La situation sur le front de l’emploi s’est encore aggravée en novembre en France, avec une très forte hausse du chômage, toutes catégories confondues. Pour la catégorie A, celle des personnes n’ayant eu aucune activité, le chômage a cru de 0,8 % avec 27 400 chômeurs de plus, et une hausse de 5,8 % en un an (+181 000).
En tenant compte de l’ensemble des catégories de chômeurs répertoriés par Pôle emploi, la hausse est en un mois de 18 400 (+0,3 %) et un an de 274 600 (+5,5 %), pour atteindre un total de 5 840 700 chômeurs officiels.
La hausse du chômage touche toutes les catégories : hommes (+1 % en un mois pour la catégorie A) et femmes (+0,6 %), jeunes (+0,5 %) et seniors (+1 %), au chômage depuis plus moins an (+0,2 % pour les catégories ABC) comme ceux l’étant depuis plus d’un an (+0,6 %).
Il ne s’agit là que des chiffres officiels, ne tenant pas compte de nombre de Français en fin de droits et qui refusent de s’inscrire au chômage tant ils savent que ce n’est pas les services officiels qui leurs trouveront du travail, pas plus que des enfants et des parents de chômeurs qui subissent tragiquement la situation d’un chômage structurel de masse, auquel aucun gouvernement depuis 40 ans ne s’est attaqué.
La hausse extrêmement brutale du chômage depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir (833 700 chômeurs de plus, +16,7 %), démontre s’il en était encore besoin la nocivité des gouvernements de leur République, toutes tendances confondues : en sept ans de gouvernement Sárközy-Hollande, le nombre de chômeurs des catégories ABCDE a explosé, avec 2 236 200 chômeurs de plus (+62 %).