Le procès du pionnier de l’arnaque au [faux] président s’est rapidement avancé jusqu’au réquisitoire, à Paris, en l’absence du principal accusé. En effet, Gilbert Chikli se trouve en Israël, d’où il pratiquait ses escroqueries par téléphone : se faire passer pour un dirigeant de l’entreprise et obtenir, grâce à une myriade de mensonges éhontés, un virement bancaire ensuite rapidement détourné par lui.
Trois personnes en cause, dont une à l’abri en Israël
Il bénéficiait, dans ses turpitudes, de la complicité active de David Attiach et dilapidait une partie de l’argent dérobé avec sa compagne d’alors Shirley Vacaint, séduite par « le charme »… ou les 15 000 euros « d’argent de poche » qu’il lui remettait régulièrement.
Ces deux derniers sont présents au procès, mais ont livré des déclarations contradictoires, ce qui tend à démontrer qu’au moins une de leurs versions est fausse, le complice présent rejetant un maximum de fautes sur Chikli et osant même – ô inversion accusatoire ! – se présenter comme… une victime.
Gilbert Chikli profitait de ce que ses [vraies] victimes – toutes françaises mais sans susciter la moindre réaction indignée des Hollande, Valls ni Cazeneuve contre l’avant-garde de leur République exemplaire – n’imaginaient même pas qu’on puisse se comporter de la sorte.
Des millions d’euros détournés au détriment de l’économie française
Non content de son ego surdimensionné, cet escroc s’est ensuite vanté de ses exploits, avouant explicitement être l’auteur de ces 33 machinations financières contre des entreprises basées en France.
Alors que lui et ceux qui l’ont copié, tant par le mode opératoire que par les réseaux généralement utilisés entre la France et l’entité sioniste, ont réussi à confisquer trois cent cinquante millions d’euros, Chikli a dû se contenter de 8 millions d’euros, 73 autres millions ayant été sauvés grâce à une vigilance renforcée de dernière minute.
Dix ans de prison ont été requis contre Chikli et un million d’euros d’amende, ce qui ne rembourserait pas les escroqueries et ne sera probablement jamais ni payé, ni effectué.
Un cinéaste devenu un peu touche-à-tout après l’échec de « 24 jours », déjà à pied d’œuvre
Sans grande surprise, ses agissements ont déjà inspiré un film, semble-t-il en cours de tournage, à Pascal El-Bez, dit ‘Elbé’.
Il faut dire que celui-ci est bien expérimenté puisqu’il a déjà eu l’occasion de tourner à plusieurs reprises sous la direction d’Ariel Zeïtoun. Il a ensuite joué « le meilleur ami de confession juive » de Roschdy Zem, puis a collaboré plusieurs fois avec Michel Boujenah, avant de jouer une adaptation d’un livre de Marc Lévy, puis de côtoyer Richard Berry, Aure Atika-Bitton, Francis Veber, Patrick Timsit ou encore Cécile Telerman, entre autres.
En 2014, il a joué Didier Halimi, le père d’Ilan Halimi, dans le flop monumental « 24 jours », d’Alexandre Arcady, film que les exploitants de salles de cinéma ont cherché à remplacer à l’affiche dès la fin de sa première semaine, faute de public.
Hors cinéma, depuis l’an dernier, Pascal ‘Elbé’ présente chaque semaine la propagande dominicale de la chaîne de télévision Direct 8 (Groupe Canal +) intitulée « Israël à la croisée des mondes », qui cherche à diffuser un « nouveau visage » d’Israël. Souhaitons-lui bien du plaisir, car après les innombrables morts de l’été dernier sous les bombes israéliennes à Gaza, la tâche pourrait s’avérer ardue.
Accessoirement, il a appelé – en toute impunité à ce jour – à la violence physique contre un humoriste et animateur d’un ‘atelier de chanson potache’… peut-être également pour donner un « nouveau visage » (?) de Dieudonné M’Bala M’Bala, déclarant, probablement dans un élan de leur ‘fraternité républicaine’ : « il faut lui défoncer sa gueule » [sic].
Pascal Elbé : « Dieudonné, il faut lui défoncer sa gueule ! »
https://www.youtube.com/watch?v=56tPaD-f-Qw