Un prêtre égorgé dans une église près de Rouen, ils ont crié Allah Ouakbar
Deux proches de l’un des assaillants de l’attaque terroriste du 26 juillet 2016 dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray se sont confiés au micro de RTL. D’après eux, l’homme avait déjà menacé clairement d’attaquer un tel lieu de culte. « Je ne suis pas étonné, il m’en parlait tout le temps… Il parlait de l’Islam… qu’il allait faire des trucs comme ça, commence l’un d’eux. Sur le Coran de La Mecque (sic), il m’a dit : ‘Je vais attaquer une église’. Il m’a dit ça il y a deux mois en sortant de la mosquée. Sur la vie de ma mère, je ne l’ai pas cru ».
L’attaque a été perpétrée par deux hommes, munis d’armes blanches, d’ »un vieux pistolet inopérant » et d’un « dispositif factice » d’explosifs. Selon une source proche du dossier, ils ont crié « Allah Akbar » à la sortie de l’édifice. Il s’agit de « deux terroristes se réclamant de Daesh », a affirmé le président François Hollande. L’État islamique (EI) les a présentés comme deux de ses soldats. Selon les premiers éléments de l’enquête, un des deux hommes était connu des services antiterroristes. Il avait par deux fois, en 2015, tenté de rejoindre la Syrie, une première fois via l’Allemagne, alors qu’il était mineur, mais il avait été interpellé. Il était majeur lors de sa seconde tentative de départ, via la Suisse, puis la Turquie où il avait été arrêté. Il avait ensuite été renvoyé en Suisse puis remis à la France.
Le jeune homme avait alors été mis en examen et écroué pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, placé en détention provisoire, avant d’être libéré et placé sous bracelet électronique. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure
L’imam Sadouni de Nice déclare: « La laïcité française est responsable des attentats »
Le préfet des Alpes-Maritimes Adolphe Colrat a « signalé » au procureur de la République une interview donnée à un journal italien par un imam niçois, qui conteste les propos qui lui sont prêtés et a annoncé mardi son intention de porter plainte.
Le 21 juillet 2016, le journal italien Il Giornale.it publiait une interview de l’Imam (Abdelkader) Sadouni lui prêtant les propos suivants : « S’il y a des attentats, c’est la faute de la laïcité des Français« , explique la préfecture dans un communiqué. « Cet article a créé à juste titre une émotion et une réprobation unanimes. Dès le 22 juillet 2016, le préfet des Alpes-Maritimes a signalé cet article de presse au procureur de la République » de Nice. « Selon moi, la situation des musulmans de France est le premier facteur qui conduit de nombreux jeunes au combat », déclare dans cet entretien –qu’il conteste aujourd’hui– l’imam Sadouni. « Tant que les mosquées seront aussi peu nombreuses, tant que leur construction provoquera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors, il y aura ce genre de réactions. Des réactions certainement mauvaises, mais réelles », a aussi déclaré l’imam, selon Il Giornale. L’imam y déclare aussi, selon le journal italien, que « la laïcité actuelle est un extrémisme qui tente d’extirper toutes les religions » et que si « les chrétiens se sont adaptés, les musulmans ne le feront pas ».
Le rappeur Gradur interpellé en possession d’héroïne sur un scooter volé
Lundi soir, le rappeur « originaire de Roubaix », Gradur, a été interpellé et placé en garde. Il a été contrôlé par une patrouille alors qu’il conduisait un scooter sans plaques d’immatriculation. Il a été libéré, mardi, en fin de matinée.
Il était aux environs de 19h, lundi, lorsqu’une patrouille de police a repéré un individu qui pilotait un scooter dépourvu de plaques minéralogiques. Les policiers ont alors décidé de contrôler son conducteur qui n’était autre que le rappeur Gradur, de son vrai nom Wanani Gradi Mariadi.
Lors du contrôle, les agents ont découvert que le rappeur avait sur lui une importante somme d’argent liquide, environ 4.000 euros. Par ailleurs, selon la police, il aurait tenté de se débarrasser d’une boulette d’héroïne qu’il avait aussi en sa possession.
Gradur a été interpellé et placé en garde à vue, les policiers désirant connaître l’origine de l’argent découvert. Il a fait l’objet d’une ordonnance pénale délictuelle du parquet de Lille, devant s’acquitter d’une amende de 200 euros.
Un clandestin Marocain blesse un policier municipal : 9 mois de prison ferme
Samedi soir, à Agen, dans la rue Lamartine, un envahisseur, Marocain sans domicile fixe et qui séjourne en France sans titre valable, a failli percuter avec son scooter un agent de la police municipale qui n’était pas en service.
Le ton est monté entre les deux hommes, jusqu’à ce que le mis en cause ne sorte un couteau à cran d’arrêt et blesse le fonctionnaire à la main.
Pour ce geste, l’homme a été condamné à 9 mois de prison ferme et maintenu en détention. Il a, par ailleurs, été condamné à deux mois avec sursis pour usurpation d’identité.
Samir.B interpellé pour meurtre et tirs à la kalachniknov à Compiègne
On dit que les criminels aiment revenir sur les lieux de leur forfait. Samir B., l’auteur présumé de tirs à la kalachnikov dans le quartier de Bellicart à Compiègne le 13 juillet dernier, n’a pas dérogé à la règle. Le Compiégnois de 29 ans a été interpellé samedi, peu après 22 heures, par les hommes de la Police judiciaire (PJ) de Creil dans ce quartier de l’Echarde où Issa Camara avait été tué quelques jours plus tôt, le 10 juillet.
Au terme d’une enquête rapide, la PJ avait repéré Samir B. plusieurs jours avant son interpellation devant une épicerie du quartier de Bellicart. Une arrestation sous tension, certaines personnes souhaitant régler leurs comptes avec lui. Lundi d’ailleurs, le palais de justice de Compiègne était sous la très visible surveillance de la police de Compiègne et de la Brigade anticriminalité de Creil, preuve que l’ambiance reste électrique.
Si le procès a été renvoyé au mois d’août et le prévenu placé en détention provisoire « par crainte de récidive, mais aussi pour sa sécurité », selon la procureur, la courte audience de ce lundi a permis d’en savoir plus sur les causes ce déchaînement de violence. Selon nos informations, Samir B., âgé de 29 ans et domicilié à Senlis, aurait surgi dans la cité de l’Echarde pour régler les comptes pour l’un de ses amis. Ce 13 juillet, le frère du tueur présumé d’Issa Camara, qui est toujours recherché par la PJ, serait venu à l’Echarde pour présenter ses condoléances à la famille Camara. Il aurait été chassé du quartier, et n’aurait pas apprécié.
Plus tard, peu après 20 heures, Samir B., un ami du tueur présumé d’Issa, entrait dans le quartier en voiture, avant d’en descendre une arme de guerre à la main et d’ouvrir le feu. Quarante-sept douilles de kalachnikov ont été retrouvées par les inspecteurs de la PJ. Le tireur, « sous l’emprise de l’alcool au moment des faits », s’est avant tout déchaîné contre deux véhicules, mais « des impacts de balles ont aussi été retrouvés sur les murs des habitations », a expliqué le président Rossi. Déjà condamné à plusieurs reprises, pour des affaires de stupéfiants et pour violences, Samir B. évoque une affaire « regrettable », et affirme avoir « trouvé la kalachnikov en arrivant dans le quartier de l’Echarde ». Il risque jusqu’à 10 ans de prison.
Samir Mekki et sa complice condamnés pour une série de vols à la roulotte
Un couple de « Grenoblois » a été interpellé en fin de semaine dernière par les gendarmes de la brigade de Sassenage après une série de vols à la roulotte sur les parkings d’Engins et de Sassenage. Ces derniers temps, de nombreux vols ont en effet été commis dans les voitures stationnées au départ des itinéraires de randonnée ou de canyoning.
Les gendarmes ont donc entrepris de mener des surveillances et, le 20 juillet, ils ont repéré une Nissan Micra qui effectuait de nombreux passages sur ces parkings. Le couple qui occupait cette voiture a donc été contrôlé et, à l’intérieur du véhicule, les enquêteurs ont trouvé de nombreux objets qui se sont avérés provenir d’une demi-douzaine de vols à la roulotte commis les jours précédents. Placés en garde à vue durant 48 heures, les deux suspects ont comparu immédiatement -vendredi- devant le tribunal correctionnel. La jeune femme, qui est âgée de 20 ans, a été condamnée à une peine de quatre mois de prison avec sursis. Quant au second suspect, Samir Mekki, 30 ans et déjà bien connu de la justice, il a été condamné à huit mois d’emprisonnement. Un mandat de dépôt ayant été délivré à la barre par le tribunal, il a été placé en détention immédiatement.
Marsa Asyas Masgana l’envahisseur Érythréen qui caillasse les CRS
Le 27 juin, Marsa Asyas Masgana, un Érythréen âgé de 21 ans, en comparution immédiate, au tribunal de Boulogne-sur-Mer, n’avait pas pu bénéficier de l’assistance d’un interprète. Ce n’est pas que les magistrats du Parquet ne s’étaient pas investis pour en trouver un. Le prévenu, ne comprenant donc rien à la situation, n’avait pas été jugé et avait été obligatoirement remis en liberté. Cette semaine, date à laquelle la procédure a été renvoyée, le prévenu ne s’est pas présenté à la barre, évidement !
Les faits se déroulent le 23 juin. Un groupe de migrants bloque la circulation sur l’A16, à Calais, alors que des grillages viennent d’y être sectionnés. Amas de branchages et de troncs d’arbre : la patrouille de police est forcée d’intervenir. Un véhicule des fonctionnaires de police est littéralement caillassé, avec six CRS à bord. Dans le groupe d’envahisseurs clandestins, le prévenu, vêtu d’un sweat-shirt jaune et d’un jean bleu, est parfaitement repéré et interpellé, les agents ne l’ayant jamais quitté des yeux durant l’intervention.
Entendu, en garde à vue, cette fois assisté d’un interprète, il nie les faits.
Me Brongniart, qui représente les six policiers, se sent bien seul pour solliciter le versement de dommages et intérêts. « Une forme de dossier qui se multiplie, souligne la substitute. Une fois de plus, un dossier complet, pour des policiers à la mission compliquée, sur cette rocade calaisienne, toutes les nuits. Leur travail n’est pas d’être visés ainsi. Le prévenu était parfaitement repérable de par son comportement et son habillement. »
Quatre mois de prison ferme mais un condamné qui n’a pas pu être emmené dans sa cellule après le jugement. Et pour cause, il ne s’est pas présenté à l’audience mercredi dernier… Chacun des policiers « reçoit » –qu’ils n’auront jamais !- 300 euros de dommages et intérêts.
Dzemal Osmanovic, Bosniaque, voleur de statuettes dans les cimetières
Dzemal Osmanovic a été condamné à 8 mois de prison ferme pour le vol de nombreuses statuettes dans les cimetières du secteur de Wissembourg, à 60 km au nord de Strasbourg.
Face aux juges, Dzemal Osmanovic, d’origine bosnienne a tenté de se défendre. Il a notamment affirmé être « tombé dans cette histoire » à cause de ces deux complices. Mais les faits sont là. Les policiers allemands ont retrouvé 32 statuettes en bronze chez un ferrailleur établi à Karlsruhe.
Le prévenu les avait revendues pour 600 euros alors que ces statuettes valent plus de 100.000 euros selon les expertises. Au final, les statuettes ont presque été toutes restituées à leurs propriétaires.
Le voleur a lui été condamné à 8 mois de prison ferme et devra indemniser les victimes. Ces deux complices restent introuvables.
Présentation des sélectionnés en boxe pour Rio 2016
Voici les 10 « français » -de papier – sélectionnés pour nous représenter au Jeux Olympiques de Rio…