Il n’y a pas qu’avec les professeurs et instituteurs pédocriminels que leur République se montre d’un laxisme coupable. Un violeur multirécidiviste de 48 ans, Jean-Luc Moindrot, était jugé en appel à Nancy pour avoir brisé son bracelet électronique et être parti en cavale durant plusieurs semaines. Pendant ce temps, il a peut-être à nouveau récidivé. Il tentait au moment de son arrestation de passer en Espagne, sans doute pour fuir l’Europe.
Condamné en première instance à seulement 18 mois de prison, la cour d’appel vient d’annuler la condamnation en prononçant la relaxe. Pour les juges antifrançais de Nancy, casser son bracelet électronique – payé avec l’argent des Français – et s’enfuir quand on est un criminel dangereux et multirécidiviste n’est pas condamnable. Pour eux, avoir un bracelet électronique ne signifie plus être soumis au régime pénitentiaire, mais être astreint simplement à une simple « surveillance judiciaire » ; s’enfuir n’est donc pas une évasion.
Non seulement les juges rouges ont refusé de constater l’évasion, mais ils ont refusé de requalifier les faits en destruction de bien appartenant à l’administration, et de lui infliger la même peine.
Les juges offrent donc à tous les criminels portant un bracelet électronique le droit de le casser et de s’enfuir sans encourir la moindre sanction.
Petite consolation : le criminel, condamné pour plusieurs viols en 1991 à 9 ans de prison et en 2001 à 20 ans de réclusion avec une peine de sûreté de 13 ans, est de nouveau en prison pour quelques mois, ses réductions de peine ayant été supprimées par un juge d’application des peines.