« Je suis contre l’instauration de quotas de migrants. Ceci n’a jamais correspondu aux propositions françaises ».
a affirmé Manuel Valls samedi dans le sud-est de la France. Il a été contraint à ajouter à son agenda une visite éclair aux forces de police confrontées à des attaques sans précédent d’étrangers ces derniers jours à la « frontière » avec l’Italie. Les policiers ont arrêté un millier de « migrants » en trois jours. Les fonctionnaires auraient encore moins apprécié que, après Christiane Taubira, Anne Hildago et quelques autres hiérarques socialistes, Manuel Valls vienne parader à Cannes avec sa femme et d’autres membres de son gouvernement pendant que les Français souffrent comme jamais.
Ces propos de Manuel Valls sont totalement mensongers. Lundi dernier, son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve affirmait exactement le contraire. Interrogé sur les quotas imposés par la Commission européenne, il avait non seulement validé la proposition de Jean-Claude Juncker, mais avait attribué la paternité de cette proposition à lui-même et au gouvernement de Manuel Valls dès août 2014.
« Cette proposition […] s’inspire d’une partie des propositions faites par la France. Il est normal qu’il y ait une répartition du nombre des demandeurs d’asile entre les différents pays de l’Union européenne »,
avait-il déclaré, interrogé sur RTL.
En réalité, Manuel Valls joue sur les mots, et s’il se prononce officiellement contre une politique de « quotas », il veut exactement la même chose que son subordonné gaffeur : la dissémination des colons à travers l’Europe au lieu du renvoi non seulement des colons à venir, mais des dizaines de millions d’étrangers déjà présents, dont une infime minorité correspond aux critères des « demandeurs d’asile ». L’éternellement lié à Israël espère surtout ne pas apparaître comme le dernier défenseur d’une mesure déjà rejetée par de nombreux gouvernements à travers l’UE, depuis la Grande-Bretagne jusqu’à la Pologne en passant par la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie. Du jeu sur les mots au mensonge éhonté, il n’y a qu’un pas que Manuel Valls franchit allègrement.
« L’asile est un droit, attribué selon des critères internationaux appliqués par tous les États de l’Union européenne. C’est aussi pour cette raison que le nombre de ces bénéficiaires ne peut faire l’objet de quotas. On est demandeur d’asile ou on ne l’est pas. Si on ne l’est pas, on est reconduit à la frontière »
a-t-il en effet osé ajouter, alors même que des centaines de milliers de clandestins déboutés du droit d’asile sont non seulement présents sur le territoire français, mais encore avec la complicité active du gouvernement qui leur offre des soins « gratuits » (pour eux, pas pour les Français auxquels le système refuse aujourd’hui soins, médicaments et jusque le transport à l’hôpital) avec l’aide médicale d’État (AMÉ), des hébergements, permet aux associations antifrançaises de leur distribuer de la nourriture pendant que des Français meurent de faim et de froid dans les rues de nos villes dans l’indifférence et alors même que ces étrangers se permettent de jeter la nourriture, la scolarisation pour des enfants ne parlant pas un mot de français et faisant baisser drastiquement le niveau général, etc.