Grèce : reprise de la persécution judiciaire contre Aube Dorée
Le procès du dirigeant d’Aube dorée Nikos Michaloliakos et d’une dizaine de députés du parti nationaliste grec, accusés de constitution « d’organisation criminelle », a repris lundi, sur fond d’enlisement des audiences pour cause de grève sans fin des avocats. Au total, 69 membres et sympathisants du mouvement sont poursuivis au titre d’une trentaine de chefs d’accusation délirants ou montés en épingle pour freiner l’ascension menaçante du mouvement sans concession. Le procès a pu reprendre grâce à des exemptions spéciales accordées par le barreau d’Athènes aux avocats, pour qu’ils puissent participer aux audiences en dépit de la grève. Le procès s’était ouvert en avril 2015 et après 18 mois en détention provisoire, le délai maximum prévu par le droit pénal grec, Giorgos Roupakias, Nikos Michaloliakos et leurs co-accusés qui avaient été placés en détention, ont été relâchés en liberté conditionnelle.
Mais la répression n’a jamais entamé la détermination de Nikos Michaloliakos et de ses camarades !