L’antifrançaise Christiane Taubira a déposé un amendement mercredi lors de l’examen du texte de loi sur le renseignement. Elle souhaitait ainsi s’opposer à un amendement adopté peu avant à la demande du député PS Jean-Jacques Urvoas. Ce dernier, largement soutenu par les libéraux-conservateurs, avait obtenu que les personnels des services pénitentiaires soient dotés des mêmes moyens que les services de renseignement. Il s’agit de pouvoir notamment surveiller et contrôler les très nombreux islamistes présents dans les prisons de leur République, le régime refusant d’adopter les mesures simples permettant d’éradiquer le problème : le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes, l’expulsion de tous les étrangers indésirables, la déchéance de la nationalité française pour tous ceux – ils sont nombreux – qui l’ont obtenu indûment.
L’Africaine a donc déposé, avec le soutien de l’extrême gauche et de la gauche du PS, notamment les frondeurs, mais également avec l’aval du gouvernement, un autre amendement. Ce dernier, au contraire du premier, visait à exclure les personnels du ministère de la Justice des catégories de fonctionnaires concernés par les nouvelles mesures de surveillance généralisée. Cela revenait à assurer toujours plus l’impunité aux criminels ; gérant déjà les trafics depuis les prisons, ils auraient pu de plus y diriger les réseaux terroristes.
Mais à la surprise générale, l’amendement Taubira a été rejeté hier soir, par 30 voix d’écart, 68 voix contre 38 : outre les libéraux-conservateurs, plusieurs députés PS, dont Jean-Jacques Urvoas, ont voté contre leur parti. Sur les 48 députés PS présents, 18 ont voté contre le gouvernement. Il est à noter que pour ce projet, présenté comme l’un des principaux textes du quinquennat, moins de 20 % des députés étaient présentés pour voter.
Le vote a créé un malaise au sein du gouvernement, et la fureur de l’extrême gauche.
« C’est un putsch ! »,
s’est étouffée Aurélie Filippetti, quand l’extrémiste Cécile Duflot dénonçait « une alliance regrettable du PS et de la droite ».
C’est en réalité une simple mesure de bon sens : alors que la totalité des Français – particulièrement les patriotes et les honnêtes gens – sera surveillée sans le moindre contrôle, Christiane Taubira ne pourra pas se vanter d’avoir permis que les seules à échapper à cette surveillance soient les pires criminels et tout particulièrement les terroristes islamistes qui pullulent dans les prisons de leur République. Christiane Taubira subit une nouvelle défaite, qui ne l’empêchera nullement de poursuivre sa lutte contre la France et les Français.