L’accord négocié avec l’Union européenne pour prétendument mettre fin à l’afflux migratoire constant et massif vers l’Europe, permet à la Turquie de se livrer à un chantage éhonté. La Turquie menace constamment l’Union européenne « d’ouvrir les vannes » c’est-à-dire de cesser de retenir les « réfugiés » sur son sol, si elle n’obtient pas immédiatement les avantages négociés.
Les 6 milliards d’euros promis, la levée des visas pour les ressortissants turcs et la réouverture des négociations d’adhésion devraient a minima n’être mis en œuvre que progressivement selon la progression de la résolution de la crise. Pourtant alors que le rapatriement des « migrants » est au point mort, la Commission européenne juge que la Turquie satisfait aux critères fixés par l’Union pour l’exemption des visas et recommandera aux gouvernements des États membres et au Parlement européen d’approuver sa décision d’ici à la fin juin. Comment la Commission européenne peut-elle certifier aujourd’hui que la Turquie remplit les 72 critères techniques et légaux fixés par l’Union alors qu’il y a deux semaines à peine, elle disait aux députés européens qu’Ankara ne respectait pas la moitié de ces normes ?
On s’achemine vers une capitulation en rase campagne de l’Union devant la Turquie. L’afflux d’envahisseur continuera et l’Europe devra également se coltiner avec tous les méfaits que la libre-circulation des Turcs ne manquera pas de provoquer…
C’est dégueulasse tout simplement
L’ex-numéro 2 d’EDF dénonce le projet suicidaire de Jean-Bernard Levy.
http://www.lepoint.fr/economie/edf-joue-son-avenir-avec-le-projet-d-hinkley-point-selon-son-ancien-directeur-financier-04-05-2016-2037117_28.php