Chronique du « vivre-ensemble » et de la « diversité » du 1er octobre 2016
Un Congolais condamné pour agression sexuelle sur une adolescente
Un envahisseur, clandestins de surcroit, de 40 ans, a été condamné, mardi par le tribunal correctionnel de Versailles, pour agression sexuelle à une peine de six mois de prison dont trois ferme.
Il avait été interpellé samedi soir à Plaisir, après d’avoir fait subir des attouchements à une jeune fille de 15 ans.
L’alerte avait été donnée vers 18 heures, quand le père de l’adolescente avait prévenu la police qu’un homme avait agressé sa fille, dans le quartier du Valibout. Après avoir abordé la jeune fille dans la rue en lui disant qu’elle était « belle », le quadragénaire, au ventre bedonnant et au crâne dégarni, lui demande son numéro de téléphone à plusieurs reprises et poursuit la jeune fille jusque dans le hall désert de son immeuble.
Il l’empoigne par l’épaule, lui caresse les cheveux et le visage. Il colle sa joue contre celle de l’ado avant de tenter d’introduire son index dans la bouche de la victime. La jeune fille parvient à s’échapper et prévient ses parents. Le père s’élance alors à la poursuite de l’agresseur. Il le rattrape et tente de le ramener chez lui. Lorsque les policiers arrivent, ils constatent qu’une quarantaine de personnes énervées s’en prennent à l’agresseur. La patrouille écarte le suspect, qui est reconnu par la jeune fille. « J’ai eu très peur, explique-t-elle. Il était bizarre. J’ai cru qu’il voulait me violer. »
Dans le box du tribunal, le prévenu, originaire du Congo, s’excuse mais assure qu’il n’avait pas de mauvaise intention. « Je ne suis pas un agresseur de mineur », assure-t-il. Mais pour l’expert psychiatre, l’homme est attiré par les ados.
26 ans de prison pour Karim Dahmani, commanditaire d’un incendie meurtrier
26 ans de réclusion criminelle, prononcée en appel par la Cour d’assises du Bas-Rhin, à l’encontre de Karim Dahmani. En Novembre 2011, ce quadragénaire a ordonné à son neveu de 16 ans d’incendier un taxiphone qu’il avait en gérance à Mulhouse.
Trois personnes sont mortes lors de l’incendie du taxiphone rue de Thann à Mulhouse, le 1er novembre 2011. La propriétaire du local, sa fille et son petit-fils.
En première instance, Karim Dahmani, le gérant du taxiphone avait été condamné à 30 ans de prison.
Ce n’est que lors de son procès en appel que le quadragénaire a reconnu les faits. Il avait bien envoyé son neveu de 16 ans, mettre le feu au taxiphone pour une question d’assurance.
Un Marocain en prison pour des vidéos de propagande de Daech
Un Marocain de 34 ans assigné à résidence à Laval a été condamné mercredi 28 septembre à vingt mois de prison ferme. Il avait téléchargé et visionné des vidéos de propagande de l’Etat islamique.
Il a fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Laval ce mercredi. Ce Marocain de 34 ans a été condamné à vingt mois de prison ferme pour avoir téléchargé et visionné des vidéos de propagande de l’État islamique.
L’homme avait déjà été condamné à de la prison ferme pour des menaces de mort. Il était assigné à résidence à Laval.
Calais: un passeur Iranien tue un envahisseur Iranien
Une balle de fusil en plein thorax pour une mort instantanée. Le corps d’un Iranien d’une trentaine d’années avait été découvert dans la nuit du 2 au 3 février 2014, en pleine zone industrielle du Beau-Marais.
Dans un premier temps, les enquêteurs de la PJ de Coquelles s’étaient intéressés à un témoin qui se disait ami de la victime. Mais celui-ci avait été relâché dans la foulée, avant d’être réinterrogé et finalement mis hors de cause. Les policiers avaient en effet identifié un meilleur suspect : un passeur iranien de 31 ans, qui avait été aperçu sur la scène du crime et qui s’était réfugié en Belgique.
Un mandat d’arrêt plus tard, il avait été interpellé outre-Quiévrain et placé en détention provisoire au mois d’avril 2014. Son procès pour homicide involontaire en récidive va se dérouler aijourd’hui, vendredi 30 septembre, à la cour d’assises de Saint-Omer. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Course-poursuite avec la police : 6 mois ferme pour Yacin Bounoua
Tout juste âgé de 18 ans, un Grand-Synthois a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir engagé une course-poursuite avec la police, sans être titulaire du permis de conduire.
Vendredi dernier, vers 15 h, aux abords de la rue Mozart, à Grande-Synthe, une patrouille de police du GSP (groupe de sécurité et de proximité) habituée de ces lieux réputés pour la vente de drogue, aperçoit une Citroën Saxo stationnée discrètement, avec deux personnes à son bord.
Les policiers assistent à ce qui ressemble à une transaction. Ils décident de contrôler les occupants de la Saxo. Yacin Bounoua, un « Grand-Synthois de papier », âgé de 18 ans, déjà condamné pour un trafic de stupéfiants, est au volant. Il démarre en trombe pour échapper aux policiers. Une course-poursuite s’engage.
Il emprunte la rue Rigaud, accélère. Sirène et gyrophares en action, les policiers lui ordonnent de s’arrêter. Mais Yacin appuie sur le champignon. Les policiers arrivent à le bloquer en le dépassant.
Yacin entame une marche arrière sur une centaine de mètres. Les policiers font de même. Une nouvelle course-pousuite s’engage dans les rues de Grande-Synthe. À deux reprises par de brusques coups de volant, Yacin tente de percuter le véhicule de police qui tape sur le trottoir.
En se garant sur un parking, Yacin et son passager prennent la fuite en courant. Le « jeune » est interpellé après un vigoureux plaquage au sol, tandis que le passager est appréhendé en possession de cannabis. Même plaqué sol, Yacin résiste encore à son interpellation.
Yacin Bounoua a été jugé cette semaine en comparution immédiate pour conduite sans être titulaire du permis, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, refus d’obtempérer et rébellion. À la barre, il conteste les violences sur les policiers et la rébellion. Le parquet a requis six mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt. Le tribunal l’a relaxé pour les violences volontaires sur les policiers, le condamnant pour le reste à six mois de prison ferme, sans prononcer son incarcération.
Zied.Z et Ayman.A condamnés pour vols: tribunal de Toulon
Cette nuit-là, l’un des deux est éconduit de la boîte Le Boys Paradise – un établissement gay friendly – et l’autre est refusé à l’entrée. Ils vont alors trouver une activité commune : s’en prendre à une voiture stationnée non loin de l’établissement, près de Chalucet.
L’un fait le guet, tandis que son comparse brise la vitre avec une pierre pour dérober certains effets. Jusqu’à ce que la police, alertée par un voisin témoin de la scène, les arrête en flagrant délit.
Devant les magistrats, ce sont pourtant deux individus insérés – l’un est plombier en Italie et le second, père de famille, travaille comme agent d’entretien – qui ont dû s’expliquer sur leur méfait, en présence de la victime.
À la lecture de son casier judiciaire, Zied Z. précise: «Je me suis calmé depuis.
– Depuis 2014 ? C’est un peu bref comme période.
– J’ai deux fils !
– Très bien. Et votre femme était au courant que vous étiez en boîte au Boys Paradise ?
– Euh… oui ».
Dans la salle, la jeune femme paraît toutefois découvrir l’activité nocturne du père de ses enfants.
Lors de leur jugement en comparution immédiate, Aymen A. a écopé de deux mois de prison et Zied Z. (dont le casier porte trace de trois mentions, sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve lors des faits), a pris six mois de prison.
Le duo a fait l’objet d’un mandat de dépôt à l’audience et a été immédiatement incarcéré.