Dimanche, les recherches sur la descendance d’Adolphe Hitler serviront de prétexte au documenteur de sidération du jour. Sous prétexte d’une recherche quant à des descendants français du Führer, la télévision soviétique de leur République, financée avec la contribution de l’audiovisuel public payée par les familles françaises, va entonner les blagues habituelles que diffuse déjà si souvent la chaîne « franco-allemande » placée en 1993 sous la surveillance de Bernard-Henry Lévy, Arte. En effet, « Hitler, mon grand-père » sera diffusé dimanche 14 décembre à 22 h 25 soir sur France 5. (Durée : cinquante-deux minutes.)
Le prénom qui sera le plus souvent repris ne sera pas celui des petits-enfants supposés, et bien vivants, de l’ancien chef d’État germain. Non, ça sera celui de son supposé fils aujourd’hui décédé, Jean-Marie… histoire d’embrouiller encore un peu plus l’esprit des téléspectateurs déjà bien abrutis par tout le reste de ce qu’ils regardent et par ce qu’ils ont dû réciter sans ciller lorsqu’ils usaient leurs fonds de culotte sur les bancs de l’école. Le ton étant donné, feu Jean-Marie Loret sera fallacieusement « présenté » comme ayant peut-être été « le fils du plus grand bourreau de l’humanité (sic) », oubliant à la fois ce que la loi Fabius-Gayssot interdit d’exprimer et « l’œuvre », tant des bombardements « alliés » concentrés sur les civils, en Occident comme en Orient, que du « communisme à visage humain » et ses morts dépassant allègrement la centaine de millions.
Un conseil aux insomniaques : regardez l’ensemble si vous avez du rire en retard, ou bien seulement la fin, puis racontez-nous la chute, si toutefois elle en vaut la peine !
Quel est votre avis sur le national socialisme allemand ? Personnellement je le trouve légèrement fanatique sur certain concept comme celui de la race et plus efficace dans le social ?
Me concernant, le national-socialisme est la version allemande du nationalisme allemand, tel qu’il s’est incarné en un temps et une époque, comme le fut le phalangisme en Espagne, le légionnarisme en Roumanie ou le fascisme en Italie. Il est à mon sens l’une des versions les plus abouties et les plus adaptées – comme en a témoigné son succès. Le fanatisme peut parfois être la meilleure réponse à une période de particulièrement forte dégénérescence.
Erwin Vétois.