Salah, protagoniste des attaques du 13 novembre
Le 13 novembre dernier, Salah Abdeslam a participé aux attentats de Paris et Saint-Denis. Il semble avoir pris une part dans l’organisation des attaques, ayant loué les véhicules – son nom apparaît sur les contrats de location avec celui de son frère – comme les appartements deux jours avant les attaques.
Selon le scénario privilégié par la justice, c’est lui qui a déposé les trois individus qui ont déclenché leur ceinture d’explosifs autour du Stade de France. Il aurait ensuite rejoint le XVIIIe arrondissement, dans le nord de Paris, où il aurait dû se faire exploser. Il aurait ensuite abandonné le véhicule qu’il conduisait sur la place Albert Kahn.
Dans son communiqué de revendication, l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya) a évoqué une attaque dans ce secteur qui ne s’est jamais produite. La ceinture n’a-t-elle pas fonctionné ou le terroriste a-t-il reculé au dernier moment ? Les autorités, comme l’ÉI, n’ont pas donné d’indication permettant d’éclairer ce point. Salah Abdeslam semble alors avoir traversé Paris pour se rendre à Montrouge (sud-ouest, à une dizaine de kilomètres de la place Albert Kahn) où il aurait jeté sa ceinture explosive dans un monticule d’ordures. Elle y a été retrouvée dix jours plus tard alors que la société de ramassage des ordures affirme que ses agents étaient passés entre-temps. Le téléphone qu’il utilisait avait été repéré dans cette zone.
Il a ensuite appelé l’une de ses connaissances en Belgique pour venir le chercher. Ce sera fait durant la nuit : Salah Abdeslam a traversé la frontière samedi matin avec Hamza Attou et Mohamed Amri, sans être arrêt interpellé, ne faisant l’objet que d’un simple contrôle. Il ne sera identifié que plus tard par les enquêteurs français comme l’un des membres du commando. Ses deux complices ont été arrêtés depuis, mais lui a, une fois encore, échappé aux policiers.
Un autre de ses complices – volontaire ou non – a été arrêté après l’avoir convoyé le samedi 14 novembre. Ali Oulkadi a affirmé avoir été appelé par une connaissance pour convoyer un individu, sans autre précision. Il avait conduit l’islamiste à Schaerbeek, au nord-est de Bruxelles ; il s’agit du dernier lieu où sa présence est connue. Sa présence a été signalée à plusieurs reprises en Belgique, en France ou en Allemagne, mais il n’a pas été retrouvé.
Un colon ordinaire à papiers français
Salah Abdeslam est né le 15 septembre 1989 à Bruxelles ; il aurait été marié et divorcé. Le gouvernement d’occupation ayant accordé des papiers français à ses parents, c’est “français” qui apparaît sur sa carte d’identité. Il vit une vie ordinaire de familles d’étrangers inassimilables en France : comme ses frères, son nom apparaît dans diverses affaires.
Si son frère Mohamed est impliqué dans une affaire de pillage de tombe et de détroussage de cadavres, Salah est plutôt tourné, comme son autre frère, Brahim – qui s’est fait exploser dans un bar le 13 novembre –, vers le trafic de drogues. Brahim avait été arrêté en mai dernier pour vol, avant d’être relâché immédiatement ; le café qu’il tenait, Les Béguines, où travaillait Salah, a fait l’objet quelques jours avant les attaques d’une fermeture administrative en raison du trafic de drogues qui y était opéré. Salah Abdeslam avait été arrêté en février 2015 lors d’un voyage aux Pays-Bas en possession de drogue.
Des liens récents avec la Syrie
En 2010, c’est pour des attaques à main armée qu’il avait été interpellé et très faiblement condamné. L’un de ses complices était son ami d’enfance Abdehamid Abaaoud, parti peu après en Syrie. C’est lui qui est revenu ces derniers mois pour préparer les attaques de novembre. Comme l’ami et voisin de la famille, Brahim Abdeslam a tenté de rejoindre l’État islamique ; ce pourrait être le cas de son frère Salah. Les deux frères avaient été interrogés par les services de renseignements belges pour cette affaire il y a quelques mois, sans suite. Le 1er août 2015, Salah Abdeslam a pris un ferry à Bari, dans le sud de l’Italie, pour la Grèce, où il a été contrôlé le 4 août, à Patras. La Belgique le soupçonnait déjà d’être un islamiste dangereux, mais n’avait pas communiqué ses informations à ses partenaires.
Salah Abdeslam est passé le 5 août à nouveau à Bari. Faute de signalement, il n’a été ni arrêté, ni suivi, pas plus qu’Ahmed Dahmani, qui l’accompagnait. Ce dernier est soupçonné d’avoir participé à l’organisation des attentats de Paris ; il a été arrêté au lendemain des attaques à Antalya, où il se reposait dans un hôtel de luxe, après avoir quitté précipitamment l’Europe depuis Amsterdam.
Leur repaire était Molenbeek-Saint-Jean, l’une des communes les plus envahies de Belgique, comme la plupart des individus ayant participé aux massacres de Paris, notamment l’organisateur présumé, Abedlhamid Abaaoud, ainsi que Bilal Hadfi, mort au Stade de France.
Pour souligner combien sont profonds les mensonges de Manuel Valls et des siens, qui tentent de faire porter la responsabilité des massacres sur les Blancs et la société, rappelons que Salah Abdeslam, comme nombre de ses congénères, a bénéficié des politiques racistes antiblanches. Il a été préféré à un Européen pour un emploi à la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB). Après plusieurs mois de « travail », au dépôt d’Ixelles, celui qui n’a jamais eu l’intention de s’intégrer ni de travailler a fini par être limogé de cet emploi, notamment à cause de ses retards constants.
Mohamed Abrini, l’un des individus les plus recherchés d’Europe, également libre
Outre Salah Abdeslam, un deuxième criminel directement lié aux attentats est actuellement en liberté. Né le 27 décembre 1984 à Berchem-Saint-Agathe, Mohamed Abrini possède des papiers français. Il est accusé d’avoir aidé à la fabrication et au transport d’engins explosifs, mais aussi recherché pour assassinats et tentatives, pour séquestration sans libération volontaire avant le septième jour, le tout en bande organisée. Il pourrait être l’artificier du groupe.
Il a été vu le 11 novembre en compagnie de Salah Abdeslam achetant des en-cas dans une station-service de l’A1 à hauteur de Ressons-sur-Matz, une commune à 90 kilomètres au nord d’Alfortville, où Salah Abdeslam a loué deux appartements le même jour ou le lendemain. Ils utilisaient alors la Renault Clio qui sera utilisée le soir des attaques par Salah Abdeslam.
Issu d’une famille de colons de six frères et sœurs, Mohamed Abrini a abandonné ses études à l’âge de 18 ans. Il a quitté volontairement l’emploi qu’il avait dans un établissement de malbouffe étrangère à Molenbeek-Saint-Jean il y a quelques mois. Sa famille ose pourtant le présenter comme un immigré intégré parfait. Il devait même épouser une étrangère, Nawal… fonctionnaire d’un État belge tout aussi décadent et criminel que celui de France.
Mohamed Abrini a fait plusieurs séjours en prison pour vols avec violence notamment ; sorti de prison il y a quelques mois, il est fortement soupçonné d’être parti en Syrie. Sa mère a confirmé qu’il s’était rendu en Turquie :
« Une dizaine de jours, à Istanbul, pour se détendre [sic] »,
affirme-t-elle. Sans préciser qu’un autre de ses fils a rejoint les rangs du groupe criminel État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya). Souleymane Abrini y est mort à l’automne 2014…
La tentative coïncide avec le voyage de Salah Abdeslam en Grèce. Ce dernier, comme Mohamed Abrini, figurait sur la liste des islamistes dangereux de Molenbeek-Saint-Jean transmise au maire de la ville il y a quelques mois.
Seize jours de vaines recherches
Salah Abdeslam est traqué depuis le 13 novembre comme membre inconnu du commando ; au plus tard depuis le 15 novembre, il est recherché en tant que Sahal Abdeslam, au visage, ADN et empreintes connus. C’est à partir de cette date que son identité a été diffusée. Il a échappé à un contrôle dès le samedi 14 novembre au matin, en revenant en Belgique. Les contrôles aux frontières avaient été aussi officiellement que vainement remis en place. L’islamiste et ses deux complices ont été arrêtés près de Cambrai, mais le véhicule a été autorisé à poursuivre sa route.
Salah Abdeslam comme Mohamed Abrini ont depuis échappé à tous les contrôles. La mise en état d’alerte maximum en Belgique durant plusieurs jours n’a servi à rien. Le véritable état de siège imposé à la région bruxelloise, avec la mobilisation de centaines d’hommes, y compris militaires, n’a mené à aucune avancée dans la traque.
Des poissons dans l’eau
Cet échec rappelle toute l’impuissance du régime, incapable d’assumer ses erreurs et d’y remédier. Au-delà des vains mots de « fermeté », de la déclaration de l’état d’urgence, de la déclaration de « guerre », deux individus présentés comme très dangereux et recherchés par toutes les polices d’Europe sont introuvables.
Les différents gouvernements d’occupation à travers l’Europe ont mis en place les conditions de leur propre mort, organisant l’invasion du continent, armant intellectuellement et physiquement des individus élevés dans la haine de l’Europe et des Blancs, de la culture européenne classique ; ils ont fait de ces individus confrontés à la déchéance de l’Europe occupée, dont ils sont tout autant victimes que complices, des ennemis. Criminalité, instabilité, drogues, absence d’avenir : le fardeau, qu’ils partagent largement avec toute la jeunesse d’Europe, leur paraît moins lourd quand les islamistes interviennent, redonnant à ces occupants un lien avec leur identité et leur religion et un but.
La tragique incapacité des services de police et de renseignements à retrouver deux terroristes, comme ils ont échoué à démasquer une action planifiée impliquant plus de dix individus sur plusieurs pays annonce les drames à venir. Dans une France privée d’unité raciale et culturelle, notamment par la volonté de l’élite juive qui a corrompu l’Occident depuis des décennies, les islamistes sont aujourd’hui comme des poissons dans l’eau. Si la majorité des musulmans ne souhaite pas l’instauration d’un État islamique de type séoudien ou elbaghdadien, son rejet des antivaleurs imposées en Occident par des ennemis communs est largement partagé par les populations occupantes et les rapproche de tueurs considérés au pire comme des fils perdus. Pour les autres, la défiance vis-à-vis d’un système de crise économique et sociale permanente, d’un régime faible et incohérent, les contradictions de l’antiracisme officiel et les mensonges de la caste médiaticopolitique, l’intégration impossible, le sentiment de partager une vie de galère similaire s’ajoutent.
Protection de l’État islamique, occupation islamiste et milieu de la délinquance
La large absence de condamnations des attentats parmi les populations importées, leur justification ou leur apologie parfois malgré la vague de répression, est exemplaire. Ce n’est pas aller dans le sens de l’État islamique que d’affirmer que les étrangers n’ont rien à faire en Europe : c’est rappeler que les gouvernants impuissants face au terrorisme aujourd’hui sont les mêmes gouvernants criminels qui les ont fait venir hier.
Les liens culturels, ethniques et religieux expliquent en partie comment deux individus surveillés et recherchés par les services de plusieurs pays sont introuvables. La « contre-société » des territoires envahis, celle des trafics tolérés, voire encouragés, depuis des décennies, de pratiques et d’une culture déviante à la limite de la légalité valorisée par le système (les dégradations de biens publics rehaussées par la racaille juive Jack Lang au rang « d’art » (sic), le rap exaltant la drogue, la prostitution, le viol, le racisme, la haine des autorités, recyclé par les grandes compagnies – tenues souvent par les coreligionnaires du ministre mitterrandien évoqué plus haut –) n’ont en rien contribué à l’intégration des populations étrangères, mais ont dispersé dans la population la pourriture d’une sous-société qui, entre autres, a acquis une grande expérience dans la vie semi-clandestine, disposant de bases à travers toute l’Europe, d’asiles sûrs inviolables d’où sont depuis longtemps chassés les forces de l’ordre quand elles ne sont pas l’objet d’une surveillance efficace.
Des milliers de magistrats, de policiers, de militaires mobilisés n’ont pu, en seize jours, mettre fin à la cavale de deux islamistes, préparant soit leur fuite en Syrie, soit de nouvelles attaques en Europe. Si Racca est la capitale de l’État islamique, les banlieues occupées, et parfois les petits villages d’Auvergne, de Picardie ou d’Alsace, en France, en Belgique et ailleurs, sont autant de bases arrières déjà en partie islamisée, en partie en marge de leur société, avec des populations au mieux ne croyant plus aux promesses du régime, au pire déjà en guerre contre lui.
Ce n’est pas un gouvernement incapable d’empêcher quatre attentats en onze mois commis par une quinzaine de tueurs et ayant fait environ 150 morts, ce ne sont pas les autorités incapables d’arrêter deux individus qui pourront un jour ramener l’ordre dans les zones ethniquement perdues.
Pas plus qu’aucun autre groupe ou autorité qui ne fixera pas comme objectif la fin de l’occupation de notre pays, des ondes occupées de France Inter aux quartiers nord de Marseille.
les juifs ont leurs pays et ils ont en pas besoin d’autres