Quand il s’agit des États-Unis, et généralement des peuples blancs, les médiats du système sont unanimes : les armes à feu et le droit à en posséder sont un drame, une abomination, une injustice, un danger. Au-delà de leur unanimité, ils sont même violemment militants. Ils le sont beaucoup moins quand il s’agit des innombrables crimes commis quotidiennement par les étrangers dans les pays européens et ailleurs par des criminels surarmés.
Et ils ne le sont plus du tout quand il s’agit de célébrer les ventes d’armes dans l’État criminel d’Israël.
Les médiats ont repris en chœur une dépêche de l’AFP hier. « Les Israéliens se ruent sur les armes à feu » s’enthousiasment-ils. Alors que les armes à feu sont un drame aux États-Unis, elles apparaissent comme la panacée en Israël.
« Le commerçant a décidé de ne plus faire payer les séances d’entraînement au tir afin, dit-il, “de participer à l’effort de sécurité publique”. “Quand il y a une attaque au couteau ou une fusillade, un civil armé, s’il est bien entraîné et qu’il réussit à neutraliser le terroriste en quelques secondes, peut complètement changer la donne et créer la différence entre un attentat qui fait un ou des blessés et un attentat qui fait plusieurs morts”. »
lancent les médiats. Aux États-Unis, les armes ne sont synonymes que de tueries ; en Israël, elles permettent de rendre la justice et d’empêcher les « attentats » : le double standard…
Quand il s’agit des États-Unis, les dirigeants qui défendent le droit aux armes sont, au mieux, présentés comme des imbéciles, au pire comme des criminels. Mais s’agissant de l’entité sioniste, les promoteurs du surarmement sont « responsables » :
« Les Israéliens semblent avoir entendu les appels répétés de plusieurs responsables à rester en “état d’alerte” et de “vigilance”. Les gardes de sécurité ont été priés exceptionnellement de ne plus laisser leurs armes sur leurs lieux de travail, et les civils possédant une licence de port d’arme à porter leur calibre, bien visible sur eux »,
assène l’AFP qui ne vomit rien de plus que les militaristes blancs. Mais quand il s’agit de l’État criminel d’Israël, ils sont décrits comme des stars de cinéma.
« Le maire juif de Jérusalem, Nir Barkat, a donné l’exemple. Cet ancien parachutiste, arme automatique en bandoulière au volant de son 4X4, a invité les télévisions locales à le suivre pour une patrouille dans les quartiers chauds de Jérusalem-Est occupé et annexé. En Cisjordanie occupée, une majorité de colons, hommes et femmes, portent leur calibre à la ceinture, ou coincé dans l’élastique du pantalon dès qu’ils franchissent la barrière et les barbelés qui entourent leur implantation. »
En toute fin d’articles, certains médiats ont repris tout de même les nuances apportées par une avocate, qui portent la campagne « Pas d’armes sur la table de cuisine ».
En dernière hypothèse, cette publicité sera bonne pour le petit commerce de Tel Aviv… L’AFP et à sa suite tous les médiats du régime ont oublié de préciser que, face aux Israéliens surarmés, combattaient des adolescents voulant délivrer leur terre, avec des pierres et parfois des couteaux.