimanches travaillés par an – à quinze (12+3 à Noël). Il en a profité pour moquer « l’attachement au repos dominical » des catholiques et des syndicalistes (sic), un attachement pour lequel il ne montre donc aucun respect. Ce projet sera porté au sein du gouvernement par le ministre de Rothschild Emmanuel Macron, nommé récemment par Manuel Valls. Le projet de loi prévoit encore que les commerces dans les gares ouvrent et diverses autres exceptions qui deviennent en réalité la règle.
À Paris, toujours pour d’uniques motifs – prétendument – économiques (alors que les dirigeants ont bien montré depuis cinquante ans leur compétence en la matière), Anne Hidalgo s’est également lancée dans un réquisitoire contre le repos dominical et pour la libéralisation totale.