Délégation PNF et Jeune Nation aux commémorations de Corneliu Codreanu
Du vendredi 25 au dimanche 27 novembre 2016, une délégation du Parti Nationaliste Français, conduite par son porte-parole Yvan Benedetti, s’est rendue en Roumanie pour assister aux commémorations organisées à Tancabesti, sur le lieu de l’assassinat, le 30 novembre 1938, du Capitaine et fondateur de la Garde de Fer, Corneliu Codreanu, au pied de la croix érigée en son honneur. À l’issue de l’émouvante cérémonie, célébrée par un Pope de l’Eglise orthodoxe roumaine, plusieurs discours furent prononcés, notamment par notre Camarade organisateur, Florin Dobrescu, au nom de la fondation Ogoranu, ainsi que par Yvan Benedetti et par un représentant de la Phalange espagnole.
Croix à Tancabesti en hommage à Corneliu Codreanu et ses camarades
Comme en France, nos camarades de Roumanie sont confrontés aux maîtres de l’époque ; ainsi, la fondation Elie Wiesel a obtenu du gouvernement en place l’interdiction du parti « Tout pour la Patrie », héritier du mouvement légionnaire. C’est donc sous la surveillance de deux véhicules de police qu’a été organisée malgré les oukases du régime cette cérémonie d’hommage. Résonnèrent ensuite dans l’air froid le Chant du Légionnaire tombé et l’hymne aux jeunes légionnaires, tandis que nos bras saluaient le ciel d’un antique geste romain.
Nous eûmes ensuite l’honneur de visiter le sinistre bagne de Jilava, où les légionnaires et bien d’autres connurent la souffrance et les privations, tant sous la dictature du roi félon Carol II, que sous celle du Maréchal Antonescu et enfin, durant la trop longue nuit imposée par la barbarie communiste. Le corps du Capitaine ainsi que ceux des Nicadorii et Decemvirii y reposèrent un temps, le régime ayant tenté de masquer son odieuse forfaiture en les arrosant d’acide. C’est aussi dans ce même fort que le Maréchal Antonescu affronta son procès et les balles du peloton, rachetant par son courage face à la mort ses fautes envers les Légionnaires.
Enfin, nous pûmes visiter le siège de la Fondation Ogoranu, du nom de cet infatigable combattant légionnaire anticommuniste qui ne rendit les armes qu’en 1976. D’émouvantes reliques de cette épopée de géants peuvent toujours y être admirées.
Yvan Benedetti avec Florin Dobrescu, secrétaire général de la Fondation Ogoranu et organisateur de la commémoration de Tancabesti
Le lendemain, à l’issue d’une messe orthodoxe, à l’église légionnaire, dont l’entrée est marquée par un sobre monument à Mota et Marin, héros de la croisade anticommuniste espagnole, nous visitâmes le Bucarest légionnaire aux cotés de nos camarades et guides roumains. Nous vîmes aussi les traces, plus récentes, des soulèvements étudiants de 1989, contre Ceaucescu, mais aussi de 1990 et d’après, contre Petre Roman, Iliescu et leurs sbires. Nos hôtes qui y occupèrent, comme militants légionnaires et étudiants, la première ligne, nous contèrent leurs combats, poitrine et foi révolutionnaires s’opposant aux mitrailleuses et aux voitures blindées, leurs espoirs, leurs déceptions, nous évoquant parfois le souvenir de tel ou telle de leurs camarades, tombés au combat pour la liberté et la grandeur de la patrie roumaine, devant quelques plaques rappelant sur les murs, cicatrices encore béantes, sobrement leur sacrifice…
Stèle en hommage à Mota Marin à l’entrée de l’Église légionnaire à Bucarest
C’est pleins de gratitude pour cet accueil que nous avons reçu, pleins d’espoir et illuminés par la beauté de la geste légionnaire que nous sommes rentrés en France, sûrs de la solidité des liens d’une fructueuse amitié politique ainsi créés. Et, comme le clamaient les Légionnaires, aux temps de la clandestinité, par cet acronyme partout repris : TLC ! Traiasca Legiunea şi Capitanul !
Vive la Légion et le Capitaine !
Qui vive ? FRANCE ! TLC !