La lâcheté des gouvernements à travers le monde et le vide moral, intellectuel, spirituel, social causé par l’idéologie démocratique libérale conduisent aux pires dérèglements et aux plus graves abominations. Si contre le mondialisme capitaliste des mouvements sains s’organisent, fidèles à l’ordre naturel, d’autres contestations ne sont que des reproductions en pire de l’horreur mondialiste. C’est le cas de l’extrême gauche, des « anonymous » et des antifascistes de tout poil, qui, bien loin de remettre en cause les dogmes du système – libéralisme, égalitarisme, etc., – les érigent en absolus. C’est le cas aussi du terrorisme islamique dont la course nihiliste vers l’abîme ne connaît pas de limite.
Ce vendredi, jour pourtant « saint » chez les musulmans, d’autant plus qu’il s’agit du mois « sacré » du ramadan, a été marqué par plusieurs attentats à travers le monde. Pour la première fois en France depuis la guerre d’Algérie, quand leur République favorisait déjà l’invasion et les islamistes, un Français a été torturé et décapité dans un attentat terroriste.
Ce genre de crimes abominables est devenu est une réalité ordinaire dans de nombreux de pays. C’est le cas ainsi de la Somalie, où une attaque hier contre une garnison de la Mission de l’Union africaine (AMISOM, African Union Mission in Somalia) à Lego (sud-est) a fait plusieurs dizaines de morts. Les assaillants, identifiés comme membre du Mouvement de la jeunesse en lutte (HSM, Ḥarakat ash-Shabāb al-Mujāhidīn, dit al-Shebab), ont lancé l’assaut avec un attentat suicide à la voiture piégée. Plusieurs dizaines de tueurs lourdement armés ont ensuite pénétré dans la base, massacrant de nombreux soldats burundais avant que ceux-ci ne puissent s’organiser pour riposter.
En Syrie, l’État islamique (ÉI) a assassiné au moins 146 civils à Kobané et dans les environs. La ville kurde a été prise d’assaut par surprise jeudi après trois attentats suicides dans un contexte militaire plutôt défavorable aux terroristes dans la région. L’attaque ne présente pas d’intérêt stratégique autre que semer la terreur parmi les populations, l’ÉI n’étant pas en mesure de prendre le contrôle de la ville.
Les islamistes ont attaqué un hôtel de Kantaoui, près de Sousse, dans le nord-est de la Tunisie. L’établissement, fréquenté par des touristes britanniques et du centre de l’Europe, a été ravagé. Selon un bilan diffusé hier, l’attentat a fait au moins 37 morts. Le pays avait été marqué en mars dernier par un attentat contre le parlement et le musée du Bardo, à Tunis, faisant 22 morts, dont 21 touristes étrangers. En ciblant des étrangers non-musulmans, le but des terroristes est double : accentuer le creuset entre les musulmans et les autres, mais également condamner le secteur touristique dans le pays, ce dernier étant un moteur important de l’économie tunisienne.
Un attentat contre une mosquée chiite revendiqué par l’État islamique a fait au moins 25 morts et 202 blessés au Koweit.