Selon György Bakondi, conseiller principal du Premier ministre Viktor Orbán pour la sécurité intérieure, « à la suite de la suppression du camp de réfugiés d’Idomeni la semaine dernière, le nombre de réfugiés qui essayent de traverser la clôture hongroise a augmenté ». En conséquence il a annoncé qu’un renforcement de la clôture a été lancé ; « là où les fils barbelés étaient jusque-là jugés suffisants, nous procédons à la pose de clôtures permanentes », a-t-il souligné. Et en effet, le nombre de franchissements illégaux de la clôture est passé de 70/90 par jour à 100/150 depuis la fermeture d’Idomeni par Athènes.
La Hongrie a été le principal pays de transit à l’été 2015 pour les envahisseurs voulant rejoindre l’ouest de l’Europe. Le pays avait donc érigé en septembre une clôture barbelée sur les 175 kilomètres de sa frontière avec la Serbie, puis en octobre à sa frontière croate.
Protéger ses frontières, choisir qui l’on accueille est la marque de la souveraineté minimale pour un pays libre.