« Durant l’Euro 2016, les stades, les fan zones, les lieux où sont retransmis les matches et les transports publics représenteront de potentielles cibles pour des attaques terroristes », peut-on lire sur le site Internet du Foreign Office, le ministère des Affaires étrangères. « Il existe une forte menace terroriste. Du fait des menaces que font actuellement peser des groupes terroristes islamistes sur la France, et de la récente intervention de l’armée française contre l’État Islamique, le gouvernement français, qui a renforcé les mesures de sécurité, a prévenu les visiteurs d’être particulièrement vigilants ». Le 31 mai dernier, le ministère américain des Affaires étrangères avait lui aussi signalé aux autorités françaises que les « fan zones et tous les lieux qui diffuseront le tournoi en France et à travers l’Europe représentent des cibles potentielles pour des terroristes ».
Et les craintes américaines et anglaises ne sont pas aussi exagérées que certains peuvent le croire et ne sont pas sans fondement. En effet la Direction générale de la Sécurité intérieure a passé au crible 3 500 salariés des entreprises de sécurité privées qui sont chargées d’assurer le bon déroulement de l’Euro 2016. Et il est apparu que 82 des personnes contrôlées sont fichées dans la base de données confidentielle «Cristina», utilisée pour lister non seulement les fichés «S» susceptibles de commettre des actes terroristes, mais également les individus pouvant porter atteinte à la sûreté de l’État.
Bon match !