L’exécution par la 2e DB de douze soldats de la division « Charlemagne », le jour même de la capitulation allemande de 1945, constitue un épisode bien mineur d’un conflit qui a coûté tant de millions de morts. Elle suscite pourtant la gêne car elle est associée à la figure légendaire du futur maréchal Leclerc. Cette exécution est devenue le symbole d’une guerre civile dont l’issue dépendait de l’affrontement d’armées étrangères. Le fait que des Français en uniforme américain furent amenés à fusiller des Français en uniforme allemand n’en est-il pas la tragique illustration ? Cette affaire a également suscité bien des interrogations. Qu’en est-il à ce jour ?
En ce 7 ou 8 mai 1945, vers 17 h, trois pelotons d’exécution abattent l’un après l’autre trois groupes de quatre Français en uniforme allemand, à une ou deux exceptions près celui des Waffen-SS. Chacun de ces pelotons a été fourni par une section de combat – celles des sous-lieutenants Florentin, Bell et Morvan – de la 4e compagnie du ler bataillon du Régiment de marche du Tchad (RMT), corps organique de la 2e DB. Une compagnie formée à partir d’un escadron porté FFI recruté à Paris en 1944. Pour l’exécution a été choisie une petite clairière jouxtant le chemin de Kugelbach, sur le territoire de la commune de Karlstein, limitrophe de la petite ville de Bad-Reichenhall, en Haute-Bavière, non loin de l’Oberzalberg.
Ces douze Français appartiennent à la 33e Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne » (française n°l) et tous ou presque au régiment de circonstance du SS-Obersturmbannführer Hersche. Il est parti cinq semaines plus tôt du camp de Wildflecken, en Franconie, pour rejoindre le reliquat de la division rassemblé dans le Mecklembourg après avoir échappé au chaudron de Poméranie, où les unités françaises ont été décimées. Intégrant lui-même quantité de rescapés de ces combats, quelquefois blessés, ce régiment de 1 200 hommes a dû finalement prendre le chemin du Sud. A la suite de quelques nouveaux combats livrés par nécessité contre les troupes américaines, il a été dispersé en Bavière, la plus grande partie de ses unités parvenant à gagner à pied la province de Salzbourg, voire à franchir le Brenner. Les douze hommes se sont-ils trouvés séparés des éléments étoffés du régiment Hersche qui, après s’être battus à Moosburg, rattachés à la SS-Grenadier-Division « Nibelungen », seront faits prisonniers près de Lofer, à 20 km au sud-ouest de Bad-Reichenhall ? C’est le cas indiscutable de la majorité d’entre eux.
Avant de tomber sous ces balles fratricides en chantant la Marseillaise, sinon en criant « Vive la France ! », dans une atmosphère très pénible quoique de grande dignité, ils ont tous – à une seule exception – été confessés sur les lieux mêmes par l’aumônier d’une autre unité de la 2e DB, le groupe d’artillerie Xl/64e RADB. Ce prêtre, le sous-lieutenant Maxime Gaume (1911-1995), spécialement désigné pour les assister, leur a donné la communion et a recueilli les lettres, écrites sur l’heure au crayon, que neuf d’entre eux souhaitaient adresser à leurs familles. Toutefois, on lui conseillera d’attendre pour les envoyer et il ne les postera pas avant février 1946.
Il restera marqué par cette tragédie sa vie durant. Sur ordre, les cadavres furent laissés sur place, tels qu’ils étaient tombés. Le père Gaume interviendra quand même auprès des troupes américaines pour les faire enterrer. Des tombes individuelles, surmontées de croix de bois, seront creusées quelques jours plus tard dans la clairière, puis, dit-on, bénies par un aumônier américain. Malheureusement, quand on exhumera les douze fusillés le 2 juin 1949 pour les transporter dans une tombe commune du cimetière communal Sankt-Zeno de Bad-Reichenhall, seuls les trois officiers pourront être identifiés, deux des croix seulement portant un nom selon le maire de Bad-Reichenhall (l’âge indiqué s’applique à la date du décès) :
— le W-Obersturmführer (lieutenant) Serge Krotoff, 33 ans, domicilié à Paris ;
— le W-Untersturmführer (sous-lieutenant) Raymond Daffas, 37 ans, de Paris également (1) ;
— le W-Untersturmführer Paul Briffaut, 26 ans, de Nice (démobilisé en décembre 1944, en conservant son uniforme de la Wehrmacht précédemment porté dans la LVF).
Un quatrième fusillé, puis un cinquième seront ultérieurement identifiés grâce aux lettres adressées à leurs familles :
— le W-Grenadier Raymond Payras, 22 ans, de Touget (Gers) ;
— le W-Unterscharführer (sergent) Jean Robert, 30 ans, de Nantes.
Parmi les sept autres, restés jusqu’à maintenant inconnus, l’on trouve semble-t-il un seul sous-officier.
Ce sont là les faits avérés. A tous autres égards, quoi que l’on ait pu affirmer ou écrire jusqu’à maintenant sur cette affaire – et l’on ne s’en est pas privé, quitte à déformer les faits de part et d’autre, à faire montre d’une imagination incontrôlée ! – l’on manque de certitudes, l’on est parfois réduit aux hypothèses. C’est bien sûr, comme souvent, le lot de sources contradictoires, aggravées par un inévitable aspect passionnel.
Quand et comment les douze hommes sont-ils devenus les prisonniers de la 2e DB ?
Signalons, pour mémoire, que selon un enquêteur allemand officieux, les douze hommes, d’abord rassemblés dans un hôpital, se seraient rendus le 6 mai à des unités américaines ne pouvant qu’appartenir à la 3e division d’infanterie US. Internés avec des prisonniers allemands dans la caserne des chasseurs de montagne de Bad-Reichenhall, ils s’en seraient échappés en apprenant la présence de troupes de Leclerc dans la ville et, dénoncés par des paysans, auraient été capturés dans un petit bois proche par des unités non identifiées de la 2e DB, a priori la veille de leur exécution.
Pour le père Gaume, par contre, ils se sont rendus aux Américains (2) le matin même du drame et ont immédiatement été remis à l’EM de la division, qui, selon lui encore, s’en est trouvé bien embarrassé. La teneur de la lettre que l’un des trois officiers fusillés a rédigée pour sa femme l’après-midi de l’exécution, dans la clairière même – « Je me suis rendu ce matin aux Américains » – confirme cette dernière version et ne peut que clore ce premier débat.
Une exécution des plus sommaires
L’on avance généralement que cette exécution présentait un caractère des plus sommaires. Mais l’on a aussi écrit qu’elle était consécutive à une décision de justice. Or, non seulement la justice militaire divisionnaire du commandant Henriquet était restée avec la base à Dießen, au sud-ouest de Munich, à 125 kilomètres de là, mais encore, le tribunal militaire constituant son organe aurait-il eu le pouvoir de prononcer des condamnations à mort immédiatement exécutoires à l’encontre de prisonniers de guerre, il est vrai avant tout considérés comme traîtres en vertu des nouveaux textes entrés en vigueur en France ?
Près de son PC à Bad-Reichenhall même, le jour même de l’exécution, le général Leclerc, commandant la 2e DB, s’est entretenu avec les prisonniers, comme en témoignent les photos prises par un reporter du service cinéma des armées présent sur place. Il est attesté que les propos échangés furent vifs, le général reprochant aux pitoyables vaincus de porter l’uniforme allemand, l’un d’eux lui rétorquant qu’il se trouvait bien lui-même en uniforme américain… Peut-être était-il particulièrement excédé ce jour-là, tant par l’ordre impératif d’évacuer la région, donné par ses supérieurs américains, que par leurs remontrances – faites notamment par le Major-General Frank W. Milburn (3), commandant le XXIe corps US auquel était rattachée la 2e DB – quant aux pillages immodérés imputables aux troupes françaises. Et puis le caractère passionné de ce croisé, engagé corps et âme dans une impitoyable guerre civile dès 1940 en A-EF, ne pouvait qu’être aiguillonné à la vue de ces compatriotes en tenue ennemie, les tout premiers que ses hommes et lui rencontraient depuis leur arrivée en Allemagne, moins de quinze jours auparavant. Ignorait-il que le gouvernement du maréchal Pétain avait légalement autorisé leur enrôlement ? Une circonstance nécessairement aggravante à ses yeux, sans nul doute.
Payés pour savoir de quelle façon l’épuration s’était déroulée en France à l’été et à l’automne précédents, les soldats de la 2e DB étaient de toutes façons prêts, dans leur majorité, à considérer comme normale toute solution extrême.
La date de l’exécution : le 7 ou le 8 mai
Rappelons qu’avant que des éléments de la 2e DB n’y parviennent, Bad-Reichenhall, située dans le secteur tenu par la 352e Volksgrenadierdivision (zbV) allemande du Generalmajor O.E. Schmidt, a d’abord été atteinte et traversée par le 7e Rl de la 3e DI US le 4 mai.
L’on sait, grâce à l’étude minutieuse des journaux de marche de la 2e DB, que des unités de cette division cantonnent d’une façon permanente dans la ville cinq jours durant, du 5 mai 1945 après-midi au 10 mai après-midi, les unités présentes se relayant jusqu’au 8 pour aller visiter le Berghof, la propriété d’Adolf Hitler où les hommes de Leclerc sont arrivés les premiers, à seulement une vingtaine de kilomètres.
Le père Gaume écrira aux familles des fusillés que l’exécution a eu lieu le mardi 8 mai, jour qui marque l’annonce au monde, à 15 h, de la capitulation sans conditions signée la veille, les hostilités ne prenant fin qu’à 23 h 01, heure d’Europe centrale. Cette capitulation ne sera ratifiée que le 9 mai à 0 h 15 à Berlin. Le rapport du 6 décembre 1948 d’une nouvelle enquête effectuée sur la demande du maire par le Polizei-Oberkommissar Aigner auprès des témoins allemands confirme la date du 8, qui sera finalement inscrite sur la tombe commune et la plaque du monument aux morts de Bad-Reichenhall.
Pourtant, si l’on en croit les documents joints aux JMO de la 2e DB, ce jour-là, à l’heure indiquée par tous les témoins, 17 h, le gros du l/RMT (chef de bataillon Fosse), et notamment la 4e compagnie qui procéda aux exécutions, a évacué la ville depuis la fin de la matinée, conformément aux ordres du XXIe corps d’armée US ! Ces derniers visaient toutes les autres unités de la 2e DB cantonnées soit dans la région de Berchtesgaden, soit à Bad-Reichenhall et ses alentours (dans le second cas, outre le l/RMT, le QG divisionnaire sans ses services restés à Dießen, la 97e compagnie de QG, la compagnie mixte de transmissions 97/84, le groupe d’artillerie Xl/64e RADB, la batterie hors rang et la 1re batterie du 22e groupe colonial de forces terrestres antiaériennes). La journée du 8 est d’ailleurs marquée par une intense activité, totalement mobilisatrice, près de mille véhicules de la 2e DB traversant la ville, la quittant ou s’y arrêtant. Les départs s’échelonneront jusqu’au 10.
Le lundi 7 mai, en revanche, le l/RMT, cantonné du 6 au 8 à Bayerisch Gmain – commune limitrophe – reste disponible toute la journée, chargé de la sécurité de la ville de Bad-Reichenhall et prenant à cette fin ses ordres du 3e bureau divisionnaire (chef d’escadron Mirambeau puis lieutenant-colonel Le Comte).
De surcroît, l’on sait parfaitement dans la journée du 7 que la capitulation allemande a été signée à Reims dans la nuit, à 2 h 41. L’EM de Leclerc l’apprend par télégramme dès le matin et Radio-Flensburg l’annonce dans l’après-midi à toute l’Allemagne par la voix du comte von Krosigk. Ajoutons que le groupe d’armées G allemand avait déjà capitulé, les hostilités ayant pris fin dans sa zone d’action le 6 mai à midi.
Par suite de ces divers constats, à moins que le départ de la 4/RMT n’ait été différé sans trace écrite, il y a tout lieu de croire que l’affaire s’est déroulée le 7 mai (4). Sans doute y a-t-il eu alors confusion dans les mémoires des témoins et acteurs liant celle-ci au jour de la capitulation, du fait que seul le 8 mai est resté pour l’Histoire la date officielle de la fin de la guerre.
Découvrir un responsable
Il est habituellement suggéré, sinon affirmé, même par des anciens de la 2e DB, que c’est le général Leclerc en personne qui aurait pris d’autorité, ou du moins provoqué la décision de faire fusiller les douze prisonniers, sommairement ou dans des formes plus ou moins légales. Le capitaine Georges Fouquet, l’aumônier divisionnaire, devra admettre, quitte à en faire porter la responsabilité par un officier dont il ne se remémore plus le nom, que la décision a de toutes façons été prise à l’état-major de la 2e DB, ce que confirme le père Gaume. Il ressort du témoignage particulièrement fiable d’un simple soldat de la 97e compagnie de QG, qui adressera des photos à l’une des familles, que personne ne l’ignorait alors !
Le fait qu’un aumônier ait été spécialement désigné pour assister les « condamnés » semble l’attester, connaissant les convictions religieuses affichées du commandant de la 2e DB. D’autant que le père Gaume – il l’a affirmé – fut investi de cette mission par le père Fouquet, de l’état-major.
Il semble par ailleurs établi qu’un contact radio a été assuré préalablement avec Paris au sujet des douze hommes (5), suivi, selon certains, d’une réponse évasive permettant toutes les interprétations. Selon l’aspirant Yves C. (mort en 2000), par contre, alors chef du peloton de protection de QG à qui leur garde aurait été confiée la veille de l’exécution, ordre aurait alors été donné de Paris de les rapatrier en France pour les juger (6). Le lendemain, toujours selon le même, des hommes du RMT, munis d’un ordre de transport du 3e bureau, auraient pris en charge les prisonniers. Leur exécution aurait finalement été décidée par le commandant de la 4e compagnie, le lieutenant Maurice Ferrano (1909-1981), un vieux dur à cuire, compagnon de la Libération depuis 1942 et récemment fait chevalier de la Légion d’honneur, qui se serait ensuite fait sérieusement « laver la tête » par le général Leclerc. Hélas ! S’il est certain que le lieutenant Ferrano organisa l’exécution sur place et désigna les pelotons, la version de l’aspirant C. contredit singulièrement les témoignages les plus solides sur les points essentiels. Elle doit néanmoins être versée au dossier, car elle est la seule à vouloir décharger le commandant de la 2e DB de toute responsabilité.
Eric Lefèvre
1). Tôt reconnu par d’anciens officiers de la « Charlemagne » sur les photos prises, mais identifié par erreur comme Robert Stoffart sur la tombe commune du cimetière Sankt-Zeno ayant accueilli les corps en 1949, puis Robert Doffat sur la plaque posée sur le monument aux morts de la Première Guerre du même cimetière, près duquel les restes des fusillés ont été transportés en 1963.
2). Vraisemblablement au 9th Field Artillery Battalion de la 3e division d’infanterie US, cantonné à Bad-Reichenhall à partir du 5 mai. Ce sont probablement des éléments de ce groupe d’artillerie qui les enterreront.
3). Il est venu en personne au QG de Leclerc le 8 mai à 10 heures en compagnie de deux autres généraux. Son chef d’état-major s’était déjà présenté la veille.
4). La lettre de l’un des fusillés déjà citée n’est pas datée et ne permet donc pas de trancher cet autre débat.
5). La liaison radio directe avec Paris était assurée dès le 6 mai par la CMT 97/84 au moyen d’un poste SCR-193, puis d’un SCR-199.
6). A cette date, en vertu de textes rétroactifs, ils étaient justiciables des cours de justice départementales, inculpés de trahison, d’intelligence avec l’ennemi ou d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État.
Merci pour ce texte d’une précision remarquable à propos d’une affaire dont on parle peu.
Je relève moi aussi l’excellente documentation et la narration impeccable, qui est la force de ce site. Quand c’est imparable, c’est offensif.
Fusillés sans jugement=assassinat,d’autant plus lâche que ces hommes se sont rendus à leurs adversaires!
Un mot est longtemps (encore aujourd’hui chez les anciens de beaucoup de villages italiens) resté inséparable de l’avancée des troupes françaises en Italie ; les «marocchinate».
Les troupes ‘’françaises’’ composées pour partie de nord africains qui remontaient la péninsule et finirent leur périple de l’autre côté du Rhin s’y firent particulièrement remarquer par la cruauté et les innombrables viols de ceux-ci :
Les viols et crimes des goumiers lors du débarquement en Italie :
http://answers.yahoo.com/question/index?qid=20100301083958AAy3tCz
Les exactions des marocains de la 2eme DB notamment à Freudenstadt :
http://liberation-44.forumactif.org/t249-les-viols-des-liberateurs-au-nom-de-la-libertel-armee-francaise-a-freudenstadt
Je ne connais pas la traduction allemande de «marocchinate» mais l est à noter le cas particulièrement criminel et odieux du ‘’fameux’’ Général Leclerc* qui ne fit rien pour les empêcher en Allemagne, bien au contraire, et qui d’ailleurs une fois ‘’ses’’ troupes arrivées de l’autre côté du Rhin continua à les y encourager à métisser le sang européen / allemand …
VÉRIDIQUE !
Sur ce que je sais de manière prouvée sur ce Général Leclerc :
Après une victoire insignifiante contre une poignée de soldats italiens à Koufra -oasis isolée au fin fond du désert libyen- dont il fût fait tout un fromage, la colonne Leclerc sera transférée au Royaume-Uni à Swansea après onze jours de traversée pour finir par la suite sa ‘’carrière’’ de l’autre côté du Rhin.
C’est en fait parce qu’il est un résumé de la morgue et de l’irresponsabilité criminelle ‘’épuratrice’’ des FFL et autres dignitaires gaullo-communistes ; illustrées, entres autres, par ces deux épisodes avérés le concernant :
– La ‘’carte blanche’’ qu’il laissa à ses ‘’indigènes’’ en Allemagne … allant jusqu’à se réjouir des conséquences des innombrables viols commis par ‘’ses’’ africains sur des allemandes (ce fût encore pire qu’en Italie !).
– Extrait de Wikipédia : « D’autres éléments français combattent le 29 avril contre les Américains en Bavière. Une douzaine de recrues, issues pour la plupart de la Charlemagne, se rendent aux troupes américaines qui les livrent le 6 mai à la 2e division
blindée du général Leclerc, qui vient de prendre ses quartiers à Bad Reichenhall. Les prisonniers sont brièvement interrogés par Leclerc lui-même.
Le lendemain, ou le surlendemain, ils sont fusillés sans jugement et sans que les autorités du GPRF, informées de leur capture, aient été tenues au courant de cette décision. La responsabilité de Leclerc dans cette exécution sommaire a été évoquée, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude si la décision a été prise par le chef de la 2e DB en personne, ou bien par l’un de ses officiers. Les corps sont abandonnés sur place par les Français, et
enterrés plus tard à la hâte par les Américains. Seuls cinq des prisonniers exécutés ont été identifiés avec certitude. »
* D’ailleurs sur ce pitoyable Général Leclerc tant de témoignages convergents ne soulignant rien d’autre que sa vanité, son insignifiance, sa veulerie et sa médiocrité immorale.
Il serait souhaitable que ces informations sortent, si elles sont vraies. Je sais que De Gaule fut une infâme fripouille, ambitieux, courant les ministères, s’exclamant, apprenant la mort en voiture de la maîtresse de Daladier: « Elle a crevé, la salope ! » et n’ayant avec lui à Londres, où il avait le front de porter l’uniforme français, ce qui était une insulte à ses hôtes, une atteinte à la stricte tradition et une forfanterie lâche vis-à-vis des Français restés au pays, que quelques marginaux bolcheviques, socialistes et/ou juifs, qui ne savaient du reste rien de son passé douteux en France, notamment à Abbeville et Montcornet dont aucun de ses soldats n’a accepté de le suivre en Angleterre, tant il avait écoeuré en détruisant stupidement, face à un ennemi parfois insignifiant, le dernier groupe de chars français dont il avait osé vanter l’usage dans son livre !
Il serait d’ailleurs très pertinent, et plus que temps, de clairement distinguer une fois pour toutes deux mots qui n’ont quasi jamais le même sens (voir qui sont même le plus souvent antinomiques) :
Celui de FRANÇAIS et celui de ‘’gaullistes’’.
Ainsi des troupes multiethniques qui collaborèrent avec les forces impérialistes américano-britanniques jusqu’aux Sàközy et autres politicards d’aujourd’hui qui se réclamèrent tous, et à juste titre, du gaullisme …
Mais qui n’ont absolument jamais été Français(es), ni par leur sang, ni par leur piètre intelligence, ou bien, ni par leur cœur !
Puisque nous sommes dans les précisions — j’ai failli dire « détails » mot désormais mis à l’index du Polikor — le Sturnbannführer Hersche était suisse.
J’ai toujours été sensible à l’épopée glorieuse de la Milice Française, et de la Division W SS Charlemagne, pour lesquels je garde une admiration sans borne. Le 8 mai, je n’ai bien-entendu pas manqué de prier pour le salut des âmes des 12 de la Charlemagne. Face à la haine facile de tous ces satisfaits de la démocratie, nos contemporains qui osent cracher à la mémoire de nos héros (oui ces héros dont le courage retarda l’avancée des blindés bolcheviques en Europe), je me souviendrai toujours des propos de l’ancien Hauptsturmfuhrer SS Henri Fenet : « Nous n’avons pas honte ! Nous ne sommes pas méprisables ! » Avant d’ajouter: « je n’ai qu’un seul regret, celui de ne pas m’être engagé plus tôt. » Et je ne sais plus quel glorieux prisonnier fasciste français, peu avant son exécution, avait déclaré à ses juges gaullistes : « Je préfère être à ma place qu’à la votre… » Oui prions pour nos héros assassinés, mais n’oublions pas non plus de prier pour leurs ennemis, qui sont aussi les nôtres… Nous n’aimerions pas être à leur place au jour du Jugement du Christ-Roi.
J’en profite, amis, pour vous féliciter pour ce site remarquable.
Vive la Charlemagne ! Qui vive ? France !
Je rectifie : les propos attribués à tort à l’Hauptsturmfuhrer SS Fenet étaient ceux du « Reveur Casqué » le Waffen SS Christian de La Mazière.
Exécuter des soldats qui se rendent à leur ennemi et qui sont en uniformes quels qu’ils soient reste un crime de guerre! Le Général Leclerc a eu un comportement de crapule à l’adresse de ces soldats Français sous uniformes Allemand! Je pense qu’il n’a pas pu supporter, faute de sang froid de s’être fait remettre en place intellectuellement par un soldat de la SS qui le remettait dans ses cordes du fait de s’être affublé lui aussi, mais d’un uniforme autre que Français c’est à dire Yankee et d’oser essayer de faire un cour de morale sur le port d’uniformes Allemand de la part des prisonniers en question! Le comportement Allemand en Bretagne (tout au moins) a été respectable vu les témoignages de femmes que j’ai connu en 1960 lorsque j’étais gamin. Les soldats Allemands étaient nommés par les jeunes filles de cette époque de guerre comme de (beaux gosses) Si le Reich avait gagné la guerre, nous serions à l’abris de la submersion afro-maghrébine qui se traduira de facto par l’africanisation de l’Europe et notre génocide d’hommes blancs!
C’est un épisode tragique.
Après, ce sont 12 soldats. Il y a des centaines de milliers de soldats Allemands sommairement executés a la fin de combats contre les Russes ou les Américain ou les Francais. Ou alors envoyés au Goulag en Russie pour ne jamais en revenir.
Personellement je ne suis pas certain que ce soit Leclerc.
On entendant que les forces Francaises dans la periode 1944-45 avait récolté tout les communistes radicaux (FTP, etc) dont des régiments entiers communistes. Autant dire que ces « rouges » se comportaient comme l’armée rouge elle meme.
Je pense donc que ces SS sont tombés sur des Francais bien communistes qui ont décidés de les liquider. ll faut encore dire que c’est ce qu’ils faisaient avec tout les Allemands désarmés qui leurs tombaient dessus!
Je ne pense pas que Leclerc ou que quelqu’un était choqué de voir des Francais dans la SS, quand la SS a l’epoque était une organisation gigantesque en Europe avec des millions de volontaires de toute l’Europe!