Forte baisse des actes racistes et antisémites en 2016 : Clavreul, démission ! Dilcra, dissolution !
En 2015, le plan interministériel de lutte contre le racisme porté par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme (DILCRA) avec à sa tête Gilles Clavreul, a fondé l’engagement de publier régulièrement des données quantitatives et qualitatives portant sur les condamnations prononcées pour des infractions à caractère raciste. A partir d’un nouveau système statistique ministériel, le ministère de la Justice a mis à jour de nouvelles données qui permettent d’étudier plus spécifiquement la réponse judiciaire aux infractions à caractère raciste. Ces données quantitatives vont au-delà des seules condamnations prononcées puisqu’elles intègrent aussi notamment le classement sans suite, composition pénale, mesures alternatives, information judiciaire ou renvoi en correctionnelle.
Ces chiffres mettent en évidence un accroissement du volume du contentieux orienté par le ministère public depuis deux ans. Mais ces chiffres ne soulignent pas nécessairement un nombre d’actes plus important : ils traduisent une augmentation du nombre de dépôts de plainte, résultats d’une politique pénale dynamique d’incitation à déposer plainte.
Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, les actes et menaces racistes, anti-musulmans et antisémites, sont en baisse de 44 %, selon les chiffres de la DILCRA. « En valeur absolue, toutes catégories confondues, ils sont ainsi passés, selon ces données émanant de l’Intérieur, de 1580 à 882 », une tendance qui devrait se confirmer sur le reste de l’année selon les spécialistes.
La Dilcra estime que ce recule est le signe que « la France s’est montrée résiliente face aux tentations de repli identitaire » provoquées par les attentats de 2015 et 2016. « Les attentats contre Charlie Hebdo avaient entraîné une forte hausse des actes anti-musulmans. Mais celle-ci a été moins importante après le 13 novembre, ainsi qu’après Saint-Etienne-du-Rouvray et le 14 juillet à Nice ».
Autre explication avancée, plus crédible, c’est qu’il y a eu un durcissement de réponse pénale aux actes de ce type, c’est-à-dire une aggravation de la répression ! En 2016, 7251 affaires ont ainsi été traitées par les parquets, soit une hausse de 34 % sur les trois dernières années. Une judiciarisation du racisme qui aurait un effet dissuasif : « ceux qui seraient tentés par des actes racistes, au vu des condamnations, y réfléchissent peut-être à deux fois. », estime la DILCRA.
Mais le scandale est encore ailleurs puisque dans les chiffres révélés par la DILCRA on ne trouve rien sur les actes antichrétiens (profanations de cimetières, d’églises, chapelles et autres calvaires, qui s’envolent), rien sur les actes antifrançais ou sur les actes antiblancs (injures, atteintes aux biens, agressions qui sont loin de se résorber) ! C’est donc qu’ils ne sont tout simplement pas répertoriés, comptabilisés et analysés… Bien sûr ça évite ainsi de constater que ceux-là augmentent…
Clavreul, démission ! Dilcra, dissolution !