L’étranger juif Michel Field est entré à France 2 en 1992, grâce à l’intervention de sa coreligionnaire Laure Adler. Ancien militant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), groupuscule particulièrement infesté d’israélites, il s’était fait connaître durant les années 1980 avec un roman pornographique.
Remplaçant d’Anne Schwartz-Rosenberg, dite Anne Sinclair, sur TF1, il passe sur C+, sur France télévisions avant de créer une télévision internet avec Serge Kraïf. Il passa les années suivantes au gré des propositions sur Europe 1, l’un des principaux centres de propagande d’Israël, puis sur LCI.
Le faux révolutionnaire suit la trajectoire si banale des Daniel Cohn-Bendit, Alain Finkielkraut, et autres ennemis de la France, passés de mai 68 aux hôtels particuliers de la gauche libertaire en passant par la promotion de la pédocriminalité ou de l’ultralibéralisme.
Il avait été démasqué notamment dans le documentaire Les Nouveaux chiens de garde : les auteurs rappelaient les compromissions de Michel Field, appelant à prendre les armes contre le régime avant-hier, faisant acclamer Arnaud Lagardère lors d’une grande réunion de l’UMP hier.
À partir de ce 8 décembre 2015, Michel Field sera le nouveau directeur exécutif en charge de l’information sur France Télévisions. Cette nomination en pleines élections régionales n’est pas anodine : l’étranger juif n’a jamais caché sa haine du Front national en particulier, de la France et des Français en général1.
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1 S’il dénonce et vomit la tradition du peuple qu’il occupe, celle de son père comme de sa famille sont au contraire extrêmement présentes, comme il le déclarait – de manière sournoise et à demi-niée dans la plus ‘pure’ de leur tradition – lors d’un entretien à Actualité juive :
« Mon père était juif autrichien, militant d’extrême gauche. Nous avions un rapport d’étrangeté absolu à la revendication identitaire. Il y a chez moi un impensé. J’aurais pu m’accaparer [sic] ce trésor culturel qu’est la tradition juive d’écriture ; je suis allé chez les Grecs anciens. Au fur et à mesure que, dans notre contemporanéité, la judéité devenait une revendication de plus en plus fermement identitaire, je m’en suis éloigné. Je suis un homme de l’intersection. […] Elle n’est pas déniée. Je suis athée, mais j’ai trop fréquenté les livres pour ne pas être sensible à la question de la transcendance. Ma fille aînée a tenu à se convertir et à faire sa bat-mitsva. Je l’ai accompagnée dans cette démarche, ce qui m’a valu de me retrouver dans une situation inattendue lorsque je l’ai inscrite au cours de Talmud Torah. C’était la première fois que je rentrais dans une synagogue. J’ai été très ému lors de la cérémonie. »
Tradition oblige : sur « France Info » hier soir, entre le « 17-20 » d’Ersin Leibowitch et le « 21- 23 » de Julien Moch, « Les informés » recevaient Jannick Alimi (du Parisien), Sara Daniel (fille de Jean « Daniel » Bensaid, du Nouvel Observateur) et Axel Kahn (frère du journaliste Jean-François Kahn et du chimiste Olivier Kahn, donc oncle de Sylvain Kahn, de « France Culture »).
http://www.franceinfo.fr/emission/les-informes-de-france-info/2015-2016