Bertrand Cocq, maire de Norrent-Fontes, commune longeant l’autoroute menant à Calais, est la cible d’attaques depuis qu’il a pris un arrêté visant non seulement à faire respecter la loi en terme d’urbanisme, mais encore en voulant empêcher de fournir aux colons qui assaillent l’Europe de disposer d’une base arrière pour lancer leurs attaques contre les camionneurs.
L’arrêté vise à empêcher la construction de cinq cabanons illégaux par l’association criminelle antifrançaise Terre d’errance. Cette dernière prétend avoir obtenu l’autorisation de la précédente municipalité pour construire ces bâtiments sur un terrain inconstructible. Ainsi, le précédent maire d’extrême gauche Marc Boulnois avait permis aux colons étrangers ce qui est refusé aux Français.
Ce qui est avéré, c’est que de précédents bâtiments, tout aussi illégalement, avaient été construits à cet emplacement avec la complicité du maire précédent, adhérent à Europe écologie-Les Verts (EÉLV). Cette base, à partir de laquelle les ‘migrants’ lancent leurs raids contre l’autoroute, a brûlé il y a quelques semaines. Elle accueillait environ 150 délinquants.
« On s’attaque aux migrants et à une association qui leur vient en aide, c’est comme si on attaquait les Restos du cœur. […] Si on n’était pas là, il y aurait des épidémies, des intrusions dans les champs… »
a osé prétendre une extrémiste – qui bien que dirigeante de l’association a refusé de donner son nom aux journalistes –, sans préciser que si les envahisseurs étaient renvoyés chez eux, tous ces problèmes, et bien d’autres, disparaîtraient.
« C’est une zone non constructible, on applique le règlement. La DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer] est venue constater l’infraction »,
a rappelé Bertrand Cocq qui, fait exceptionnel, a reçu le soutien du sous-préfet prenant pour une fois le parti d’un Français contre l’étranger.
« Ce site n’a aucune existence officielle, on est en plein champ, l’initiative prise par Terre d’errance est absolument illicite. La petite commune de Norrent-Fontes n’a pas les moyens de prendre en charge des migrants : 150 migrants pour 1 000 habitants c’est 15 % de la population, bien plus qu’à Calais. C’est sur Calais que nous faisons les efforts nécessaires [sic] »,
a précisé Nicolas Honoré.