Le directeur d’une école primaire de Villefontaine a été arrêté hier à la sortie des classes. Il est accusé de viols contre deux très jeunes enfants – âgés de 6 ans – durant les cours, au sein de l’établissement. Prétextant des « ateliers du goût », l’ignoble individu aurait emmené au moins deux enfants derrière un paravent au fond de sa classe ces derniers mois. Leur bandant les yeux, il aurait présenté son pénis aux enfants et les aurait contraints à des fellations.
Les faits sont en soi d’une extrême gravité. Ils le sont bien plus au vu du parcours de l’individu et de ses antécédents. Il a en effet été condamné en 2008 pour recel d’images pédopornographiques. « Condamné » est un mot bien fort, puisqu’il n’avait écopé que de six mois de prison avec sursis, avec une prétendue « obligation de soin » et une mise à l’épreuve. Plus grave encore : le magistrat criminel qui l’avait jugé ne lui avait pas infligé d’interdiction de travailler avec des enfants alors même qu’il est au contact de jeunes tous les jours.
La justice républicaine s’est illustrée une fois encore par ses préjugés pro-criminels et à l’opposé des intérêts des victimes et de la société.
D’ores et déjà, les enquêteurs ont annoncé avoir découvert chez le pédocriminel des images à caractère pédopornographique.