Une fois encore, un cimetière a été profané en France. Au total, dix-neuf tombes ont été détruites ou endommagées dans le cimetière de Saint-André-de-Corcy, à une vingtaine de kilomètres au nord de Lyon. La préfecture a diffusé un communiqué lapidaire évoquant « des croix jetées au sol, voire brisées, et deux plaques commémoratives cassées ». Il n’y est pas question de racisme antifrançais, ni de christianophobie, ni d’atteinte à l’âme de la France.
Aucun ministre ne s’est rendu sur place ; leur président n’a pas « tweeté » pour dénoncer un acte contre la France et à la République : les tombes touchées sont celles de Français, et pas d’étrangers juifs ou musulmans. Le cimetière n’était qu’un cimetière français : il n’était pas gardé par des militaires occupé à d’autres tâches plus importantes aux yeux du gouvernement d’occupation.
Le secteur a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques similaires contre des églises et des cimetières, sans que la moindre recherche réelle ne soit effectuée par les autorités, qui avaient pourtant mobilisé plusieurs centaines de personnes après un incident dans un cimetière juif abandonné en Alsace, dont l’attaque avait été conduite par une racaille antifasciste.