FEMEN, acte 1
Tout avait mal commencé pour Marine Le Pen, sous un ciel triste et noir ce premier mai. Les choses ont empiré quand elle a rallié le point de rendez-vous quand une pluie poisseuse s’est mise à tomber sur les dirigeants du parti d’extrême droite républicains réunis autour de la statue de Jeanne d’Arc. Mais le temps ne devait pas être le problème majeur de Marine Le Pen ce vendredi.
https://www.youtube.com/watch?v=mJOZkkA9cPg
Alors qu’elle déposait une gerbe en l’honneur de Jeanne – un geste assez peu compréhensible pour un parti républicain interdisant notamment les drapeaux catholiques et les drapeaux nationalistes – deux racailles des FEMEN ont attaqué la présidente du FN. La rapide intervention du service d’ordre a permis de limiter les nuisances des deux prostituées et, plus important pour les Français, qu’elle ne porte atteinte à la sainte nationale qui devait déjà subir beaucoup ce jour-là.
« Jean-Marie, président ! »
Cette première émotion passée, Marine Le Pen s’est rendue sur la place de l’Opéra pour y prononcer un discours, dont finalement personne n’aura rien retenu. C’est d’abord l’intrusion sur scène de son père Jean-Marie Le Punk, qui arborait une flamboyante veste rouge, la plus voyante qu’il avait pu trouver, qui l’a empêché de commencer son discours durant quelques secondes. Peut-être contre la promesse de ne pas faire d’esclandre, le président d’honneur du FN avait obtenu de monter quelques instants sur scène, comme pour rappeler à ses (nombreux) ennemis de l’intérieur qu’il fallait compter avec lui.
Visiblement troublée, tout en affectant de ne pas le voir, sa fille, brouillée avec lui depuis un mois, a dû écouter les « Jean-Marie, président ! » lancés par la foule, s’agaçant des nombreuses marques de sympathie et de respect dont il fut l’objet.
FEMEN, acte II
Marine Le Pen pensait alors qu’elle pourrait enfin reprendre la main et prononcer un discours bien peu dédiabolisé à base de rejet du système et d’anti-immigrationnisme primaire.
Las… c’est à ce moment-là que trois autres catins de la République firent irruption au balcon d’un hôtel adjacent pour déployer des banderoles, hurler dans un mégaphone et effectuer des saluts bras tendus, le tout en tentant une assimilation bien insultante pour le régime d’Adolf Hitler entre le Front national et le IIIe Reich.
https://www.youtube.com/watch?v=O83G6lFC81Y
Plutôt que d’ignorer les agents de Manuel Valls et d’Anne Hidalgo, qui ont visiblement une fois encore bénéficié de nombreuses complicités pour préparer leurs attaques contre un défilé légal et enregistré par la préfecture, Marine Le Pen, la direction du FN et la foule s’en prirent de longues minutes aux FEMEN, empêchant la présidente de poursuivre.
Des militants et des membres du service d’ordre du parti parvinrent après plusieurs minutes à pénétrer dans la chambre d’hôtel pour faire taire les trois prostituées.
Deux équipes de journalistes exfiltrés
La matinée désastreuse de Marine Le Pen n’était pas finie. Après avoir supporté pendant 30 ans toutes les humiliations, c’est ce jour que Bruno Gollnisch avait choisi pour laisser éclater sa rage. Profitant d’une accalmie et s’emparant d’un parapluie, l’ancien rival de Marine Le Pen attaqua un preneur du son d’une équipe d’activistes antifascistes, stipendiés du Petit Journal de Canal+. Et c’est très fièrement que l’officier de réserve de marine a revendiqué avoir cassé le micro, affirmant qu’il était légitime de casser ce matériel « espion ».
Les désinformateurs de la chaîne cryptée n’en avaient pas fini avec le FN et furent ensuite attaqués par des militants, devant leur salut à l’intervention du service d’ordre du parti qu’ils étaient venus calomnier. Le même sort fut réservé à une équipe de France 5 travaillant à un documenteur pour Anne-Sophie Lapix et son émission C’est à vous. Contrairement à Canal+, l’équipe de France 5 n’aurait pas perdu leur micro dans l’algarade, mais une caméra.
Un Premier mai gâché…
Il faut ajouter à cela des provocateurs du groupe « Identitaire », qui ont tenté malgré les interdictions de déployer leurs drapeaux et de chanter des slogans, entraînant une vive réaction du service d’ordre. Le Front national entend bien avoir absorbé totalement le groupuscule avant de laisser ses membres s’exprimer. Le Front national n’était de manière générale pas très Charlie ce vendredi : il a interdit – entre autres – aux militants bretons du FN de chanter « Mangeons du cochon ».
Cela n’a pas empêché les écarts (« Nique ta mère sale pute » ; « Sale négresse de merde » ; « Qu’ils les violent avec un bout de bois clouté » ; « Sales journalistes de merde ! Pédés de rouge ! ») de militants décomplexés largement reportés par les médiats. Pour être conforme à l’idéologie mariniste, ce ne sont pas seulement les « radicaux » qu’il faut changer, mais tout le peuple frontiste. Et il n’est pas certain que des militants ressemblants à ceux de l’UMP ou du Front de gauche soient plus policés selon les critères politiquement corrects de la direction du néo-FN.
Le bilan pour Marine Le Pen est désastreux. La communication du parti a été lamentable, incapable de prévoir les attaques et de réparer les dégâts causés par les prostiterroristes, le père de Marine Le Pen et son ancien dauphin, une foule incontrôlable qui ne paraît pas avoir assimilé le concept de « dédiabolisation » et, surtout, la pouillerie journalistique tout heureuse de régler ses comptes et de rappeler qui dirige les opérations. Et au bout de multiples plaintes : les journalistes qui prétendent avoir été frappés et volés, les FEMEN victime d’une violation de domicile et de coups ; de son côté Marine Le Pen, qui a pourtant peu l’habitude de gagner des procès, a également annoncé le dépôt de plusieurs plaintes. Sur les ondes occupées Manuel Valls se réjouit et se répand en tweets vengeurs – c’est plus facile que de lutter contre la corruption, la pollution, la criminalité et l’islamisme – ; les FEMEN sont interrogées par tous les médiats quand ce ne sont pas les journalistes de France 5 et Canal+ qui, à force de répéter le crime odieux – plus odieux à chaque version – dont ils ont été victimes – qui peut imaginer qu’un mouvement politique va s’en prendre à des falsificateurs et des ennemis déguisés en journalistes ? –, semblent soudain apparaître en pyjama rayé, tels des « rescapés » de 1948.
… ou l’absurdité de la dédiabolisation
C’est bien encore une fois le projet mariniste tout entier qui démontre son illogisme. La dédiabolisation ne marche pas et ne pourra jamais marcher dans un système où les journalistes, les politiciens, les politologues, les écrivains, les sondeurs, et jusqu’à nombre de dirigeants du FN sont totalement acquis aux mots d’ordre du régime, à l’antiracisme, au mythe de la “Shoah”, à l’égalitarisme, au libéralisme moral, à l’individualisme. Ce ne sera jamais le FN qui décidera s’il est dédiabolisé, mais ses ennemis, quand ils jugeront que les reniements, les renoncements et les trahisons auront été assez importants pour empêcher tout retour en arrière.
Le choix de remettre son avenir dans les mains de l’ennemi est d’autant plus aberrant quand l’ennemi s’effondre, qu’il n’a jamais été aussi faible, quand les journaux du système ne sont plus lus et, quand ils le sont, ne sont plus crûs, quand les politiciens sont considérés au mieux comme des incapables, au pire comme des parasites corrompus détruisant la France, et la République chaque jour plus comme le régime responsable en France de la repentance, de l’invasion, de la criminalité généralisée.
Et le pire de tout cela, c’est que les militants, les électeurs, les Français s’en moquent. Comme ils ont voté pour les candidats dénoncés par les médiats du système et la direction du FN comme, au choix et parfois de manière cumulée, « nazi », « homophobe », raciste ou antisémite, ils voteront pour le FN, pour le RBM et n’importe quoi d’autre qu’ils n’assimilent pas aujourd’hui comme « le système » – à tort, mais les perceptions coïncident rarement avec les réalités –, et dès lundi, un nouvel arrivage de centaines de migrants, un nouveau meurtre d’une enfant innocente par un criminel relâché par Sárközy ou Hollande, des dizaines de voitures brûlées, des milliers de cambriolages, des centaines d’agressions racistes antiblanches auront fait oublier au peuple frontiste le fiasco mariniste. Ils pourront continuer à se persuader que c’est pour le FN qu’il faut voter pour sauver la France.
Loin des reptations de la direction mariniste devant le Pouvoir, les nationalistes continueront eux à se préparer, et à honorer dignement Jeanne d’Arc, se souvenant avec elle que ce ne sont pas des combinazione politiques qui sauveront la France, mais l’éveil de son peuple et le sacrifice de ses fils.
De l’amour ou haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien, mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront.
Il est grand temps d’en finir avec ce que l’on appelle le parti politique, entité démocratique née de la division de la société. Il n’y a pas besoin d’un parti mais d’un mouvement. A l’heure actuelle, ce qu’il faut, pour pouvoir un jour donner naissance à un mouvement, c’est qu’une élite irréductible se forme et agrège hiérarchiquement une partie du reste de la population afin que ce mouvement prenne de l’ampleur et puisse exercer une action de plus en plus influente sur la société, avant idéalement de prendre le pouvoir.
Il est aussi grand temps d’en finir avec les médiats de masse et le prétendu « Front National » (sic).
Avec un peu de recul, un des plus nerveux défilé du FN que j’ai connu, malgré sa « dédiabolisation », les gens sont à bout, à cran, à la limite de craquer… ça va péter c’est certain… Révolution!!
Enfin !!! il est grands temps que les vrais français reprennent en mains la destinée de notre FRANCE !!!!
En réponse à AQWXSZ,il a raison que le parti,qui est un terme qui divise comme son nom l’indique,doit cesser.
Il serait beaucoup plus judicieux de nommer ce nouvel élan un mouvement,qui comprend l’idée d’avancée,de déplacement et de jaillissement vers un futur où notre équilibre est retrouvé,pour les générations futures.
Car ce sont elles l’avenir de notre nation et de notre race blanche!
REX était un mouvement.
D abord je remercie Erwin Vetois pour ses analyses toujours pertinentes.
Ce défilé est un signe. Marine le pen qui parfois ose odieusement se comparer à Jeanne d ‘Arc, retombe tout était contre elle se 1er mai. Ses tentatives d arrivée au pouvoir en infectant son parti d’éléments indésirables. Ce fut un putch semblable à celui de Bruno Mégret, à la différence que celui ci est a l’intérieur du Front National et qu il fut soutenu dans son temps par jean marie le pen lui même. Ce soutien inconditionnel a sa fille est certainement du a la déception de marie Caroline. La pluie accompagne a merveille le parti. Aujourd’hui plus que jamais des réseaux hors du FN mort politiquement doivent s opérer est être près pour qu au bon moment ils prennent le pouvoir.
Ce moment est ,si le Seigneur nous accorde un miracle, proche de nous.
Vive la France !
Non a la république des lumières !
Merci à vous, fidèle lecteur !