Chronique du « vivre-ensemble » et de la « diversité » du 28 septembre 2016
Report du procès en Turquie des 5 violeurs maghrébins à papiers français de Roubaix
Depuis le 22 août, cinq Maghrébins à papiers français, originaires du quartier des Trois-Ponts à Roubaix, sont incarcérés à la prison de Mügla, près de Bodrum en Turquie, dans l’attente de leur procès. Les cinq amis étaient partis passer des vacances dans un hôtel club de Bodrum. Ils y avaient fait la connaissance d’une adolescente qui les accuse d’agression sexuelle. Les faits se seraient produits dans la chambre des Roubaisiens au cours de la soirée du 22 août. Les cinq jeunes, âgés de 17 à 21 ans, clament leur innocence et jurent qu’ils ne savaient pas que cette jeune fille était mineure et que les relations sexuelles qu’ils ont eues, avec elle, étaient consenties… Ils devaient être jugés ce samedi. Le procès a donc été reporté à une date ultérieure qui n’est pas fixée pour le moment. Le mandat de dépôt des 5 maghrébins a été prolongé d’un mois par la justice turque.
Deux musulmans soupçonnées de vouloir commettre un attentat
Interpellations de jeunes « Niçoises » qui voulaient frapper, agées de 17 et 19 ans, elles étaient en contact avec le propagandiste Rachid Kassim
C’est le premier projet d’attentat déjoué à Nice depuis le 14 juillet. Deux jeunes « Niçoises » de papiers ont été interpellées à la mi-septembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placées en détention provisoire. Les amies prévoyaient de passer à l’acte sous l’influence de Rachid Kassim, le djihadiste parti en Syrie, avec qui elles étaient entrées en contact par la messagerie cryptée Telegram. Au moment de son arrestation, l’une d’elle était déjà mise en examen dans un autre dossier pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
C’est en travaillant sur les contacts Telegram de Rachid Kassim, et avec l’appui de services de renseignement étrangers, que les enquêteurs identifient Soraya le 9 septembre. La lycéenne de 19 ans en terminale technologique correspond avec le djihadiste depuis environ un mois. C’est l’une de ses amies mineures, une convertie de 17 ans, qui lui a fourni le lien vers la chaîne de discussion cryptée, où le prédicateur encourage des Français à passer à l’acte. « Comme dans d’autres dossiers où l’on retrouve Rachid Kassim, elles étaient incitées à commettre un attentat sur des cibles précises afin de venger la mort récente du porte-parole de Daech », constate l’enquête.
Soraya est arrêtée en pleine rue à Nice le lendemain de son identification, puis son amie quelques jours plus tard à son domicile niçois. En garde à vue, Soraya nie toute sympathie djihadiste, avant de reconnaître être en contact avec Rachid Kassim. La française reniée, elle, choisit le silence, puis admet à son tour ses liens avec le « Roannais », précisant avoir notamment la « haine » contre les militaires. Dans un second temps, elles avouent toutes deux avoir évoqué un passage à l’acte avant de renoncer. L’aînée assure avoir pris peur face à la « pression » imposée par Kassim.
Si la française reniée est inconnue des services de renseignement, Soraya avait été mise en examen une première fois le 21 novembre 2014 dans le cadre du démantèlement de la filière djihadiste niçoise organisée par Omar Diaby, l’un des principaux recruteurs de combattants issues de France. Alors âgée de 17 ans, elle s’apprêtait à rejoindre les terres de djihad. Depuis, elle était placée sous contrôle judiciaire et devait notamment pointer une fois par semaine. Une obligation à laquelle elle avait pourtant déjà dérogé. « On est face à deux jeunes filles dont le degré d’embrigadement pouvait une nouvelle fois faire craindre le pire », soupire un enquêteur.
Un Africain multirécidiviste encore condamné pour escroqueries
Il créé l’association « France-Afrique » pour s’en mettre plein les poches !!! Christian, un gabonais de 40 ans, est bien connu de la justice française : violences, conduites sans permis, escroqueries… L’homme compte onze condamnations. Une douzième a été ajoutée la semaine passée pour de nouvelles escroqueries.
En 2009, Christian a l’idée de créer une association dont il sera le président. Elle s’appellera « France-Afrique » et viendra en aide aux enfants orphelins. La cause est noble, mais le président l’est beaucoup moins. Entre 2010 et 2011, Christian trompe son monde : les banques à hauteur de 13 000€ ainsi que des particuliers à qui il promet des chèques contre des sommes en espèce. Seulement, les chèques sont en bois. Le président du tribunal correctionnel de Nîmes, Jean-Pierre Bandiera, cherche à comprendre le fonctionnement de cette étonnante association qui n’avait jamais d’assemblées générales, aucun adhérent, ou qui n’avait pas fixé de montant de cotisations…
- On a envoyé des voitures en Afrique, assure Christian.
- Pour les enfants africains ?, s’étonne le magistrat
- Non pour les revendre et ensuite faire des bénéfices.
- C’est des opérations assez mystérieuses. Vous n’avez pas trouvé d’autres procédés plus directs ?
Le procureur Stéphane Bertrand est du même avis : « Il était le seul dirigeant, le seul qui maitrisait ce qu’il se passait dans l’association. Elle n’a jamais aidé le moindre enfant démuni d’Afrique », indique-t-il en demandant 18 mois de prison avec mandat de dépôt.
Christian sera finalement condamné à un an de prison ferme.
Suspectés d’être des passeurs, cinq Kurdes jugés au tribunal de Reims
Trois Kurdes ont été interpellés mercredi matin par l’OCRIEST, ont été déférés vendredi au parquet de Reims. Placés en détention provisoire, ils comparaîtront cette semaine devant le tribunal correctionnel. Deux autres, arrêtés quelques heures plus tôt mercredi sur l’A26, ont été condamnés jeudi à trois et quatre ans de prison ferme.
Ils sont suspectés d’avoir exercé des activités de passeurs, en emmenant des migrants du bidonville de Calais sur des parkings, près de Reims, pour les faire monter dans des camions en partance pour l’Angleterre. L’OCRIEST les a interpellés au petit matin, mercredi , alors qu’ils rentraient à la « jungle ». Deux autres Kurdes, arrêtés quelques heures plus tôt sur une aire de repos de l’A26, ont été condamnés jeudi à trois et quatre ans de prison ferme.
« Ils emmenaient des migrants cinq soirs par semaine »
D’après le dossier, « ces deux groupes ne travaillaient pas ensemble, mais dépendaient des mêmes filières de commanditaires. Les clients payaient depuis le Kurdistan irakien, comme s’ils mettaient un chèque à la banque. Les commanditaires anglais étaient informés, appelaient les passeurs en France pour leur donner le feu vert ». Les passeurs faisaient payer « jusqu’à 3 000 € négociables le passage », selon cette même source : « Ils emmenaient des migrants cinq soirs par semaine, entre 10 et 20 à chaque fois. L’idée, en allant loin de Calais, étant peut-être que les camions risquaient moins de se faire contrôler une fois au port, à la différence de ceux venant de Calais ou Transmarck. »
Ce dossier illustre l’évolution des techniques des passeurs à Calais, pour cette source policière : « Avant, on avait affaire à des Afghans qui opéraient sur des parkings, à Transmarck ou sur la zone Marcel-Doret. Ils ont été chassés par des gars qui se sont professionnalisés. Les gens paient en Irak pour venir ici : pour eux, le fait qu’il y ait une véritable organisation de passeurs est un facteur d’attraction énorme ».
39 mentions au casier, Samir Chouia condamné pour vol avec violences
La juridiction n’a pas cru les explications du prévenu concernant le vol avec violence d’une Audi RS3 pour lequel il était poursuivi.
Le trentenaire a été interpellé le 31 août dernier, à Chauriat, près de la voiture de sport et en possession des clés. Son propriétaire avait déposé plainte pour vol quelques jours plus tôt. Assurant qu’il avait été violenté, à Cournon, avant d’être dépossédé du véhicule. Des déclarations confirmées dans un premier temps par une jeune femme qui a expressément écrit au procureur, la semaine dernière, pour se rétracter.
Depuis le box des prévenus Samir Chouia a réfuté en bloc la version servie par la victime : « Cet homme, que je connais depuis longtemps, me devait 25.000 euros depuis le mois de mai. Il m’a laissé sa voiture, m’a dit de la vendre et de garder l’argent. Il m’a piégé en déposant plainte. Je ne l’ai jamais frappé. »
Des explications « rocambolesques » selon Laurent Béart, représentant du ministère public, qui assure que la victime a été « violentée et menacée pendant deux heures ». Et d’appuyer les réquisitions sur « les trente-neuf mentions portées au casier judiciaire et la personnalité dangereuse du prévenu ».
Le parquet avait requis quatre ans de prison ferme. Le tribunal en a prononcé deux. Ajoutant une révocation de six mois d’un précédent sursis avec mise à l’épreuve.
Yousri M’Barek agresse sa victime au tournevis
Jugé en comparution immédiate, l’individu a été condamné par le tribunal correctionnel à deux ans de prison ferme à effectuer immédiatement.
Le vol remonte au 31 août, boulevard Jean-Behra. Yousri M’Barek, 20 ans, lourd casier judiciaire, attaque un jeune de son quartier et se fait remettre 100 euros sous la menace d’un tournevis. La victime reçoit au passage deux coups.
Pour assombrir encore le tableau, l’individu menace le jeune homme à tel point que ce dernier retirera sa plainte par peur des représailles. Il explique au passage aux policiers qu’il a été remboursé par son agresseur. Ce qui est faux.
L’interpellation en début de semaine de Yousri M’Barek a été agitée pour les policiers de la brigade de répressions des « vols-violences ». Le jeune homme a tenté de fuir puis menacé de se jeter dans le vide si les policiers approchaient.
Jugé en comparution immédiate, l’individu a été condamné par le tribunal correctionnel à deux ans de prison ferme à effectuer immédiatement.
Deux peines supplémentaires prononcées avec sursis en octobre 2014 s’ajouteront à la sanction.
Chaharazad, employée de mairie, promettait logement contre argent
Au rythme de 10 000 € dépensés en un an dans une seule boutique de vêtements, et 5 000 € dans un magasin de chaussures, il faut un compte en banque garni. Chaharazad, ex-employée de mairie à Gennevilliers, avait trouvé de quoi satisfaire ses envies de mode en encaissant des backchichs contre la promesse d’un logement social. La combine a bien fonctionné, entre 2008 et 2012. Mais les élus de Gennevilliers ont fini par découvrir l’arnaque, dénoncer Chaharazad qui, du coup, était jugée ce jeudi par le tribunal correctionnel de Nanterre pour «trafic d’influence».
En chair et en os, seuls ont comparu son compagnon, également agent municipal, jugé pour avoir encaissé des chèques provenant de la combine, et un commerçant qui a versé la bagatelle de 2 000 € par mois pendant deux ans pour « réserver » des locaux commerciaux du nouveau quartier Gabriel-Péri, où il espérait déménager son épicerie.
Cet homme de 42 ans débite son histoire: «J’ai rencontré Chaharazad dans son bureau à la mairie. Elle m’a fait remplir des papiers, il y avait écrit Ville de Gennevilliers, ça avait l’air normal», se défend-il. Chargée de l’accompagnement de 317 personnes à reloger dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine, Chaharazad avait le poste idéal pour tromper les demandeurs de logement en galère. Elle glissait que pour «accélérer le dossier», il fallait graisser la patte des «grosses têtes» de la ville, c’est-à-dire les élus. «Elle disait qu’à Gennevilliers, c’est comme ça que ça marche, reprend le commerçant à la barre. Un jour elle m’a dit que ce serait plus facile si j’habitais Gennevilliers et elle m’a trouvé un appartement.» Un logement social officiellement attribué au compagnon de Chaharazad, mais que ce dernier n’occupait plus. Alors le commerçant a aussi payé le loyer de ce studio, 325 €. Mais le gardien a signalé le changement de locataire. «J’ai reçu une lettre me disant que je n’avais pas le droit d’être là, je l’ai dit à Chaharazad et après, j’ai reçu un appel de M. Muzeau», assure le prévenu. Plus exactement, d’un homme se faisant passer le député (PCF) d’alors, Roland Muzeau. «Il m’a dit de ne pas m’inquiéter.» Le commerçant a donc continué de payer. Trente-deux mille euros en tout, pour le studio et les locaux commerciaux «même pas construits».
Des mères de famille ont également cédé à la tentation du backchich. L’une a versé 4000 € pour «accélérer le dossier», l’autre 1500 €. En 2012, la mairie a déclenché une enquête administrative puis déposé plainte. Dans cette commune où 62% des logements sont sociaux et alors que 4 000 personnes attendent un appartement, a insisté Me Jean-Louis Péru, avocat de la ville, «on ne peut pas admettre que cette tension fasse le jeu des cupides», a grondé la procureur Nathalie Foy. Qui a requis 12 mois de prison et 8000 € à l’encontre de Chaharazad, la même amende et 6 mois de sursis pour son compagnon, et trois et quatre mois de sursis contre ceux qui ont payé pour un appartement. Le jugement sera rendu le 13 octobre.
La première du Fantôme annulée et Mogador fermé pour incendie « d’origine inconnue ».
Moïse et ses Hébreux chantants (Elie Chouraqui) font partie des productions les moins chères.
« Il y a 3 millions et demi de spectateurs » révèle Laurent Bentata.
« Dix autres shows sont apparus » indique Nicolas Talar.
« Nous sommes condamnés au triomphe » résume Albert Cohen.
http://www.challenges.fr/lifestyle/embouteillage-de-comedies-musicales-a-paris_427928
http://www.lefigaro.fr/theatre/2016/09/27/03003-20160927ARTFIG00117–le-fantome-de-l-opera-la-premiere-annulee-et-mogador-ferme.php