Les juges rouges de Taubira n’infligent parfois pas de prison aux pédocriminels, mais ils n’hésitent pas à utiliser toute la rigueur de leur loi quand il s’agit d’un homme voulant simplement infliger une leçon à un pédocriminel protégé par ces mêmes juges.
La victime a écopé de trois ans de prison ferme pour s’être rendue au domicile d’un pédocriminel avéré – il a avoué les faits – pour des faits commis il y a plusieurs années et demeurés impunis malgré une enquête commencée il y a trois ans.
Au domicile du criminel, âgé, il est vrai, la victime l’a frappé avant de casser quelques biens matériels, très loin des dégâts infligés par le monstre à la jeune fille – la belle-fille de la victime – qu’il a violée. Alors que la justice a relâché le pédocriminel, le justicier d’Auvergne n’a pas pu contenir sa légitime colère.
« J’en avais ras le bol, j’ai lâché prise et j’ai pété un plomb. Cette petite, c’est une des filles que ma compagne a eues d’une première union, précise le prévenu. En me renseignant, j’ai retrouvé le domicile du gars qui a fait ça. Et j’ai décidé d’y aller. […] Ça fait trois ans que l’enquête a débuté. J’ai contenu ma colère jusque-là, et puis j’ai vu rouge, c’est vrai… »
a-t-il expliqué aux juges – et procureur, ici un dénommé Alain Durand, du tribunal de Clermont-Ferrand, qui s’est permis d’ironiser la victime en lui lançant « fallait pas jouer les justiciers » – rouges. Si ces derniers trouvent toutes les circonstances atténuantes à des criminels étrangers qui violent des mineures en réunion, ils n’en ont pas trouvé pour un homme appliquant une saine justice, malgré son implication passée dans un trafic de drogue.
Alors que le pédocriminel avait été rapidement relâché, l’homme qui a voulu faire appliquer un début de justice a lui été incarcéré.