Ce n’est pas faute, sur le modèle de leurs congénères en pleurnicherie du CRIF, d’avoir étendu l’islamophobie au moindre propos déplaisant – pour eux – ou coup de crayon sur la plaque d’une association islamiste pour tenter de faire croire à une vague d’islamophobie. Mais bien que le moindre comportement insuffisamment islamophile soit considéré comme un « acte islamophobe », ces derniers demeurent à des taux insignifiants au vu des crimes et délits subis par les Français dans leur propre pays (plus de 3 millions chaque année).
Selon l’Observatoire contre l’islamophobie, associé au Conseil français du culte musulman (CFCM),seuls 274 « actes » antimusulmans ont été commis au premier semestre 2015 en France, ainsi que 196 « menaces » (un simple propos ou un message internet est considéré par le groupe antifrançais comme une « menace », et qualifié « d’islamophobe » d’après leur unique jugement), chiffres basés sur les plaintes à la gendarmerie et à la police – dont les membres ont des consignes pour faire monter les chiffres des « discriminations » et des « attaques racistes » –, mais aussi sur les simples mains courantes.
« Cette explosion [sic] ne peut s’expliquer que par les actes terroristes commis depuis janvier, lesquels ne peuvent justifier la haine à l’égard de musulmans qui ne sont ni responsables ni coupables de tels crimes »,
a osé préciser le président de l’Observatoire Abdallah Zekri.
Cette « explosion » représente moins d’un prétendu fait par mois et par département, quand les crimes racistes antiblancs sont légion et que les meurtres, y compris les plus sauvages, et attentats commis au nom de l’islam se multiplient.