Un an après la mise hors d’état de nuire du gangster Michael Brown, Ferguson est à nouveau livrée à la sauvagerie. Cependant, l’extrémiste en faveur des criminels noirs supprimés par la police, Deray McKesson dont ‘la vie importe’, ne veut même pas admettre l’utilisation d’une arme à feu par les agents de police pour se défendre quand on leur tire dessus. D’ailleurs, quand des criminels africains sont blessés ou abattus dans ces conditions, cet activiste noir nie les faits.
Des Républicains très ambigus, et pour cause !
Quant à Dana Perino, républicaine d’ascendance partiellement italienne – d’où son nom – et ancien porte-parole de Georges W. Bush, elle trouve qu’affirmer que les vies noires importent (mot dièse #BlackLivesMatter sur les réseaux sociaux) est de nature à provoquer des tensions raciales, car cela présuppose que les policiers blancs considéreraient que ces vies-là ne comptent pas, ce qui excite ensuite les pillards et incendiaires.
Cependant, après ce couplet contre tout racisme à l’égard des Noirs, elle propose que les Républicains discutent… avec les extrémistes de #BlackLivesMatter pour faire évoluer la justice criminelle… donc, forcément, dans un sens encore plus laxiste. La politicienne blanche aurait été mieux inspirée de préciser que les vies des Blancs importent également… et que la première mesure de justice à prendre consisterait à boucler toute racaille, ce qui éviterait bien des drames, y compris d’avoir à liquider les plus excitées…
« Intégration par le sport »
… Ainsi, le 8 août, c’est un de leurs sportifs universitaires africains à papiers étasuniens qui a été éliminé sur une scène… de cambriolage.
Pour instiller le doute quant à l’utilité de faire feu sur Christian Taylor, les médiats précisent que l’unité de police déployée ne portait pas encore la caméra dont s’équipent progressivement les policiers à la demande de Barack Obama… depuis la non-affaire de Ferguson !
Pire encore, leurs médiats insistent sur le passé prétendument « propre » du cambrioleur… sauf six mois sous probation pour avoir été arrêté en possession de onze tablettes d’un ‘médicament’ sans ordonnance.
Or, ce produit appartient à une classe d’anti-douleurs qui font des ravages (les opiacés et leurs dérivés rendent physiquement très dépendant) en étant utilisés comme drogues. Et ils donnent lieu à un intense trafic outre-Atlantique.
D’où découle une question dont la réponse réside probablement dans leur « discrimination [dite] positive » : pourquoi seulement six mois de mise à l’épreuve, là où il est clair qu’un trafiquant de drogues aurait mérité un traitement plus expéditif ?… Qu’il a – justice immanente ? – tout de même fini par obtenir !
La tolérance mène à la récidive
En tout cas, il a eu moins de chance qu’un de ses congénères de Floride, âgé de 33 ans et arrêté pour la… 32e fois (!)
Willie Goldsmith détenait diverses drogues, y compris pour la revente. Peut-être hésitera-t-il à commettre un cambriolage à l’avenir… car, jusqu’à présent, lors de chaque arrestation par les « vilains policiers blancs racistes », sa vie a importé, ce qui lui a permis de récidiver à l’envi !
Autre ratage du sport multiculturel, mais moins définitif que pour Taylor, le club de football américain de San Francisco* a licencié Aldon Smith.
Déjà suspendu longuement en 2014, ce sportif est désormais poursuivi pour délit de fuite, conduite en état d’ivresse et vandalisme. Il n’y avait donc pas lieu d’être clément pour ses précédents judiciaires avec détention, utilisation et conduite sous l’emprise de drogues, soirée avec fusil d’assaut à domicile où on se poignarde et on se tire dessus, refus de coopérer avec les services de fouille aéroportuaire et (fausse) alerte à la bombe… qui ne lui avaient valu que 12 jours de prison, lui dont « la vie importe » tellement !
Cet énième épisode de ‘Plus belle la vie des sportifs’ a été celui de trop pour un club et une ligue de sport (NFL) qui veulent diffuser une image positive du vivre ensemble afin de mieux endormir le public. Aldon Smith est donc un jeune retraité du football américain… de 25 ans. Il ne touchera plus une dizaine de millions de dollars pour disputer une quinzaine de matches par année.
Ce licenciement pour mauvaise conduite suit celui d’un autre #BlackLivesMatter, Brandon Spikes, par le club dit ‘Patriots’ de la même NFL, après un délit de fuite dans un accident automobile, qui venait s’ajouter à un passé déjà chargé en ‘médicament’ interdit et vidéo à caractère sexuel diffusée sur les réseaux sociaux.
Chérie, je t’aime… chérie je te cogne
Quant au #BlackLivesMatter Ray Rice, qui a été filmé en train de boxer très violemment sa femme, il se dit aujourd’hui « rééduqué ».
Mais il peine à retrouver un club prêt à prendre le risque de l’engager, toujours dans cette NFL minée par le comportement de ses « pépites ».