Un individu très dangereux, condamné entre autres pour un viol particulièrement violent et incarcéré à la prison de Melun, s’est évadé de l’hôpital psychiatrique Constance Pascal de la même ville où il avait été admis. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Désormais en liberté depuis près d’une semaine et bien qu’il présente un très grave danger pour la population, ni les médiats ni les autorités n’ont diffusé son signalement, son identité et sa photo. C’est une fois encore la double peine pour les Français qui non seulement doivent subir l’incompétence des services de leur République, mais encore ne doivent compter que sur eux-mêmes pour se protéger.
Le criminel était censé être enfermé dans une chambre « sécurisée » de l’hôpital psychiatrique, où il avait été admis à cause de troupes bipolaires. Il était enfermé à clé et isolé des autres patients, mais c’est pourtant très simplement, vêtu uniquement d’un bas de pyjama, qu’il s’est enfui en passant… par la fenêtre. Il l’a ouverte en utilisant comme levier une plaque prise dans les toilettes.
Si les médiats affolent la population, ils ne lui fournissent aucun moyen de se protéger. Les seules indications concernant le criminel sont qu’il est âgé entre 30 et 40 ans et qu’il est « susceptible de ne plus prendre son traitement, ce qui pourrait accroître sa dangerosité ». Sans médicament, il peut devenir en effet extrêmement violent.
Les forces de police mobilisées ont été incapables de retrouver le fugitif, dont la trace a été perdue à cinq kilomètres de l’hôpital, à Saint-Germain-Laxis, près d’une ligne TGV et de l’autoroute A5. Il peut donc aujourd’hui être n’importe où en France.
« Ce n’est pas la première fois que nous tirons la sonnette d’alarme. Les conditions ne sont pas réunies pour que nous puissions accueillir autant de détenus dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Et voilà le résultat ! », a dénoncé un membre du personnel de l’hôpital.