Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) n’a pas fait de communiqué pour condamner vivement l’assassinat d’Hervé Cornara, pas plus que pour Aurélie Châtelain, non plus que pour les milliers de victimes du terrorisme islamiste ces derniers mois en France, en Syrie, en Irak, en Tunisie, et ailleurs.
Mais le CCIF se plaint d’une prétendue « augmentation » des actes « islamophobes ». La version islamiste du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNCVA), autre organisme antifrançais, voit une augmentation régulière de toutes les sortes « d’actes » « islamophobes » : +500 % (!) pour les agressions physiques, +100 % pour « violences verbales » (!). Des chiffres d’une violence extraordinaire. Et pour cause.
D’une part, les méthodes de « calcul » du CCIF sont régulièrement dénoncées : les antifrançais s’appuyant non seulement sur les chiffres officiels d’un gouvernement très porté à protéger les « minorités », mais en y ajoutant des données diverses y compris de simples témoignages sans dépôt de plainte ni même de main courante, mais encore les faits de l’« islamophobie institutionnelle », ces mêmes institutions dont le CCIF utilise pourtant les chiffres pour montrer l’islamophobie.
Alors que les Français subissent chaque année 3 millions de crimes et délits, en grande partie causés par l’invasion, malgré ses extrapolations et ses inventions, le CCIF n’arrive lui qu’à… 489 « actes » – essentiellement de prétendues « discriminations » (320) et des « propos stigmatisants » (sic) –, soit au total moins de cinq faits par département.
Selon un organisme victimaire concurrent, le Conseil français du culte musulman (CFCM), il y a en France occupée environ 7 millions de musulmans. « L’islamophobie » n’a touché – en comptant les « discriminations » et les « propos stigmatisants » – qu’un musulman sur 14 314. Des chiffres loin des augmentations de 500 %. Même l’avant-garde de leur République, les surprotégés protégés du CRIJF, peut se vanter de subir plus d’attaques que cela.