Quel que soit le résultat du second tour des élections régionales dimanche, même si la politique gouvernementale était une fois encore très violemment désavouée par les Français et qu’ils se tournaient massivement vers le Front national qu’il a ardemment attaqué, Manuel Valls ne démissionnera pas.
Interrogé sur une éventuelle démission au cas où le FN gagnerait une ou plusieurs régions, il s’est écrié :
« Non ! Parce que le combat, c’est le combat d’une vie. J’espère d’abord que nous le gagnerons ce combat. Moi je suis un combattant »,
utilisant à quatre reprises le même mot ou un mot de la même famille en trois phrases, avant de se lancer dans un monologue évoquant autant les « grandes » valeurs qu’il prétend défendre que masquant les immenses échecs (chômage, délocalisations, sécurité, terrorisme, invasion, etc.) qu’il incarne et dont il est responsable.
« Bon sang, quand même ! Ces valeurs de la République, elles ont été plébiscitées au mois de janvier, on a brandi le drapeau français, on a chanté la Marseillaise après les attentats du 13 novembre. Vous pensez un seul instant que pour la France, pour l’Europe et pour le monde, la solution c’est l’extrême droite, des idées d’exclusion, celles qui montrent du doigt en permanence ? »,
s’est-il énervé en montrant du doigt une fois encore le Front national.
Les échecs répétés et massifs des différents ministres, de l’explosion du chômage aux 150 morts liés au terrorisme en neuf mois, aux trafiquants de drogues, islamistes, violeurs et tueurs en série libérés par les juges rouges, en passant par les manifestations monstres de millions de Français contre les réformes criminelles du gouvernement (famille, santé, etc.) n’ayant pas conduit à la moindre démission, il est peu probable que cette nouvelle preuve de la faillite de la gauche dimanche dans les urnes conduise à la démission d’un individu se moquant de la mise au ban de la société de plus d’un million de chômeurs et n’ayant, pour toute réaction après la mort de 150 personnes dans des attentats terroristes dont il est responsable, qu’inviter les Français à se préparer d’autres drames pires encore.