Le départ de l’AEMN de Bruno Gollnisch et de Jean-Marie Le Pen a été officialisé hier par l’ex-président du Front national.
« Marine Le Pen nous a demandé de nous retirer, ce que nous avons fait avec Bruno Gollnisch. Nous obéissons à Marine Le Pen »
a déclaré Jean-Marie Le Pen, confirmant que lui et son ancien dauphin avaient quitté l’Alliance européenne des mouvements nationaux. Il se plie ainsi aux directives de sa fille, qui avait demandé il y a plusieurs mois puis exigé il y a quelques jours qu’ils quittent cette alliance. Elle avait pourtant affirmé en mai dernier « ne pouvoir forcer Bruno Gollnisch à démissionner de la structure qu’il a construite ».
Cet ordre correspond à l’agenda du Congrès juif mondial qui a exigé non seulement la destruction de l’Aube dorée, mais encore celle du Jobbik, le très populaire mouvement nationaliste hongrois, désormais fer de lance de l’AEMN suite aux désastres électoraux frontistes durant les années 2000, après l’irruption de la direction mariniste à la tête du parti d’extrême droite français.
Ce retrait est pour les radicaux, le BNP, le Jobbik, Fiamma Tricolore, un coup dur, qui pourrait avoir d’importantes conséquences financières notamment. L’Union “européenne” impose des conditions très strictes aux alliances internationales pour être reconnues comme partis politiques européens et bénéficier de fonds publics.
La trahison du Front national est surtout grave pour les Européens, qui pourraient être privés avec la fin de l’AEMN d’un élément important de leur défense, d’un outil rassemblant non pas des partis se considérant comme membres d’un système à sauver, mais des mouvements engagés dans une lutte à mort contre celui-ci, non pas dans ses seuls effets visibles, l’islamisation, la crise économique ou la disparition physique des peuples européens, mais dans ses causes fondamentales, l’idéologie libérale et ses conséquences.
Bruno Gollnisch s’était plié par avance à cette décision qui le prive du seul poste qu’il avait conservé après sa défaite face à Marine Le Pen.
Marine Le Pen a choisi depuis longtemps de tourner le dos aux mouvements nationalistes révolutionnaires pour se tourner vers des partis libéraux-conservateurs totalement acquis aux idéaux du système. C’est le cas de l’Alliance européenne pour la liberté (EAF) dont elle est membre et dans le cadre de laquelle elle se rendra prochainement aux Pays-Bas à l’appel du Parti pour la Liberté (PVV) de Geert Wilders.
Ce n’est pas un choix innocent : Geert Wilders avait posé comme préalable à toute rencontre le départ des députés européens du FN de l’AEMN ; il a toujours refusé dans le passé d’être associé avec le Front national et Jean-Marie Le Pen. Très proche de l’extrême droite israélienne, il revendique sa proximité avec les services du Mossad et a longtemps hésité à émigrer dans ce pays. Cet ancien assistant parlementaire de l’ultra-libéral Frits Bolkenstein s’est toujours montré extrêmement violent à l’encontre de Jean-Marie Le Pen.
Profitant de l’annonce de cette trahison, Jean-Marie Le Pen s’est joint aux chiens du Système pour participer au lynchage de deux anciens militants du parti de sa fille, les attaquant personnellement. L’Alsacien Joris Hanser avait ironisé sur l’Occupation sur les réseaux sociaux, après l’élection du conseil général FN à Brignoles (Provence) ; Anne-Sophie Leclere, candidate dans les Ardennes, avait décrit Christiane Taubira comme une sauvage à cause de sa désastreuse politique. Jean-Marie Le Pen préfère apporter son soutien à une indépendantiste guyanaise d’extrême gauche soutenue par l’ensemble de l’appareil d’État, qui détruit la famille et la justice de notre pays plutôt qu’à une fille de son peuple qui tente de se défendre avec les moyens dérisoires dont elle dispose.
« Deux militants sur des centaines sont sortis des rails et ont été immédiatement sanctionnés. Le FN condamne très clairement le comportement de ces personnes ».
Les reptations de l’ex-président du Front national sont d’autant plus pitoyables que ses propres provocations passées étaient bien plus outrageantes, en plus d’être volontaires et calculées, que celles de ces deux militants piégés.
L’honneur est un sentiment que chacun peut choisir de faire sien et de transmettre à sa lignée. Jean-Marie Le Pen nous montre qu’il en va de même pour le déshonneur.
Il faut écrire à ce pauvre type de Gollnisch pour lui faire part de notre mépris pour sa lâcheté.
C’est ce que je viens de faire sur son blog
Honte à lmui et à ce pauvre sénile de JMLP