Le mouvement nationaliste hongrois Jobbik a remporté dimanche une importante victoire lors de l’élection législative partielle de Tapolca (ouest). Le candidat nationaliste s’est imposé avec 35,27 % des voix devant le candidat de Viktor Orban, le premier ministre conservateur jusqu’ici tout puissant, qui a recueilli 34,38 % des voix, soit 260 de moins que son rival. La gauche demeure aussi marginalisée que dans le reste du pays : la coalition de trois partis n’a réalisé que 26,27 % des suffrages exprimés.
Le FIDESZ de Viktor Orban a connu une série de revers politiques et électoraux ces derniers mois, perdant sa majorité des deux tiers au Parlement et voyant son image ternie par plusieurs scandales politico-financiers. La victoire du Jobbik a toutefois un goût amer pour les nationalistes puisqu’elle intervient au moment où les fruits de plusieurs années de travail sont gâchés par une partie de la direction du mouvement qui a entrepris de « dédiaboliser » le parti malgré ses excellents résultats jusqu’ici.
Avec Lajos Rig, le Jobbik dispose désormais de 24 députés sur les 199 que compte l’Assemblée nationale hongroise. Il est le troisième parti en nombre de députés.
D’après ma collecte d’informations, le Premier ministre Orban a souffert du récent retournement de l’industriel Simicska (/chimitchka/), assez discret mais presque milliardaire et autrefois très proche.
Visiblement l’oligarque a eu les yeux plus gros que le ventre, et Orban ne lui offre plus de contrats publics.
Le chef du Jobbik, Vona, a pu bénéficier récemment d’une interview assez bienveillante avec l’un de ses journaux, le Magyar Nemzet, où il apparaissait en « premier-ministrable » et faisait part de ses intentions.
( en anglais : http://theorangefiles.hu/2015/04/10/interview-jobbik-president-gabor-vona/ )
L’un des députés du mouvement a craché sur les infâmes Chaussures sur les quais du Danube, énième monument pleurnichard. Vona a exigé de son député qu’il dépose une fleur pour s’excuser. « Il n’y a pas de place au Jobbik pour des actions vulgaires. Cela ne nous empêche pas de parler, par exemple, des juifs hongrois, des politiques d’Israël ou de la question rom. »
Jobbik a atteint 27% chez les électeurs résolus (+7), Fidesz descend à 37% (-8).
Jobbik a 18% de sympathisants dans la population, Fidesz 21%.
Mes sources (uniquement du Système) :
https://www.stratfor.com/analysis/weakened-fidesz-unbalancing-hungarian-foreign-policy
hungarianfreepress.com/2015/03/29/jobbiks-gabor-vona-made-to-look-prime-ministerial-in-magyar-nemzet-interview/
Merci pour ces informations !
Köszönöm, jól !
(Très bien, merci !)
Szebb jövö ! *
* Les hongrois, ceux sympathisants du J o b b i k en particulier, comprendront (+ & —>)… (= + ou – : Avanti ! En italien).
Mais il n’y a pas que par la Grèce (ce qui en plus était prévisible avec son nouveau gouvernement Mélenchon-is), les enclaves africaines de l’Espagne, de la France (Mayotte … merci l’UMP & Sarko), de l’Italie (Lampedusa) qu’ils peuvent organiser le remplacement ethnique en Europe ; s’y ajoute un autre point de flux massif d’envahisseurs, la frontière serbo / hongroise :
https://www.youtube.com/watch?v=LVQkUz8cuXQ
TVL : Immigration / Le Lampedusa hongrois, Ásotthalom.
Et il n’y a pas que le Vatican de l’apostat maçono-judaïsant Frankie 1er des tdc., le FN de la parricide Marine, l’ex MSI du renégat putride à kippa Fini, etc., qu’ils peuvent infiltrer pour les pourrir de l’intérieur.
Le jobbik maintenant (où d’ailleurs ils ont déjà répandu leur poison en avançant des théories fausses sur une pseudo origine mongoloïde des hongrois qui sont clairement d’archi-purs paléos-européens blancs) ?
En tous cas le commanditaire est une fois de plus clairement identifiable : les instances apatrides de l’UE qui applique à la lettre le plan Kalergi / Spinelli / Baroso / Schulz / Cohn-Bendit … (trouvez leur point commun … ? Bingo !)