Face à la politique des colons juifs en Palestine, 343 universitaires anglais ont annoncé vouloir désormais se tenir à l’écart des initiatives académiques israéliennes.
Non seulement le gouvernement sioniste a violemment réagi contre cette initiative, mais également l’ambassadeur d’Angleterre en Palestine, se conformant au premier ministre israélite d’occupation de l’Angleterre David Cameron, qui a donné, tel un Manuel Valls, dans la déclaration définitive :
« Comme a dit David Cameron, le gouvernement du Royaume-Uni ne permettra jamais aux partisans d’un boycott d’Israël de briser 60 ans d’échanges intenses et un partenariat qui permet à ces deux pays de devenir plus forts ».
Durant ces années, l’Angleterre a perdu son empire et la majeure partie de sa puissance militaire, industrielle et commerciale, mais l’occupant n’est pas gêné d’affirmer le contraire !
Enfin, est intervenue sa sommité Simon Johnson, directeur général du Jewish Leadership Council, littéralement le Conseil de direction juif, sorte de super-CRIF à la sauce à la menthe. Il a, lui également, manifesté son opposition à l’intention de boycottage en question.
Cependant, cette réaction pourrait paraître étonnante à plusieurs titres, au premier chef desquels il est censé être anglais seulement de confession religieuse juive et pas israélien, mais nous constatons que ça ne fonctionne pas non plus avec David Cameron.
Surtout, selon Simon Johnson,
« ces universitaires devraient réaliser que les boycotts créent des divisions, sont discriminatoires et ne font rien pour avancer vers la paix ou améliorer la vie des Palestiniens ».
Autrement dit, il retrouverait dans ces déclarations d’intention, exactement les éléments de la politique criminelle menée au Proche-Orient par les siens depuis bientôt soixante-dix ans. Alors pourquoi s’en offusquer ?
Et bien tout simplement parce que son intervention se situe dans le domaine de l’inversion accusatoire, projetant, comme disent leurs psychanalystes, sa faute sur l’autre. Au passage, il en profite également pour se faire passer pour la victime – vieille habitude – alors que l’occupation illégale visée par le micro-boycottage éventuel se maintient partout et s’étend même généralement, allant à l’encontre des accords internationaux pourtant déjà tous très juifistes dans leur essence.
Quant à la couronne d’Angleterre, il n’y a aucun risque pour qu’elle soutienne le boycott, surtout depuis la déclaration Balfour et plus encore depuis que Kate Middleton, fille d’une Goldsmith, a intégré la famille.