En ce samedi 21 février, jour anniversaire du début de la bataille de Verdun en 1916, je rejoins le département de la Meuse pour retrouver la délégation des 18 personnes de l’ADMP (Association pour la Défense de la Mémoire du maréchal Pétain), qui doit arriver de Paris dans le TGV de 9H09 et qui fait une halte à la gare TGV Meuse, perdue entre champs et forêts.
Avant d’y parvenir, venant de Bar le Duc, j’emprunte la voie Sacrée route stratégique qui permit de défendre Verdun et choisie par l’armée du Kaiser Allemand – en casque à pointe- « pour saigner l’Armée Française ». Le conflit armé entre l’Allemagne et la France avait débuté le 3 août 1914.
Cette route historique a la grande caractéristique d’avoir des bornes Kilométriques surmontées d’une reproduction des casques de l’infanterie de l’armée Française de l’époque dont étaient coiffés nos Poilus.
Abordant la route proche de cette célèbre voie Sacrée qui dessert la gare TGV – Meuse, je distingue un attroupement humain entourant une dizaine de véhicules officiels et de motards de la gendarmerie en tenue de circonstance.
De quoi s’agit-il ? Après avoir stationné difficilement mon véhicule, dans le parking saturé de la gare, apparait en effet de nombreuses personnes entourant un Préfet en grande tenue d’apparat. Les voyageurs en attente de leur TGV se tiennent à distance, tant par obligation que par sécurité, à la demande de gendarmes dépêchés pour la circonstance. J’apprends très vite qu’il s’agit de dispositions mises en place dans le cadre de « Vigipirate Renforcé » pour accueillir au TGV de 9H09 en provenance de Paris plusieurs ministres de la république ainsi que leurs accompagnants.
En effet à l’heure dite, le Sous-Préfet de Verdun ainsi que sa garde rapprochée se positionnent le long du quai devant l’emplacement prévu de la voiture de première classe transportant ces « célèbres voyageurs des temps modernes ».
Apparait tout d’abord le Secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire Jean Marc Todeschini (également sénateur de la Moselle), à l’allure massive d’un Danton, suivi par Joseph Zimet Président de la mission du centenaire (violoniste et passé par Science Po !!!!, fils de chanteur Yiddish et mari de Rama Yade). Ferme la marche des personnalités, Gérard Longuet (UMP) sénateur de la Meuse et ancien ministre. Le « beauf » du milliardaire Bolloré veille sur sa chère circonscription de la Meuse car les prochaines élections régionales en Lorraine s’annoncent.
Derrière tout ce beau monde, mes amis de l’ADMP, surgissent avec à leur tête le Président de l’association Hubert Massol. Bon début de journée pleine d’émotions à venir mais aussi de stupéfactions.
Après le départ de la colonne officielle, comprenant à l’arrière le Sénateur Longuet (conduisant seul son véhicule stationné au parking, opposition obligée pour raisons budgétaires !), la délégation de l’ADMP empreinte le bus qui lui est réservé pour se rendre jusqu’à l’ossuaire de Douaumont proche de Verdun.
En route nous apercevons, dans le village de Souilly, la mairie en pleins travaux. Ce lieu servit de quartier général pendant la bataille de Verdun. Si de nombreux objets de l’époque au sein de l’édifice ont malheureusement disparut dans d’étrange conditions, l’actuel Maire aura pour la commémoration internationale du centenaire de la bataille de Verdun le 29 mai 2016, un trottoir devant sa mairie tout neuf ainsi qu’à proximité de nouvelles pissotières.
Hommage aux héros de Verdun
En effet l’ADMP avec sept autres « délégations du souvenir » et leurs huit portes drapeaux spécifiques, sont conviées, ce samedi 21 février 2015, par l’Evêque de Verdun pour un office religieux dans la petite chapelle de l’ossuaire.
Monseigneur Jean Paul Gusching, fut nommé évêque de Verdun le 3 juillet 2014 par le Pape François. Il était jusqu’alors vicaire général du diocèse d’Amiens. Il est également devenu le nouveau Président de l’Ossuaire de Douaumont. Il faut rappeler que cette dernière grande bataille qui fut gagnée par l’Armée Française, fit en près de neuf mois 714.000 victimes – 362.000 morts et blessés du côté Français et 337.000 morts et blessés du côté Allemand. Sans oublier les 15.000 soldats disparus sans identification dans ce terrible champ de bataille surnommé par les deux belligérants « l’enfer de Verdun ».
L’office religieux se déroula à 11H00, avec une assistance composé des délégations invitées. Des anonymes, comme l’on dit, Français mais aussi Allemands y assistaient. Dans son homélie de grande tenue, l’évêque de Verdun après avoir résumé le contexte de ce douloureux affrontement, aborda la nécessité impérieuse de la paix entre les hommes en précisant que cette dernière « n’est pas le fait de la droite ou de la gauche », mais des béatitudes (félicité céleste des élus de Dieu). Il nomma également les personnages emblématiques Français de cette bataille. Tout d’abord le Général Edouard de Castelnau, puis les généraux Charles Mangin, Philippe Pétain et Robert Georges Nivelle. Mais aussi le lieutenant – Colonel Emile Drian (qui trouva la mort le 22 février 1915 au bois des Caures avec 1120 hommes des 56 et 59 iémes bataillons de chasseurs à pied). Ce haut fait militaire du début de la bataille de Verdun se devait d’être cité.
Citer Philippe Pétain, devenu Maréchal de France en novembre 1918, était de l’aveu même du Président de l’ADMP une première depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Mais l’histoire réelle doit rester l’histoire de la France. Ce qui aujourd’hui avec le personnel politique de la cinquième république, est une « autre histoire ».
Bien évidement – laïcité oblige – tous les officiels rencontrés en gare TGV, étaient ailleurs.
Jean Marc Todeschini se rendit à la sous-préfecture de Verdun pour installer le comité de pilotage ministériel ( appellation favorite de la gauche) du centenaire de la bataille chargé de piloter la préparation des commémorations de 2016. La date choisie sera le 29 mai 2016. En effet aux yeux de ces faiseurs d’histoire c’est la date qui avait été choisie par le Général de Gaulle pour les célébrations du cinquantenaire en 1966. Date pour le moins surprenante qui permet une récupération politicienne par l’actuel locataire de l’Elysée.
Il faut rappeler que le capitaine De Gaulle Charles, fut fait prisonnier à Verdun le 02 mars 1916 puis transféré en Allemagne. Ses cinq tentatives d’évasion officielles sont du même type que son appel du 18 juin 1940. Une falsification de l’histoire réelle auquel les historiens n’ont pas le droit d’accéder. Le dossier étant classé au-delà de la célèbre formule « Secret d’Etat ».
J’ajoute que De Gaulle Charles, – général à titre temporaire du 6 au 16 juin 1940 dans les fonctions que lui avait attribué le premier ministre Paul Rainaud-, fut condamné pour désertion par l’état Français dirigé par le maréchal Philippe Pétain. Bien que réfugié au service et par la perfide Albion à Londres, il fut aussi le bradeur de l’Empire Français mais également parjure des Français d’Algérie. Les Socialistes qui l’on combattu lorsqu’il fut le premier Président de la République de la cinquième république faite avec une constitution en conformité à sa personne, montrent à quel point dans cette évocation historique, se trouve leur degré de perversion.
Et le maire de Verdun Monsieur Samuel Hazard (cela ne s’invente pas), présent à « ce comité de pilotage » de souhaiter, je cite : que tous les chefs des états qui ont participé à la grande Guerre soient présents à Verdun.
Chiche de la présence du Président Russe Vladimir Poutine ainsi que du premier ministre Hongrois Victor Orban politiquement incorrects auprès des Européistes de Bruxelles.
Le bal des faussaires
Quant au président de l’assemblée nationale Claude Bartolone, venu différemment de Paris, il présida et anima une cérémonie sur la commune martyre des Eparges. On aurait pu imaginer un hommage soutenu aux valeureux combattants Français qui s’illustrairent à de nombreuses reprises dans ce lieu tragique durant la bataille de Verdun !!!
Et bien non, une nouvelle vérité de l’histoire de France – version cinquième république UMPS – se présentai.
Il s’agissait pour Bartolone, tel un Fouquier – Tiville, de rappeler la conduite héroïque – et oubliée – de Frédéric Chevillon du 132iéme régiment d’infanterie tombé au combat, à 36ans, sur la crête des Eparges le 21 février 1915 !!!
Nous ne sommes plus à la bataille de Verdun, paix à l’âme du sous-lieutenant Frédéric Chevillon, mais dans une cabale politicienne. Oui mais voilà, ce soldat tombé au champ d’honneur avec son fusil Lebel était surtout pour Bartolone le député des Bouches du Rhône de cette époque. Un département où aujourd’hui les armes retentissent : les Kalachnikovs !!!!
Bartolone , né à Tunis en juillet 1951, de parents siciliens et Maltais ayant fui le fascisme sous Benito Mussolini, « embraya » alors tel un Garibaldi sur les barricades du Socialisme, pour rappeler que seize députés Français ont été tués durant la première guerre mondiale. Et de souligner que si les députés Emile Driant et André Thome sont régulièrement honorés, ce n’était pas le cas de Frédéric Chevillon. Il fallait donc réparer cette injustice parlementaire !!!
Et avec des trémolos dans la voix, l’actuel Président de l’assemblée nationale déclara, je cite : Fréderic Chevillon est mort en héros. Il est mort pour le peuple qu’il représentait, il est mort en citoyen.
Puis il rentra dans « le vif » et d’ajouter avec solennité, je cite toujours : » Dès le 22 décembre 1914, le Président du conseil de l’époque René Viviani ( Socialiste, anticlérical notoire, cofondateur du journal l’Humanité et rendu célèbre pour son appel aux femmes en août 1914, les hommes étant déjà mobilisés) convoque le parlement et propose un budget pour que les lois de la république continuent de s’appliquer. Cet amour de la démocratie, Frédéric Chevillon l’avait. Et de quoi rêvait-il ? Il rêvait de service public bien équipé, d’une agriculture financée, d’agents de chemin de fer à la retraite digne. Mais aussi de services pénitentiaires dignes de leur temps et du pays des droits de l’homme. Il est parti au front pour protéger ce rêve ».
Puis on atteint alors les sommets du pathétique, toujours Bartolone « Une plaque en hommage au parlementaire Frédéric Chevillon va être dévoilé sur le monument des Eparges ». Etait présent François Michel Lambert l’actuel député des bouches du Rhône (écologiste, et vice-président de la commission développement durable et de l’aménagement du territoire à l’assemblée nationale) et il poursuit « Est parmi nous celui qui occupe le siège 290, celui-là même sur lequel s’est assis Frédéric Chevillon pendant son mandat ».
« Le député Lambert (poursuit Bartolone), a amené spécialement pour son collègue mort au combat, de la terre natale de Marseille qu’il va déposer sous la plaque commémorative. Cette terre du sud à laquelle Frédéric Chevillon a dû penser au moment de mourir sous le ciel meusien qu’il ne connaissait pas » C’est digne d’une œuvre de Pagnol !!!!!! et qui aurait fait sourire le Florentin Mitterrand, lui inhumé à Jarnac.
Quand à Joseph Zimet nommé par Sarkozy président de la mission du centenaire, il se contenta de faire de la figuration devant cet aéropage d’élus Socialistes du parti qu’il connait bien en qualité d’adhérent depuis 1998.
Comme on pouvait s’y attendre, la grosse presse régionale aux ordres, ne mentionna même pas dans son édition du lendemain (Est Républicain) la très digne et émouvante cérémonie religieuse de Monseigneur Gusching en la chapelle de l’ossuaire.
Après cette cérémonie à l’ossuaire érigé dès 1923 et qui dans 22 alvéoles renferme les restes de 130.000 soldats inconnus de la première guerre mondiale du 20 iéme siecle, je me suis rendu dans la petite boutique présentant livres, cartes postales ainsi que divers objets relatifs à la grande guerre. Faisant « le plein » de cartes postales- pour de futurs vœux à venir – représentant le Maréchal Pétain en grand uniforme ( carte postale très demandée par les visiteurs d’après le préposé à cet endroit), mon regard fut attiré par une carte postale d’un nouveau genre. Cette dernière avec l’inscription – Nécropole Nationale de Douaumont – présente une vue générale de l’ossuaire avec les tombes de 15.000 soldats Français identifiés. Sur le bas de l’image est grossi pour être bien visible les monuments aux morts Israélite et Musulman situés chacun aux deux extrémités de ces 15000 tombes ne permettant pas de voir sur la reproduction photographique leurs croix blanches.
Halte au communautarisme
Cette présentation est scandaleuse, et tend à mettre en valeur favorablement ces deux communautés qui ont de façon très minime participé aux combats de Verdun. Il faut rappeler que ces deux monuments ont été mis en place bien après l’implantation de l’ossuaire érigé à l’initiative de Monseigneur Charles Ginesty évêque de Verdun de 1914 à 1946 et inauguré par le Président de la république Albert Lebrun le 7 août 1932.
Le monument israélite mis ainsi en avant avec l’inscription « Aux Français alliés et volontaires étrangers Israélites morts pour la France – 1914 1918 » a été érigé en 1938 sous le gouvernement du Front Populaire dirigé par Léon BLUM !!!! Une difficile recherche nous apprend que 6500 juifs sont morts pour la France (Sur le front de 1914 à 1918), combien à Verdun ?
Quant au monument musulman mis également en avant, il a été inauguré par le Président de la république Jacques Chirac en juillet 2006 afin d’honorer les 28.000 musulmans tombés au champ d’honneur sur les 70.000 engagés tout au long de la première guerre mondiale. Combien à Verdun ?
Sans enlever la valeur de tous ces soldats – israélites et musulmans – certes morts pour le France durant la période 1914/ 1918, présenter Douaumont « a l’avantage de ces deux communautés » face à tous les Français, principalement les familles rurales décimées et inscrites sur les monuments aux morts des 36.000 communes de France, relève de l’imposture à la mémoire.
On voit bien, au travers de toutes ces manipulations et falsifications politiciennes, la finalité des cérémonies commémoratives Verdunoises à venir en 2016. Présenter d’une part ce lieu de mémoire uniquement comme un carrefour de la paix cher aux mondialistes en culpabilisant les Français de toujours avec la France coloniale (aujourd’hui tant regrettée par les peuples libérés), et d’autre part mettre en avant outrageusement les communautés israélites et musulmanes qui à l’époque du conflit étaient très peu représentées relève de la forfaiture. Si les Français de toujours (et non pas de souche, quelles souches ?) sont très attachés à ce souvenir de la première guerre mondiale, c’est avant tout parce que toutes les familles de France ont été touchées par un ou plusieurs membres des leurs (morts, blessés et mutilés physiquement où moralement). Ceci reste ancré dans les familles, même si le souvenir à tendance à s’estomper pour les nouvelles générations soumises maintenant à une propagande des politiques et des lobbys pour falsifier l’histoire. Les hommes politiques du système ne se soucient que de leurs propres intérêts idéologiques à commencer par leur volonté de soumettre les Français de toujours à une future vassalité commandée depuis l’étranger.
Pour Hollande, Valls et leurs alliés écologistes et communistes, tout comme pour les Sarkozy, Juppe, Bayrou et consorts, Verdun et les célébrations du centenaire ne sont que tribune occasionnelle dans le cadre des futures élections Présidentielles en France qui doivent se tenir en 2017. Disons-le et sans concession, c’est aujourd’hui leur seule motivation. Le devenir immédiat des Français – blancs de préférence – ne les intéresse pas.
Leur soit disant grandeur et respect de notre pays – la France – en regard de ce conflit, ne sont que façade. Pour cette anarchie – qui muselle la France chaque jour davantage – au seul service de leurs intérêts personnels et pour leurs commanditaires obligés de Tel Aviv et de Wallstreet -Verdun n’est qu’un phénomène temporaire.
Le renversement de cette caste politique qui s’est emparée de notre pays passe par une prise de conscience des Français en regard des situations sociales, économiques et financières de la France. La « béatitude électorale » évolue au sein de la population Française compte tenue de la perte de crédibilité des pouvoirs politiques en place depuis des décennies. Ces derniers le savent bien. C’est la raison de l’accentuation de la répression qu’ils mettent en place à l’encontre de tous ceux qui s’opposeront à eux.
La loi Macron, du ministre des finances, un pur produit de la banque Rothschild, en est le dernier exemple. Cette loi fourre-tout, concoctée sur ordre de Hollande a été obtenue à la chambre des députés à coup de 49-3 (le fait du prince). Et comme l’a affirmé le premier ministre Valls, droit dans ses bottes en bon descendant de républicains espagnols, « Les Français attendent les dispositions de cette loi pour sortir de la crise !!! » La réalité est tout autre. C’est une camisole sociale au seul service des intérêts financiers mondialistes qui se met en place. L’article 64 de la loi en particulier va permettre l’application d’une spécification au titre fumeux « d’information protégée » et qui s’ajoute au célèbre – Secret défense- si pratique pour les hommes politiques afin de cacher la vérité aux Français et de les abuser (rappelez-vous du nuage de Tchernobyl en Ukraine qui s’est arrêté miraculeusement à la frontière Française). Maintenant, toute personne qui divulguera des « informations protégées » (c’est-à-dire tout et n’importe quoi arbitrairement décidé par le pouvoir politique) sera passible de cinq ans de prison et de 375.000 euros d’amende !!!! On revient à l’embastillement et aux lettres de cachet d’une époque pour faire taire toute contestation.
Il est temps d’arrêter la machine mondialiste mise en place pour broyer les peuples.
Au seul service de la France
Devront être demain à la tête de la France des hommes et des femmes, comme ceux de 14. Ils seront au seul service des Français, disciplinés, honnêtes, courageux, déterminés, patriotes tout en restant humbles.
Comme le disait le vainqueur de Verdun à ses hommes tout au long de la bataille, le général Philippe PETAIN : Courage on les aura.
Les Français de toujours pourraient aujourd’hui y ajouter : pour que nos aïeux ne soient pas morts en vain.